Bienvenue sur Nymlerith
COntextE
Voilà vingt ans que les dieux demeurent silencieux. Même le Père de l'Aube, cette immense montagne qui dominait Nymlerith et dont le fanal illuminait les cieux, s'est éteint. Depuis lors, le monde est en proie aux conflits. Pourtant, une lueur d'espoir semble renaître avec l'apparition de nouveaux légataires de l'Œil Divin. On raconte qu'un porteur qui serait capable de gravir le Père de l'Aube pourrait atteindre une forme de divinité. Pourquoi pas vous ?
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Voici les liens vers les annexes du forum. Comme nous sommes encore en pleine phase de travaux, ne soyez pas surpris si certaines sections vous redirigent vers la page du Compendium, tandis que d'autres mènent directement aux annexes. Nous avons estimé qu'il serait plus pratique pour vous de commencer à naviguer dès maintenant, même si certains éléments sont encore en cours de finalisation.
[an -600] Dans la quiétude du bois sacré [pv Anendreël]
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Zéphyr
Le vent sifflait à ses oreilles, alors que, loin dessous de lui, le monde défilait, constitué de miniatures semblables à des jouets pour enfant. C’était d’ici qu’il avait observer avec curiosité les petits êtres qui faisaient leur vie insouciante en dessous. Il c’était déjà plus d’une fois mêler à eux, mais, malgré tout il conservait une fascination à contempler ces petites bourgades faire leur vie, leurs habitant s’agitants frénétiquement en tout sens. Peut être était ce parce que les humains disposaient de si peu de temps qu’ils se sentaient obliger de courir partout ainsi sans prendre le temps de s’arrêter pour respirer et simplement contempler le monde qui les entourai.
Peut être était ce totalement autre chose au fond, il était difficile pour lui de regarder le monde de leur perspective. L’après midi commençait à se faire bien entamée et, ayant flâner une bonne partie de la nuit, le sommeil commençais à a devenir une option de plus en plus présente à son esprit. Il infléchit donc légèrement sa course pour se diriger vers la lisière d’un bois que les humains semblaient éviter. C’étai un comportement un peu étrange à son humble avis, d’autant que le gibier ne manquait pas de profiter de ce qui semblait être pour lui un petit havre de paix mais il ne s’en inquiétât pas outre mesure.
Au contraire, personne ne viendrait le déranger pendant sa sieste si personne ne venait visiter l’endroit. Après avoir atterrit en douceur à la limite que semblait dessiner la masse des arbres il pénétrât dans la forêt d’un pas tranquille, la brise qui ne cessait de l’accompagner, faisant doucement osciller les feuilles sur son passage. Non loin de la coulait un cours d’eau dont le clapotis tranquille donnait à la scène un air de tranquillité parfaite dont il comptait bien profiter.
S’en approchant un peu de l’onde, l’élémentaire fit décoller quelques oiseaux qu’il regardât un instant avant de se pencher pour se rafraichir un peu le visage et se désaltérer dans l’eau vive. Après quoi il se redressa un peu en soupirant doucement, profitant de la quiétude du lieu.
Un doux sourire ornait son visage alors qu’il s’assit en tailleur, fermant un peu les yeux pour écouter les bruissements de la nature autour de lui, sans esprit vagabondant tranquillement au travers du souffle qui traversait les bois à cet instant.
Assez ironiquement il ne faisait pas vraiment attention à ce qui se passait directement autour de lui, sa vigilance d’ordinaire assez peu élevée était à cet instant totalement éteinte par le cadre apaisant dans lequel il se trouvait.
Peut être était ce totalement autre chose au fond, il était difficile pour lui de regarder le monde de leur perspective. L’après midi commençait à se faire bien entamée et, ayant flâner une bonne partie de la nuit, le sommeil commençais à a devenir une option de plus en plus présente à son esprit. Il infléchit donc légèrement sa course pour se diriger vers la lisière d’un bois que les humains semblaient éviter. C’étai un comportement un peu étrange à son humble avis, d’autant que le gibier ne manquait pas de profiter de ce qui semblait être pour lui un petit havre de paix mais il ne s’en inquiétât pas outre mesure.
Au contraire, personne ne viendrait le déranger pendant sa sieste si personne ne venait visiter l’endroit. Après avoir atterrit en douceur à la limite que semblait dessiner la masse des arbres il pénétrât dans la forêt d’un pas tranquille, la brise qui ne cessait de l’accompagner, faisant doucement osciller les feuilles sur son passage. Non loin de la coulait un cours d’eau dont le clapotis tranquille donnait à la scène un air de tranquillité parfaite dont il comptait bien profiter.
S’en approchant un peu de l’onde, l’élémentaire fit décoller quelques oiseaux qu’il regardât un instant avant de se pencher pour se rafraichir un peu le visage et se désaltérer dans l’eau vive. Après quoi il se redressa un peu en soupirant doucement, profitant de la quiétude du lieu.
Un doux sourire ornait son visage alors qu’il s’assit en tailleur, fermant un peu les yeux pour écouter les bruissements de la nature autour de lui, sans esprit vagabondant tranquillement au travers du souffle qui traversait les bois à cet instant.
Assez ironiquement il ne faisait pas vraiment attention à ce qui se passait directement autour de lui, sa vigilance d’ordinaire assez peu élevée était à cet instant totalement éteinte par le cadre apaisant dans lequel il se trouvait.
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Anendreël Findabaer
Dans la Quiétude du Bois Sacré
« Avant cet ancêtre, Miklan, tu t’étais déjà rapproché de quelqu'un extérieur au Bosquet ? »
Shizuka a la mauvaise manie de te couper en plein milieu de tes histoires. Tu ne devrais pas être aussi étonné que cette adolescente soit aussi curieuse de ton passé après que tu l’aies fait poiroter entre Mizutsune et la fin de votre voyage au Bosquet. Ce soir, comme tous les soirs qui l’ont précédé, tu étales le récit d’une vie lointaine. Suivant les interrogations de ta protégée, tu es contraint de t’étendre en digressions sur la société elfique, sa culture, son histoire et sur tout un tas de détails que tu n’aurais pas cru importants. Mais vous avez encore beaucoup de temps devant vous, il n’y a pas lieu de bâcler cette narration.
La petite soulève un point important. Dès le moment où tu te replonges dans tes souvenirs, la réponse devient claire comme de l’eau de roche. Oui, il y a bien cet olibrius que tu as rencontré. Bien avant que les premiers humains ne quittent leur montagne pour emménager dans les plaines de Méridiem, tu as fait la connaissance d’un étranger. Rencontre sans grande importance, mais elle t’était pourtant resté en mémoire. Tu prends une petite inspiration et réponds de ta voix rauque et raillée.
« Oui. Je crois que ça remonte à plus de six siècles. C’était avant que les humains n’arrivent, mais bien après que je sois devenu un Gardien… »
Je faisais une ronde dans mon secteur, comme j’avais coutume de le faire. A cette époque, les intrusions étaient rares. Elles se limitaient à des animaux extérieurs au Bosquet ou à des bêtes enragées. Les Gardiens n’avaient pas à mettre autant d’effort dans leur tâche qu’avec les humains. Cela ne signifiait pas que les bois étaient sans danger, mais qu’il était encore possible de se la couler douce. Je profitais à pleine dent de cette paix. Les incidents étaient assez rares pour que je puisse passer des jours en solitaire sans avoir à me mêler des affaires de mon peuple.
D’après mes souvenirs, cette journée était comme les autres. Un ciel bleu et chaleureux ; les rayons du soleil perçant la canopée ; une brise délicate. La recette parfaite pour s’endormir au pied d’un arbre. Lorsque mes sens m’ont alerté d’un changement dans l’air, je me souviens avoir été en colère de ne pas pouvoir profiter pleinement de mon repos. J’ai remonté la piste pour retrouver la source de mes inquiétudes instinctives. Je l’ai finalement retrouvé au milieu d’une petite clairière où passait un torrent.
J’ai laissé le temps s’écouler. Depuis ma cachette, derrière les feuillages, j’observai avec la plus grande attention ce flagrant inconnu. Il était le premier non-elfe que j'ai rencontré. Aussi, ses ailes et son apparence eurent leur petit effet sur ma curiosité. Il s’était assis à côté du cours d’eau, lui et son sourire niais, pour faire ce dont il venait de me priver en arrivant. C’est-à-dire de profiter du bon temps.
La procédure et mon apprentissage me dictaient de résoudre cette affaire le plus simplement possible. Rossignol n'était pas de cet avis. Apparue dans le creux de ma paume, la petite dague essayait de me faire passer un message. Faute de savoir parler sa langue, je comprenais tout de même qu’elle était réticente à attaquer cet inconnu. La violence étant devenue hors de question, je restais camouflé par la végétation tout en attirant l’attention du jeune homme.
« Je ne sais pas qui tu es - ni ce que tu es - mais tu te trouves dans le Bosquet d’Ataraxie. C’est un lieu sacré, qui ne saurait tolérer des intrus au cœur impur. Une petite brise m’a parlé et consent à se porter garante de toi, je veux donc bien consentir à te laisser une chance. Te voilà dans ma demeure, je te laisse te présenter. »
Shizuka a la mauvaise manie de te couper en plein milieu de tes histoires. Tu ne devrais pas être aussi étonné que cette adolescente soit aussi curieuse de ton passé après que tu l’aies fait poiroter entre Mizutsune et la fin de votre voyage au Bosquet. Ce soir, comme tous les soirs qui l’ont précédé, tu étales le récit d’une vie lointaine. Suivant les interrogations de ta protégée, tu es contraint de t’étendre en digressions sur la société elfique, sa culture, son histoire et sur tout un tas de détails que tu n’aurais pas cru importants. Mais vous avez encore beaucoup de temps devant vous, il n’y a pas lieu de bâcler cette narration.
La petite soulève un point important. Dès le moment où tu te replonges dans tes souvenirs, la réponse devient claire comme de l’eau de roche. Oui, il y a bien cet olibrius que tu as rencontré. Bien avant que les premiers humains ne quittent leur montagne pour emménager dans les plaines de Méridiem, tu as fait la connaissance d’un étranger. Rencontre sans grande importance, mais elle t’était pourtant resté en mémoire. Tu prends une petite inspiration et réponds de ta voix rauque et raillée.
« Oui. Je crois que ça remonte à plus de six siècles. C’était avant que les humains n’arrivent, mais bien après que je sois devenu un Gardien… »
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Je faisais une ronde dans mon secteur, comme j’avais coutume de le faire. A cette époque, les intrusions étaient rares. Elles se limitaient à des animaux extérieurs au Bosquet ou à des bêtes enragées. Les Gardiens n’avaient pas à mettre autant d’effort dans leur tâche qu’avec les humains. Cela ne signifiait pas que les bois étaient sans danger, mais qu’il était encore possible de se la couler douce. Je profitais à pleine dent de cette paix. Les incidents étaient assez rares pour que je puisse passer des jours en solitaire sans avoir à me mêler des affaires de mon peuple.
D’après mes souvenirs, cette journée était comme les autres. Un ciel bleu et chaleureux ; les rayons du soleil perçant la canopée ; une brise délicate. La recette parfaite pour s’endormir au pied d’un arbre. Lorsque mes sens m’ont alerté d’un changement dans l’air, je me souviens avoir été en colère de ne pas pouvoir profiter pleinement de mon repos. J’ai remonté la piste pour retrouver la source de mes inquiétudes instinctives. Je l’ai finalement retrouvé au milieu d’une petite clairière où passait un torrent.
J’ai laissé le temps s’écouler. Depuis ma cachette, derrière les feuillages, j’observai avec la plus grande attention ce flagrant inconnu. Il était le premier non-elfe que j'ai rencontré. Aussi, ses ailes et son apparence eurent leur petit effet sur ma curiosité. Il s’était assis à côté du cours d’eau, lui et son sourire niais, pour faire ce dont il venait de me priver en arrivant. C’est-à-dire de profiter du bon temps.
La procédure et mon apprentissage me dictaient de résoudre cette affaire le plus simplement possible. Rossignol n'était pas de cet avis. Apparue dans le creux de ma paume, la petite dague essayait de me faire passer un message. Faute de savoir parler sa langue, je comprenais tout de même qu’elle était réticente à attaquer cet inconnu. La violence étant devenue hors de question, je restais camouflé par la végétation tout en attirant l’attention du jeune homme.
« Je ne sais pas qui tu es - ni ce que tu es - mais tu te trouves dans le Bosquet d’Ataraxie. C’est un lieu sacré, qui ne saurait tolérer des intrus au cœur impur. Une petite brise m’a parlé et consent à se porter garante de toi, je veux donc bien consentir à te laisser une chance. Te voilà dans ma demeure, je te laisse te présenter. »
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Zéphyr
La méditation de l’élémentaire dura quelques instants dans une heureuse insouciance, comme une biche se désaltérant sous le regard du loup. Il finit par sursauter légèrement alors qu’une voix déchirait brusquement le silence.
Zeph se redressa autant par l’effet de la surprise qu’autre chose. Les informations se bousculaient dans la tête de l’élémentaire alors que les paroles se faisaient peu à peu plus claires dans son esprit, une fois passé le premier choc de la surprise. Il regarda un instant autour de lui avant de prendre la parole pour répondre à l’injonction qui lui était faite sans trop même savoir d’où celle-ci venait.
On m’appelle Zéphyr, je suis un simple voyageur qui ne souhaite causer de torts à personne...
En disant ceci, il étendit légèrement les bras, ses paumes vides en évidence, laissant voir une tenue légère et encore dépourvu d’arme à cette époque. Il se concentra un instant pour ressentir l’air autour de lui, tâchant d’y déceler l’effet de celui qui s’adressait à lui dans celui-ci avant de reprendre.
Pour ce qui est de ce que je suis, je ne sais pas vraiment comment les vôtres me qualifieraient, car j’ai entendu plusieurs façons de le faire. Pour moi, je suis un fils du vent.
Comme pour prouver ses dires, Zéphyr leva légèrement une main, faisant naitre un courant d’air qui fit danser un peu les plantes autour de lui avant de mourir aussi subitement qu’il était né, s’évaporant comme s’il n’avait été que le fruit de l’esprit des témoins de la scène. Sa posture était maintenant un peu rigide, à mi-chemin entre celle de celui qui vient de faire tomber un vase et qui en contemple les morceaux en saisissant qu’il est justement un petit peu tard pour s’en préoccuper et celle de l’enfant qui n’ose pas faire de geste brusque de peur d’effrayer un oiseau qui se serait posé devant lui. Peut-être, en réalité, à cet instant, il occupait plus le rôle de l’oiseau qu’autre chose.
Je suis désolé d’être entré chez vous sans votre autorisation.
En y pensant, voilà qui semblait être une bien curieuse demeure, qui ne comportait ni mur, ni porte ni fenêtre. Bien sûr, ce n’était pas lui qui trouverait particulièrement curieux de vivre au grand air comme il le faisait lui-même, mais cela ne semblait pas être une pratique très répandue chez ceux qu’il avait observés jusque-là. Sans doute, certains humains, passaient-ils quelques nuits à l’extérieur, lors de voyages ou de circonstances particulières, mais cela demeurait quelque chose de plutôt exceptionnel et, à sa connaissance, ils n’avaient pas pour habitude de désigner l’endroit où la fortune les avait menées à se trouver au milieu de nulle part "chez eux". Tout cela était nouveau et donc intrigant, néanmoins il y avait une question plus pressante à cet instant : ses réponses satisferaient-elles son mystérieux interrogateur ?
Zeph se redressa autant par l’effet de la surprise qu’autre chose. Les informations se bousculaient dans la tête de l’élémentaire alors que les paroles se faisaient peu à peu plus claires dans son esprit, une fois passé le premier choc de la surprise. Il regarda un instant autour de lui avant de prendre la parole pour répondre à l’injonction qui lui était faite sans trop même savoir d’où celle-ci venait.
On m’appelle Zéphyr, je suis un simple voyageur qui ne souhaite causer de torts à personne...
En disant ceci, il étendit légèrement les bras, ses paumes vides en évidence, laissant voir une tenue légère et encore dépourvu d’arme à cette époque. Il se concentra un instant pour ressentir l’air autour de lui, tâchant d’y déceler l’effet de celui qui s’adressait à lui dans celui-ci avant de reprendre.
Pour ce qui est de ce que je suis, je ne sais pas vraiment comment les vôtres me qualifieraient, car j’ai entendu plusieurs façons de le faire. Pour moi, je suis un fils du vent.
Comme pour prouver ses dires, Zéphyr leva légèrement une main, faisant naitre un courant d’air qui fit danser un peu les plantes autour de lui avant de mourir aussi subitement qu’il était né, s’évaporant comme s’il n’avait été que le fruit de l’esprit des témoins de la scène. Sa posture était maintenant un peu rigide, à mi-chemin entre celle de celui qui vient de faire tomber un vase et qui en contemple les morceaux en saisissant qu’il est justement un petit peu tard pour s’en préoccuper et celle de l’enfant qui n’ose pas faire de geste brusque de peur d’effrayer un oiseau qui se serait posé devant lui. Peut-être, en réalité, à cet instant, il occupait plus le rôle de l’oiseau qu’autre chose.
Je suis désolé d’être entré chez vous sans votre autorisation.
En y pensant, voilà qui semblait être une bien curieuse demeure, qui ne comportait ni mur, ni porte ni fenêtre. Bien sûr, ce n’était pas lui qui trouverait particulièrement curieux de vivre au grand air comme il le faisait lui-même, mais cela ne semblait pas être une pratique très répandue chez ceux qu’il avait observés jusque-là. Sans doute, certains humains, passaient-ils quelques nuits à l’extérieur, lors de voyages ou de circonstances particulières, mais cela demeurait quelque chose de plutôt exceptionnel et, à sa connaissance, ils n’avaient pas pour habitude de désigner l’endroit où la fortune les avait menées à se trouver au milieu de nulle part "chez eux". Tout cela était nouveau et donc intrigant, néanmoins il y avait une question plus pressante à cet instant : ses réponses satisferaient-elles son mystérieux interrogateur ?
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Anendreël Findabaer
Dans la Quiétude du Bois Sacré
Le jeune homme se présenta aussitôt, répondant au nom de Zéphyr. La réaction qu’il avait eue lorsqu’il avait entendu ma voix était révélatrice de son caractère. Sans le considérer comme étant complètement inoffensif, je n’avais pas de doute sur le fait qu’il n’avait aucune mauvaise intention envers le Bosquet. Sa rigidité et sa manière de parler me rappelaient celles des jeunes elfes qui commençaient l'entraînement pour espérer devenir Gardiens à leur tour.
Rossignol s’excita entre mes doigts quand Zéphyr exécuta son petit tour de passe-passe. Il faut se rappeler que les Œils Divins n’étaient pas encore répandus. La maîtrise élémentaire était un don légendaire, et à en croire mon arme-relique, ce jeune inconnu en était bel et bien doté. Dès lors, je n’avais plus aucune intention de l’attaquer. La procédure à suivre quand un Gardien rencontrait un être de sa trempe n’était pas très claire. J’avais cependant l’intuition qu’il n’y avait aucune raison d’entretenir de mauvaises relations avec lui.
Je sortis alors de ma cachette, Rossignol toujours agrippé dans ma paume. L’une des règles fondamentales des Gardiens est de ne jamais sous-estimer ses cibles et de toujours avoir un plan de secours. Si jamais il s’avérait qu’il jouait divinement bien de la comédie, je ne perdrais pas de temps à invoquer de nouveau de quoi me défendre. D’un autre côté, j’espérai que Zéphyr remarque lui aussi Rossignol. Même s’il ne s’agissait que d’un esprit anémo qui habitait une lame, je misais sur une espèce d’affinité entre mon arme et l’autre manipulateur de vent.
Une fois m’être assuré qu’il m’avait vu rentrer dans la clairière, je choisis de maintenir une petite distance de sécurité. Là encore, simple précaution habituelle. Prenant un ton qui se voulait plus amical que précédemment, je répondais à l’excuse qu’il avait envoyée à la fin de ses présentations.
« Rassure-toi, maintenant que j’ai une meilleure idée de qui tu es vraiment, je pense que tu peux te passer d’autorisation. Le Bosquet est la demeure de tous les êtres qui acceptent de vivre en harmonie avec la nature. Je crois que tu remplis cette condition par défaut. Pour ta sécurité, je te conseille tout de même de rester dans ce secteur si tu comptes visiter la forêt. Je dois prévenir mes semblables, afin que ce genre de malentendu ne se reproduise pas. »
Cela me forcerait à rentrer dans le cœur du Bosquet, mais dans de telles circonstances, je n’avais pas vraiment le choix. Il s’agissait d’informations que les prêtresses étaient tenues de savoir, si Ul’Atarax ne leur avait pas déjà fait passer le message. Je soupirai à l’idée de devoir parler à ce buffet d’illuminées prétentieuses. L’animosité était mutuelle, ce qui avait au moins l’avantage de les pousser à écourter le plus possible nos entretiens. Je repris mon discours.
« Je m’appelle Anendreël Findabaer. Anendreël sera suffisant. J’imagine que tu as des questions sur le Bosquet. J’en ai moi aussi quelques-unes et je pense que tu pourras répondre à certaines. Comment sonne un échange de bons procédés à tes oreilles ? Je te laisse même m’interroger le premier, en gage de bonne foi. »
Rossignol s’excita entre mes doigts quand Zéphyr exécuta son petit tour de passe-passe. Il faut se rappeler que les Œils Divins n’étaient pas encore répandus. La maîtrise élémentaire était un don légendaire, et à en croire mon arme-relique, ce jeune inconnu en était bel et bien doté. Dès lors, je n’avais plus aucune intention de l’attaquer. La procédure à suivre quand un Gardien rencontrait un être de sa trempe n’était pas très claire. J’avais cependant l’intuition qu’il n’y avait aucune raison d’entretenir de mauvaises relations avec lui.
Je sortis alors de ma cachette, Rossignol toujours agrippé dans ma paume. L’une des règles fondamentales des Gardiens est de ne jamais sous-estimer ses cibles et de toujours avoir un plan de secours. Si jamais il s’avérait qu’il jouait divinement bien de la comédie, je ne perdrais pas de temps à invoquer de nouveau de quoi me défendre. D’un autre côté, j’espérai que Zéphyr remarque lui aussi Rossignol. Même s’il ne s’agissait que d’un esprit anémo qui habitait une lame, je misais sur une espèce d’affinité entre mon arme et l’autre manipulateur de vent.
Une fois m’être assuré qu’il m’avait vu rentrer dans la clairière, je choisis de maintenir une petite distance de sécurité. Là encore, simple précaution habituelle. Prenant un ton qui se voulait plus amical que précédemment, je répondais à l’excuse qu’il avait envoyée à la fin de ses présentations.
« Rassure-toi, maintenant que j’ai une meilleure idée de qui tu es vraiment, je pense que tu peux te passer d’autorisation. Le Bosquet est la demeure de tous les êtres qui acceptent de vivre en harmonie avec la nature. Je crois que tu remplis cette condition par défaut. Pour ta sécurité, je te conseille tout de même de rester dans ce secteur si tu comptes visiter la forêt. Je dois prévenir mes semblables, afin que ce genre de malentendu ne se reproduise pas. »
Cela me forcerait à rentrer dans le cœur du Bosquet, mais dans de telles circonstances, je n’avais pas vraiment le choix. Il s’agissait d’informations que les prêtresses étaient tenues de savoir, si Ul’Atarax ne leur avait pas déjà fait passer le message. Je soupirai à l’idée de devoir parler à ce buffet d’illuminées prétentieuses. L’animosité était mutuelle, ce qui avait au moins l’avantage de les pousser à écourter le plus possible nos entretiens. Je repris mon discours.
« Je m’appelle Anendreël Findabaer. Anendreël sera suffisant. J’imagine que tu as des questions sur le Bosquet. J’en ai moi aussi quelques-unes et je pense que tu pourras répondre à certaines. Comment sonne un échange de bons procédés à tes oreilles ? Je te laisse même m’interroger le premier, en gage de bonne foi. »
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Zéphyr
Un instant passât avant que du mouvement attire l’attention de Zéphyr alors que quelqu’un se montrait. Si ce dernier était aussi de haute stature, il n’avait pourtant pas la carrure des hommes du Nord avec lesquels l’élémentaire était plus familier. D’autres détails trahissaient sa différence de nature, que ce soit dans son visage ou de multiples autres éléments. C’était probablement trop pour qu’il s’agisse de la même espèce de bipède.
Néanmoins, un autre détail retint l’attention de Zéphyr. C’était la dague que portait l’inconnu. Il n’aurait su dire vraiment de quoi il s’agissait, mais elle irradiait d’une certaine… sympathie. S’il avait déjà vu d’autres armes ressemblantes plus ou moins à celle-ci, c’était bien la première fois qu’il avait cette sensation de familiarité, aussi la fixa il un instant avant que son regard ne se pose sur le visage de son interlocuteur, dont le discours l’apaisa un peu. En soi, il ne comprenait pas bien le concept d’harmonie avec la nature, mais s’il était considéré comme remplissant la condition sans le savoir, cela ne posait pas de problème au fond.
Ainsi, pour le moment, valait-il mieux ne pas bouger trop ici afin d’éviter un incident fâcheux. Certains bipèdes pouvaient s’avérer fort vindicatifs et si celui-ci s’avérait être plutôt dans de bonnes dispositions, ce ne serait possiblement pas le cas des autres qui habitaient ici.
Je comprends, merci, je resterai ici pour le moment.
L’inconnu le devint un peu moins en dévoilant son nom. Pour ce qui était des questions, en effet, les voilà qui fourmillaient maintenant dans la tête de l’élémentaire. Tout cela était si étrange et nouveau pour lui. D’un côté, celui qu’il venait de rencontrer semblait regorger de points communs avec les hommes qu’il avait pu voir ou rencontrer jusque-là, d’un autre côté, tout semblait aussi vouloir le faire diverger, que ce soit dans son apparence, son mode de vie ou même son attitude. Il y avait aussi cette curieuse dague qu’il portait et qui intriguait fort Zéphyr.
Je ne suis pas très savant, mais je répondrai à vos questions autant que je puis le faire.
L’élémentaire avait parlé en inclinant légèrement la tête en signe d’approbation. Triant un peu ses questions afin de commencer avec celles qui lui semblaient les plus pertinentes afin de ne pas l’assaillir sous un flot ininterrompu d’entrée de jeu. Après quoi il se lança.
Eh bien Anendreël qu’êtes-vous vous ? Vous ressemblez un peu aux humains de par-delà les montagnes, pourtant vous avez l’air vraiment différent.
Sans doute cela sonnait il un peu déplaisamment à des oreilles elfiques, mais la question avait pourtant été posée avec toute l’innocence du monde, le fait était que pour Zéphyr au sein de la vaste nature, les bipèdes se ressemblaient tous plus ou moins.
Je ne sais pas combien de temps va durer cette conversation, mais peut-être pourrions nous être plus à l’aise assis ?
Ce n’était pas comme s’il était vraiment fatigué, mais il serait plus agréable de discuter ainsi qu’en se regardant en chien de faïence à distance respectueuse. D’un autre côté, il trouverait étrange de l’asseoir seul quand l’autre continuerait à le regarder debout et à l’écart.
Néanmoins, un autre détail retint l’attention de Zéphyr. C’était la dague que portait l’inconnu. Il n’aurait su dire vraiment de quoi il s’agissait, mais elle irradiait d’une certaine… sympathie. S’il avait déjà vu d’autres armes ressemblantes plus ou moins à celle-ci, c’était bien la première fois qu’il avait cette sensation de familiarité, aussi la fixa il un instant avant que son regard ne se pose sur le visage de son interlocuteur, dont le discours l’apaisa un peu. En soi, il ne comprenait pas bien le concept d’harmonie avec la nature, mais s’il était considéré comme remplissant la condition sans le savoir, cela ne posait pas de problème au fond.
Ainsi, pour le moment, valait-il mieux ne pas bouger trop ici afin d’éviter un incident fâcheux. Certains bipèdes pouvaient s’avérer fort vindicatifs et si celui-ci s’avérait être plutôt dans de bonnes dispositions, ce ne serait possiblement pas le cas des autres qui habitaient ici.
Je comprends, merci, je resterai ici pour le moment.
L’inconnu le devint un peu moins en dévoilant son nom. Pour ce qui était des questions, en effet, les voilà qui fourmillaient maintenant dans la tête de l’élémentaire. Tout cela était si étrange et nouveau pour lui. D’un côté, celui qu’il venait de rencontrer semblait regorger de points communs avec les hommes qu’il avait pu voir ou rencontrer jusque-là, d’un autre côté, tout semblait aussi vouloir le faire diverger, que ce soit dans son apparence, son mode de vie ou même son attitude. Il y avait aussi cette curieuse dague qu’il portait et qui intriguait fort Zéphyr.
Je ne suis pas très savant, mais je répondrai à vos questions autant que je puis le faire.
L’élémentaire avait parlé en inclinant légèrement la tête en signe d’approbation. Triant un peu ses questions afin de commencer avec celles qui lui semblaient les plus pertinentes afin de ne pas l’assaillir sous un flot ininterrompu d’entrée de jeu. Après quoi il se lança.
Eh bien Anendreël qu’êtes-vous vous ? Vous ressemblez un peu aux humains de par-delà les montagnes, pourtant vous avez l’air vraiment différent.
Sans doute cela sonnait il un peu déplaisamment à des oreilles elfiques, mais la question avait pourtant été posée avec toute l’innocence du monde, le fait était que pour Zéphyr au sein de la vaste nature, les bipèdes se ressemblaient tous plus ou moins.
Je ne sais pas combien de temps va durer cette conversation, mais peut-être pourrions nous être plus à l’aise assis ?
Ce n’était pas comme s’il était vraiment fatigué, mais il serait plus agréable de discuter ainsi qu’en se regardant en chien de faïence à distance respectueuse. D’un autre côté, il trouverait étrange de l’asseoir seul quand l’autre continuerait à le regarder debout et à l’écart.
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❝ Let me tell you what I wish I’d known, when I was young and dreamed of glory: You have no control, who lives, who dies, who tells your story ❞Image :
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Anendreël Findabaer
Dans la Quiétude du Bois Sacré
C’était un étrange jeune homme, pour sûr, mais il devenait de plus en plus sympathique à mes yeux. Il parlait simplement, sans enjoliver ses phrases de mille qualificatifs ou apartés et avec toute l'honnêteté qu’il possédait. Qualité que n’ont pas mes semblables les elfes, moi y compris. Nous avons trop tendance à abuser de notre longue vie pour rendre nos discussions interminables. Bousculer ce genre d’habitudes n'était pas pour me déplaire. Je songeai alors qu’il serait amusant de jouer ce tour à ma mère. Dans le temps, il n’y avait pas plus doué qu’elle pour broder ses phrases à l’infini et elle aimait que ses interlocuteurs en fassent de même. Les réponses courtes et directes la laissaient dans un état de stupeur. Mais je m’égare.
Zéphyr répondit le plus simplement possible à ma proposition, acceptant de se prêter au jeu que je lui avais suggéré. Pendant qu’il me donnait le change, j’envoyai en un geste un petit oiseau d’arcane, animé par la sorcellerie. C’était la méthode privilégiée pour communiquer avec mes pairs quand je n’avais pas le choix ou que je ne pouvais pas faire le déplacement moi-même. Le message transmis était on ne peut plus simple : “Nous avons un invité de marque. Veillez à ce qu’il ne lui arrive rien. Pensez à prévenir les prêtresses, même si elles sont sans aucun doute déjà au courant.” J’avais fait mon geste sans me cacher, mon but n’était pas d’intimider ou d’effrayer l’étranger arrivé quelques minutes plus tôt à peine.
C’est de lui que j’entendis parler pour la première fois des humains. L’époque de la colonisation du grand Méridiem par ton peuple était encore à un bon siècle dans le futur. Je savais tout de même de quelles montagnes il parlait. Depuis l’orée du Bosquet, elles découpaient l’horizon nord et ouest en véritables dents de scie. Je n’avais réfléchi à la possibilité qu’une autre espèce si similaire et pourtant différente de la mienne existait dans un autre coin de ce monde. C’est le sort de tout le monde de se croire exceptionnel dans l’ignorance du reste de l’univers, j’en ai bien peur. Puisque Zéphyr avait accepté de jouer le jeu, je lui répondis avec la même franchise.
« Mon peuple s’est donné le nom “d'Elfe”, mais c’est la première fois que je dois me présenter comme tel. Puisque tu ne sembles pas t’inclure avec ces “humains”, je peux supposer que tu n’en es pas un. »
Il suggéra de s'asseoir avant de poursuivre la discussion. En guise de réponse, je lâchai Rossignol qui se mit à tomber, pointe la première, vers la terre. D’un petit sifflement de ma part, la dague se secoua dans l’air et vint s’immobiliser à une petite distance du sol à l’horizontale. Croisant mes pieds, je me laissai descendre pour me poser en tailleur. Désormais plus confortable pour continuer, je posais à mon tour ma question.
« Parle-moi un petit peu de ces humains. Je suis assez jeune - seulement quatre cents ans - mais je n’ai pas le souvenir que les érudits de mon peuple connaissent ces humains. Tu dis qu’ils me ressemblent, je suis curieux de savoir ce qui nous sépare. »
Zéphyr répondit le plus simplement possible à ma proposition, acceptant de se prêter au jeu que je lui avais suggéré. Pendant qu’il me donnait le change, j’envoyai en un geste un petit oiseau d’arcane, animé par la sorcellerie. C’était la méthode privilégiée pour communiquer avec mes pairs quand je n’avais pas le choix ou que je ne pouvais pas faire le déplacement moi-même. Le message transmis était on ne peut plus simple : “Nous avons un invité de marque. Veillez à ce qu’il ne lui arrive rien. Pensez à prévenir les prêtresses, même si elles sont sans aucun doute déjà au courant.” J’avais fait mon geste sans me cacher, mon but n’était pas d’intimider ou d’effrayer l’étranger arrivé quelques minutes plus tôt à peine.
C’est de lui que j’entendis parler pour la première fois des humains. L’époque de la colonisation du grand Méridiem par ton peuple était encore à un bon siècle dans le futur. Je savais tout de même de quelles montagnes il parlait. Depuis l’orée du Bosquet, elles découpaient l’horizon nord et ouest en véritables dents de scie. Je n’avais réfléchi à la possibilité qu’une autre espèce si similaire et pourtant différente de la mienne existait dans un autre coin de ce monde. C’est le sort de tout le monde de se croire exceptionnel dans l’ignorance du reste de l’univers, j’en ai bien peur. Puisque Zéphyr avait accepté de jouer le jeu, je lui répondis avec la même franchise.
« Mon peuple s’est donné le nom “d'Elfe”, mais c’est la première fois que je dois me présenter comme tel. Puisque tu ne sembles pas t’inclure avec ces “humains”, je peux supposer que tu n’en es pas un. »
Il suggéra de s'asseoir avant de poursuivre la discussion. En guise de réponse, je lâchai Rossignol qui se mit à tomber, pointe la première, vers la terre. D’un petit sifflement de ma part, la dague se secoua dans l’air et vint s’immobiliser à une petite distance du sol à l’horizontale. Croisant mes pieds, je me laissai descendre pour me poser en tailleur. Désormais plus confortable pour continuer, je posais à mon tour ma question.
« Parle-moi un petit peu de ces humains. Je suis assez jeune - seulement quatre cents ans - mais je n’ai pas le souvenir que les érudits de mon peuple connaissent ces humains. Tu dis qu’ils me ressemblent, je suis curieux de savoir ce qui nous sépare. »
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Zéphyr
Zéphyr écouta avec un intérêt non feint la réponse de celui qui lui faisait face. Ainsi, il n’avait jamais rencontré d’autre espèce capable de communiquer auparavant… Ce devait être étrange de se retrouver ainsi, un peu comme seul au monde… Enfin, après tout, pour eux, c’était différent : ils étaient tout un peuple apparemment, ils étaient donc seuls ensemble, ce qui semblait déjà nettement moins cruel.
Après cela, l’élémentaire vit l’étrange dague s’animer, lui faisant à nouveau ressentir une curieuse sensation. Plus il se concentrait sur elle, plus elle lui semblait familière, comme si elle avait avec lui… un air de famille ?
Toujours était il que son hôte avait accepté son invitation et qu’il s’assit donc lui aussi. Pour ce faire, il étendit ses ailes vers l’arrière, les laissant reposer sur le sol comme l’aurait fait une vaste cape après les avoir étirées avec bonheur.
Quatre cent ans me paraissent déjà un âge respectable… Les humains ne l’atteignent pas, en l’occurrence de ce que j’ai pu observer. Pour le reste, même si je suis loin d’être un spécialiste à leur sujet, je dirais qu’ils ont des traits plus grossiers, ils sont un peu plus grands et nettement plus larges de carrure.
L’élémentaire avait un air songeur, tâchant de fouiller sa mémoire pour rassembler la faible somme d’informations qu’il avait réussi à glaner jusque là sur ces fameux humains.
Leurs maisons ne ressemblent pas du tout à ça non plus. Ils préfèrent construire des abris de bois et de pierre dans les plaines et au bord des rivières.
Ce faisant, il avait fait un petit geste balayant la forêt autour de lui. Ce qui lui fit venir une nouvelle question à savoir comment faisait-il en cas de pluie, la forêt n’offrant pour cela qu’un abri assez lacunaire, mais sans doute n’était ce pas le plus intéressant, et mieux valait ne pas gâcher inutilement ses questions. Un nouvel instant de réflexion fit jaillir une question qui lui semblait bien plus judicieuse sur l’instant.
Comment vous occupez votre temps ?
C’était autant de la curiosité envers cette espèce qu’il ne connaissait pas qu’une information qui pourrait lui être utile à lui. Après tout si 500 ans était jeune, alors les elfes devaient trouver à s’occuper bien plus longtemps que les humains et ils devaient donc avoir compiler une grande expérience dans le divertissement. Enfin, c’était la théorie, du moins. Ses yeux brillaient à nouveau de curiosité, une partie de sa tête continuant à chercher ce qu’il pourrait bien demander ensuite.
Après cela, l’élémentaire vit l’étrange dague s’animer, lui faisant à nouveau ressentir une curieuse sensation. Plus il se concentrait sur elle, plus elle lui semblait familière, comme si elle avait avec lui… un air de famille ?
Toujours était il que son hôte avait accepté son invitation et qu’il s’assit donc lui aussi. Pour ce faire, il étendit ses ailes vers l’arrière, les laissant reposer sur le sol comme l’aurait fait une vaste cape après les avoir étirées avec bonheur.
Quatre cent ans me paraissent déjà un âge respectable… Les humains ne l’atteignent pas, en l’occurrence de ce que j’ai pu observer. Pour le reste, même si je suis loin d’être un spécialiste à leur sujet, je dirais qu’ils ont des traits plus grossiers, ils sont un peu plus grands et nettement plus larges de carrure.
L’élémentaire avait un air songeur, tâchant de fouiller sa mémoire pour rassembler la faible somme d’informations qu’il avait réussi à glaner jusque là sur ces fameux humains.
Leurs maisons ne ressemblent pas du tout à ça non plus. Ils préfèrent construire des abris de bois et de pierre dans les plaines et au bord des rivières.
Ce faisant, il avait fait un petit geste balayant la forêt autour de lui. Ce qui lui fit venir une nouvelle question à savoir comment faisait-il en cas de pluie, la forêt n’offrant pour cela qu’un abri assez lacunaire, mais sans doute n’était ce pas le plus intéressant, et mieux valait ne pas gâcher inutilement ses questions. Un nouvel instant de réflexion fit jaillir une question qui lui semblait bien plus judicieuse sur l’instant.
Comment vous occupez votre temps ?
C’était autant de la curiosité envers cette espèce qu’il ne connaissait pas qu’une information qui pourrait lui être utile à lui. Après tout si 500 ans était jeune, alors les elfes devaient trouver à s’occuper bien plus longtemps que les humains et ils devaient donc avoir compiler une grande expérience dans le divertissement. Enfin, c’était la théorie, du moins. Ses yeux brillaient à nouveau de curiosité, une partie de sa tête continuant à chercher ce qu’il pourrait bien demander ensuite.
[an -600] Dans la quiétude du bois sacré [pv Anendreël]