Méditant dans un temple en ruine au creux des ombres, Zoroastra - la Chimère - accueille une nouvelle âme errante s'étant échouée à Lucarion. Le jeune chevalier, exilé de sa patrie, a suivi les rumeurs menant jusqu'à elle, dans le but d'implorer de l'aide pour sa soeur souffrante. Zoroastra transmet son étrange parole au jeune homme perdu et lui apporte le réconfort dont il a besoin. Le guidant dans les ténèbres, elle l'aide à se relever de ses tourments. Elle leur promet de les aider, lui et sa soeur, tout comme elle semble avoir à coeur d'aider le monde entier. Face à ce qu'il voit et ce qu'il ressent, Ferdinand semble tomber en admiration profonde pour la sorcière et lui voue sa lame et promet de combattre à ses cotés, pour son salut, celui de sa soeur bien aimé, et celui de monde. Heureuse, Zoroastra accueille une nouvelle âme parmi ses oiseaux.

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Continuant l’entrainement de son disciple, Zoroastra emène Ferdinand dans les terres sauvages de Lucarion. Après plusieurs jours de marche, ils décident de faire camp au bord d’un lac près d’un champ d’iris azures. Tandis qu’ils préparent le campement, la sorcière demande à l’exilé de lui parler de son passé, et plus particulièrement de sa sœur. Après le récit larmoyant, voyant l’état lamentable de son compagnon, la réaction de Zoroastra est très différente de ce à quoi Ferdinand aurait pu s’attendre : loin de le réconforter, cette dernière se met brusquement à le menacer, ses mots sont violents et sans pitié pour lui, l’appelant alors à apprendre à brûler. Bruler sa colère, sa tristesse, sa rage, sa souffrance, et se laisser consumer par ce feu.

Le provoquant au combat pour joindre l’acte à la parole, la sorcière ne retient pas ses coups et agresse violemment le jeune homme, tant par ses mots que par ses poings. Finalement, poussé à bout, Ferdinand cède à la rage et frappe Zoroastra de son épée, mettant toute sa force dans son coup. La sorcière accepte le coup, fière de ce résultat, mettant un terme au combat. Après s’être soignée, elle allume le feu de camp et vient soigner son disciple comme si de rien n’était, lui témoignant toute sa fierté et sa tendresse, le rassurant dans ce moment de peine, soufflant aussi bien sur son âme le chaud que le froid. Ainsi, elle s’assure que son apprenti prenne la bonne direction, et continue de la suivre sur son étrange et sombre chemin.

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Une nuit alors que le nouveau dirigeant de Noxa, l'elfe Sindrahis Ludarel, rentre à son bureau au sommet de la Tour d'Argent, un visiteur inattendu l'y attend. La Chimère, être masqué semblant vêtue d'ombre, s'est infiltré dans le bureau du dirigeant pour lui rendre visite sans se faire annoncer. Après une première tension où les objectifs de l'étranger demeurent inconnu et donc potentiellement dangereux, ce dernier révèle que sa présence n'a pour seul but qu'un discussion avec Sindrahis, lors de laquelle il propose à ce dernier son aide afin de faire de Lucarion un lieu prospère. S'il capte premièrement l'intérêt de monsieur Ludarel, lorsque la Chimère dévoile en partie son projet, sorte d'agissement à double jeu entre l'ombre et la lumière, la paix et le chaos, coordonnant leurs efforts à l'insu de tous, Sindrahis décline son offre.

La Chimère s'apprête à quitter le bureau sans se faire prier, promettant toutefois à son interlocuteur qu'ils se rêveraient bientôt, et qu'alors peut-être sa vision aura changé. Après quoi, elle disparait dans la nuit d'où elle s'est extirpait. Un peu plus bas, Zoroastra retire son masque, semblant malgré tout satisfaite de l'entretiens et du tempérament de ce nouveau dirigeant. Elle décide pour la suite de changer d'angle d'attaque et reprend sa route, sourire aux lèvres.

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Après lui avoir envoyé une lettre lui faisant part d'un projet d'aménagement à Lucarion, l'alchimiste Zoroastra retrouve le dirigeant de Noxa, Sindrahis Ludarel aux abords d'une ancienne ruine en bien piteux état. Le but de cette rencontre est simple : il s'agit pour les deux comparses de visiter ensemble la bâtisse avant d'évaluer le projet de la sorcière, à savoir restaurer l'endroit pour y ouvrir la première Académie Carienne. Créer un lieu de science et de savoir pour apporter l'éducation à la population dans le besoin de Lucarion semble tenir à cœur à la sorcière, qui durant toute la visite ne manque pas de partager ses idées d'aménagements et sa vision avec l'administrateur carien. 

En parallèle de cette visite, les deux individus font plus amples connaissances, partageant entre deux commentaires architecturaux leur vision plus profonde sur la juste marche de l'État et sur ce dont le peuple peut avoir besoin. Semblant apprécier sa compagnie, Zoroastra se montre plus avenante à l'égard de Sindrahis, continuant de garder en esprit la suite de ses projets.

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