Bienvenue sur Nymlerith
COntextE
Voilà vingt ans que les dieux demeurent silencieux. Même le Père de l'Aube, cette immense montagne qui dominait Nymlerith et dont le fanal illuminait les cieux, s'est éteint. Depuis lors, le monde est en proie aux conflits. Pourtant, une lueur d'espoir semble renaître avec l'apparition de nouveaux légataires de l'Œil Divin. On raconte qu'un porteur qui serait capable de gravir le Père de l'Aube pourrait atteindre une forme de divinité. Pourquoi pas vous ?
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Voici les liens vers les annexes du forum. Comme nous sommes encore en pleine phase de travaux, ne soyez pas surpris si certaines sections vous redirigent vers la page du Compendium, tandis que d'autres mènent directement aux annexes. Nous avons estimé qu'il serait plus pratique pour vous de commencer à naviguer dès maintenant, même si certains éléments sont encore en cours de finalisation.
une visite de courtoisie matinale [Ft Seris]
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[POPULAIRE IV : Continent] [Magicien]
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{"prez":"https://mirrorofmagic.forumactif.com/t242-a-letat-de-nature-l-ho","oeilDivin":"9"}Sindrahis Ludarel
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Sindrahis Ludarel
La nuit se mourrait doucement sur le morne contrée alors qu’un petit groupe se faufilait en silence dans les ruelles étroites de Lucarion. Quatre personnes à l’équipement dépareillé, portant arme et quelques pièces d’armure dont l’entretien minutieux le disputait à l’âge vénérable, ainsi qu’une autre, à leur tête, vêtue d’une tenue assez élégante mais n’offrant guère de protection que contre le vent. Les quatre, eux, portaient également la broche en forme de lune, distinctive de la garde d’agent.
La petite compagnie avance rapidement, regardant de temps à autre un étrange oiseau bleuté qui semble leur ouvrir le chemin.
Ce n’était pas dans les habitudes de Sindrahis de participer à ce genre d’évènements, néanmoins, il ne s’agissait pas, a priori, d’un criminel ordinaire, sans quoi il aurait laissé la garde d’argent faire son œuvre sans s’en soucier.
S’il y avait bien une chose qu’il tenait en horreur (une parmi d’autres en réalité, mais cela figurait tout de même en bonne place), c’était qu’un de ceux qui avait dévoué leurs maigres moyens à tâcher de faire de cette terre un endroit plus juste ne le paye au prix fort. C’était là la raison qui l’avait décidé à prendre les choses en mains pour cette fois, avec le fait d’éviter que ce genre de chose ne puisse se reproduire, au moins cette fois ci.
Les informations dont il disposait à cet instant pointaient vers un guerrier, sans doute talentueux mais dépourvu de magie. Dans ces conditions, les quelques atouts dont il disposait lui-même pourraient probablement suffire à gérer la situation sans mettre trop en danger les valeureux qui l’accompagnaient.
L’oiseau se posa sur le toit d’une triste masure au toit pauvrement rafistolé avant de pencher légèrement la tête. L’elfe fit rapidement le tour de la demeure, étudiant la configuration des lieux, avant d’indiquer aux quatre autres ce qu’il attendait d’eux. Deux gardes avec des lances restèrent un peu en retrait, tandis que deux autres avec des masses se mirent de part et d’autre de la porte. Le sorcier inspecta un instant le bois d’un autre âge qui semblait presque supplier d’obtenir l’autorisation de s’effondrer sous son propre poids avant que, d’une incantation, il ne vienne briser le bois au niveau du loquet, repoussant sèchement le reste de la porte pour l’ouvrir.
Il franchit le seuil d’un pas souple, prêt à réagir en cas de besoin, le geste répété maintes fois, prêt à s’exécuter pour frapper celui dont tout ce qu’il savait à cet instant était qu’il représentait un danger.
Monsieur, je ne saurai que trop vivement vous inviter à vous rendre sans faire d’histoire, sans quoi nous passerons simplement tous un moment un peu plus déplaisant et vous, le premier, soyez en assuré.
Cela avait été dit sur un ton froid et tranquille, malgré la situation. Était-ce de l’assurance ? Une simple habitude de rester calme sous la pression ? Un simple masque pour que la chose paraisse aussi inéluctable que possible ? Difficile à dire, mais probablement un mélange de tout cela.
La petite compagnie avance rapidement, regardant de temps à autre un étrange oiseau bleuté qui semble leur ouvrir le chemin.
Ce n’était pas dans les habitudes de Sindrahis de participer à ce genre d’évènements, néanmoins, il ne s’agissait pas, a priori, d’un criminel ordinaire, sans quoi il aurait laissé la garde d’argent faire son œuvre sans s’en soucier.
S’il y avait bien une chose qu’il tenait en horreur (une parmi d’autres en réalité, mais cela figurait tout de même en bonne place), c’était qu’un de ceux qui avait dévoué leurs maigres moyens à tâcher de faire de cette terre un endroit plus juste ne le paye au prix fort. C’était là la raison qui l’avait décidé à prendre les choses en mains pour cette fois, avec le fait d’éviter que ce genre de chose ne puisse se reproduire, au moins cette fois ci.
Les informations dont il disposait à cet instant pointaient vers un guerrier, sans doute talentueux mais dépourvu de magie. Dans ces conditions, les quelques atouts dont il disposait lui-même pourraient probablement suffire à gérer la situation sans mettre trop en danger les valeureux qui l’accompagnaient.
L’oiseau se posa sur le toit d’une triste masure au toit pauvrement rafistolé avant de pencher légèrement la tête. L’elfe fit rapidement le tour de la demeure, étudiant la configuration des lieux, avant d’indiquer aux quatre autres ce qu’il attendait d’eux. Deux gardes avec des lances restèrent un peu en retrait, tandis que deux autres avec des masses se mirent de part et d’autre de la porte. Le sorcier inspecta un instant le bois d’un autre âge qui semblait presque supplier d’obtenir l’autorisation de s’effondrer sous son propre poids avant que, d’une incantation, il ne vienne briser le bois au niveau du loquet, repoussant sèchement le reste de la porte pour l’ouvrir.
Il franchit le seuil d’un pas souple, prêt à réagir en cas de besoin, le geste répété maintes fois, prêt à s’exécuter pour frapper celui dont tout ce qu’il savait à cet instant était qu’il représentait un danger.
Monsieur, je ne saurai que trop vivement vous inviter à vous rendre sans faire d’histoire, sans quoi nous passerons simplement tous un moment un peu plus déplaisant et vous, le premier, soyez en assuré.
Cela avait été dit sur un ton froid et tranquille, malgré la situation. Était-ce de l’assurance ? Une simple habitude de rester calme sous la pression ? Un simple masque pour que la chose paraisse aussi inéluctable que possible ? Difficile à dire, mais probablement un mélange de tout cela.
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{"prez":"https://mirrorofmagic.forumactif.com/t292-seris-saleh-don-t-fucking-bark-if-you-can-t-fucking-bite","oeilDivin":"0"}Seris Saleh
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Seris Saleh
Une visite de courtoisie matinale
La Haine
C’est ce qui surgit lorsqu’on nous ravit tout ce que l’on aime
La Haine
C’est comme un tourbillon de violence suprême
Qui nous pousse aux violences les plus extrêmes
La Haine
Oh que je vous hais
Ce monde ? je n’ai jamais eu envie de le sauver
Je m’amuse juste à tous vous voir
Crever
C’est ce qui surgit lorsqu’on nous ravit tout ce que l’on aime
La Haine
C’est comme un tourbillon de violence suprême
Qui nous pousse aux violences les plus extrêmes
La Haine
Oh que je vous hais
Ce monde ? je n’ai jamais eu envie de le sauver
Je m’amuse juste à tous vous voir
Crever
Tu n’avais cessé de nourrir ta haine. Tu n’avais pas mérité cette peine. Mais enfin, tout ça, c’est parce que tu as été faible. C’est ta défaite, qui t’a conduit sur cet îlot minable.
Cette vérité, tu ne pouvais pas la supporter. Après des années à te battre, à lutter ! Après des années à apprendre, t’améliorer !
Ce n’était pas assez.
Ce ne sera jamais assez.
Alors tu t'étais promis, que tu allais tous les surpasser.
Tu n'as pas attendu, avant de chercher les ennuis. Tout prétexte était bon, pour te faire des ennemis.
Tu étais juste un chien enragé. Tu avais juste besoin de mordre et de griffer. Tu avais juste besoin d’une cible à frapper, à défaut d’avoir devant toi les coupables à blâmer.
Sauf que tu commençais vraiment à être dangereux. Peut-on te blâmer ? Après tout, tu as grandi en apprenant tous les crimes les plus honteux.
Quelle question. Bien sûr qu'on peut te blâmer. Après tout, c’est toi qui l’as cherché.
Tu n’es donc même pas étonné lorsque devant toi se trouve un groupe armé.
Sindrahis
Monsieur, je ne saurai que trop vivement vous inviter à vous rendre sans faire d’histoire, sans quoi nous passerons simplement tous un moment un peu plus déplaisant et vous, le premier, soyez en assuré.
Tu laisses tomber le corps de l’homme que tu venais d’assomer. Un homme chez qui tu as fait irruption illégalement. Mais peut-on vraiment dire pour autant que tu as violé la loi ? Alors que la plupart des gens ici sont les pires des scélérats ?
Mais celui qui te fait face est différent. Tout, dans son allure jusque dans son accoutrement, t’indique qu’il est quelqu’un de plus important. Malheureusement, tu ne t’es jamais vraiment tenu au courant. Et puis, pour être honnête, pion ou roi, tu t’en fous carrément.
Tu les hais tous également.
Tu lui adresses donc un sourire qui montre à quel point tu es arrogant.
Seris
Vraiment ? Maintenant, vous avez piqué ma curiosité. Je serai plus que ravi de voir ça.
Et tu étais sincère : tu n’attendais vraiment que ça.
Tu saisis alors ton épée. Ce n’est pas ton arme de prédilection, mais tu n’avais rien trouvé de mieux en ces terres désolées. L’homme de tête était entouré de quatre gardes. Tu te rues d’abord sur l’un des hommes à la masse : leur portée était plus courte et leur arme plus lourde, tu avais l’avantage de la rapidité. De plus, c’était une arme que tu avais déjà utilisé. Tu te doutais de la manière dont il allait l’utiliser.
Tu attends qu’il essaye de te porter un coup pour l’esquiver, et riposter avec un coup latéral. Derrière toi, tu entends son camarade arriver, et tu pousses ton premier adversaire vers lui pour qu’il se prenne le coup à ta place. Tu profites de son choc d'avoir blessé son propre camarade pour te faufiler à ses côtés et le blesser au flanc. Tu le repousses ensuite d’un coup de pied, avant d’adresser un regard arrogant à l’homme aux cheveux blancs.
Seris
Êtes-vous leur chef ? Car je ne m’intéresse pas aux pions.
Tu voulais savoir ce que valaient ceux de Lucarion. Tu voulais savoir si les chefs de cette prison étaient vraiment capables d'actions. Alors, fixant le bleu, tu te rues sur lui, arme en avant.
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Sindrahis Ludarel
Bien loin de l’attitude qu’il aurait jugée raisonnable, c’est-à-dire se rendre, ou du moins faire semblant en attendant une opportunité pour frapper et tenter de leur fausser compagnie. Sa réaction fut tout autre, un sourire goguenard et le voilà qui se rut sur un des gardes que son peu d’expérience martial rend vulnérable.
Dans le chaos d’un corps à corps, Sindra préfère éviter d’intervenir directement au risque de faire plus de dégâts lui-même qu’il ne pourrait en éviter. Il ne reste pas inactif pour autant. S’il n’a que peu combattu lui-même, il n’en a pas moins une bonne expérience des affrontements et de la stratégie. Ses yeux détaillent le comportement de l’inconnu alors qu’il blesse les deux gardes, les mettant, au moins temporairement, hors combat. Et lorsque l’homme aux yeux d’améthyste se retourne vers Sindrahis, celui-ci n’affiche sur ses traits aucune autre émotion que lorsqu’il est entré dans la masure. À peine ses yeux trahissent-ils une colère froide vis-à-vis de celui qui vient de blesser les gardes. Sa main gauche est tendue vers son adversaire alors qu’il répond à sa question d’une voix posée.
En effet, c’est moi qui décide ici.
En soi, la question ne semble avoir que peu d’importance aux yeux de l’elfe. Néanmoins, si elle lui donne l’occasion de focaliser l’attention de l’inconnu sur lui, elle demeure une opportunité qu’il se doit de saisir.
Alors que celui-ci se jette sur lui, le sorcier attend un instant, prononçant à demi-voix une incantation alors qu’un portail vient s’ouvrir soudainement face au jeune homme, débouchant directement face à un mur. Un bruit métallique se fait entendre alors que la lame heurte la pierre, sans doute suivi assez rapidement par son porteur, pris dans son élan.
Sindrahis n’attend pas de le savoir, en effet, si sa cible n’avait aucune raison de savoir où elle allait déboucher, il le savait, et d’un autre mouvement, il lance une épine vers là où il devrait se trouver désormais, alors qu’Altaïr entre silencieusement dans la pièce en profitant de la confusion du combat.
Tu es bien arrogant pour une petite frappe…
Un vague mépris est apparu sur les traits de l’elfe, dont il est difficile de savoir s’il est feint ou non. Dans les deux cas, l’elfe évalue à nouveau la situation, concentré sur son adversaire, alors que les deux lanciers se sont positionnés en encadrement de la porte, prêts à se défendre mutuellement s’il venait à approcher.
Les doigts de Sindra s’agitent légèrement en même temps que ses lèvres alors qu’il s’apprête à un nouvel assaut.
Dans le chaos d’un corps à corps, Sindra préfère éviter d’intervenir directement au risque de faire plus de dégâts lui-même qu’il ne pourrait en éviter. Il ne reste pas inactif pour autant. S’il n’a que peu combattu lui-même, il n’en a pas moins une bonne expérience des affrontements et de la stratégie. Ses yeux détaillent le comportement de l’inconnu alors qu’il blesse les deux gardes, les mettant, au moins temporairement, hors combat. Et lorsque l’homme aux yeux d’améthyste se retourne vers Sindrahis, celui-ci n’affiche sur ses traits aucune autre émotion que lorsqu’il est entré dans la masure. À peine ses yeux trahissent-ils une colère froide vis-à-vis de celui qui vient de blesser les gardes. Sa main gauche est tendue vers son adversaire alors qu’il répond à sa question d’une voix posée.
En effet, c’est moi qui décide ici.
En soi, la question ne semble avoir que peu d’importance aux yeux de l’elfe. Néanmoins, si elle lui donne l’occasion de focaliser l’attention de l’inconnu sur lui, elle demeure une opportunité qu’il se doit de saisir.
Alors que celui-ci se jette sur lui, le sorcier attend un instant, prononçant à demi-voix une incantation alors qu’un portail vient s’ouvrir soudainement face au jeune homme, débouchant directement face à un mur. Un bruit métallique se fait entendre alors que la lame heurte la pierre, sans doute suivi assez rapidement par son porteur, pris dans son élan.
Sindrahis n’attend pas de le savoir, en effet, si sa cible n’avait aucune raison de savoir où elle allait déboucher, il le savait, et d’un autre mouvement, il lance une épine vers là où il devrait se trouver désormais, alors qu’Altaïr entre silencieusement dans la pièce en profitant de la confusion du combat.
Tu es bien arrogant pour une petite frappe…
Un vague mépris est apparu sur les traits de l’elfe, dont il est difficile de savoir s’il est feint ou non. Dans les deux cas, l’elfe évalue à nouveau la situation, concentré sur son adversaire, alors que les deux lanciers se sont positionnés en encadrement de la porte, prêts à se défendre mutuellement s’il venait à approcher.
Les doigts de Sindra s’agitent légèrement en même temps que ses lèvres alors qu’il s’apprête à un nouvel assaut.
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