Bienvenue sur Nymlerith
COntextE
Voilà vingt ans que les dieux demeurent silencieux. Même le Père de l'Aube, cette immense montagne qui dominait Nymlerith et dont le fanal illuminait les cieux, s'est éteint. Depuis lors, le monde est en proie aux conflits. Pourtant, une lueur d'espoir semble renaître avec l'apparition de nouveaux légataires de l'Œil Divin. On raconte qu'un porteur qui serait capable de gravir le Père de l'Aube pourrait atteindre une forme de divinité. Pourquoi pas vous ?
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Astarion - Forgé dans les Abysses
Mirror of Magic :: Compendium :: Constellations :: Fiches de personnage :: Fiches validées :: Vagabonds
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Tous les chemins mènent à la même fin.Image :
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{"prez":"https://mirrorofmagic.forumactif.com/t261-astarion-forge-dans-le","oeilDivin":"4"}Astarion
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Astarion
Fiche de présentation
Astarion
Âge
Inconnus. D'apparence, Astarion à l'air d'avoir dans les environs de 25 ans.
Genre
Homme
Race
Elementaire Dendro - Piégé dans une enveloppe physique, semblable à un demi-elfe, ou à un Meridien aux traits fins.
Faction
Vagabonds
Métier
Chaman
Potentiel désiré
1,000
Œil divin
Elementaire - Dendro
Étiquette de départ (uniquement si aucun œil divin)
---
Feat
Jujutsu Kaisen - Gojou Satoru - Astarion
Pour une aide à la visualisation : Honkai Star Rail - Achéron - La Dame faite de Blanc, de Rouge et de Noir.
Codes du réglement
Description physique
Combien de temps ? Une seconde ? Une heure ? Un mois ? Dix ans ? L’obscurité surnaturelle s’écoulait au travers toi, tel un fleuve tranquille suivant l’inexorable nid de cette rivière éternelle. Le froid se confondait avec ta peau, dessinant des contours informes, dont les spécificités s’érodaient peu à peu, telle la roche face à la force tranquille de l’eau. Est-ce que tout cela avait une importance ? Tout s’écoulait, inévitablement, jusque dans cet infini gouffre. Où t’enfonçais-tu dans les abysses ? Le temps, l’espace, l’individualité. Dans cet océan fait de noir, de rouge, et de blanc…
Que te restait-il, si ce n’est le désir de t’éveiller de ce cauchemar éternel ?
Des griffes de givre t’extirpèrent de cette douce léthargie. L’étreinte morbide fit vaciller la flamme de volonté de l’ombre, qui, à la lueur de son regard, reprenait forme distincte.
« … »
L’ingénue resta muette. Ou était-ce toi, qui n’écoutais plus ? Dans le vacarme constant de la vie, avais-tu pris, ne serait-ce qu’un instant, le temps d’écouter véritablement ton prochain ? La glace s’attarda sur ce qui semblait être tes oreilles. Du silence, naquit le bruit. Un bruissement distinctif d’une pluie rejoignant la mer.
« Nous y sommes. La vie est un fardeau que seule la mort nous déleste. »
Une voix douce, lente, chaleureuse. Un ton semblable à celui de deux amants. Le froid se transforma en douce chaleur. Et de ses mains, elle forgea ses cheveux d’un argent laiteux, presque blanc. Tel un orfèvre travaillant sur son œuvre, la Dame fait de Blanc, de Rouge et de Noir, détaillait les traits du corps de cette âme esseulée.
Un homme. Grand. Un corps sculpté tel une statue dans du marbre. Chaque trait le rapprochant un peu plus de la perfection qu’est l’imperfection humaine. L’imperfection du vivant. Pourtant, la matière était aussi malléable que de l’argile. Svelte il serait. Svelte il demeurerait. Parfaitement en équilibre, entre puissance et finesse. La Dame forgea ensuite le bas de cette ombre, lui donnant des jambes capables de le mouvoir, et de lui faire sentir tout le poids de l’existence. Chaque mouvement dessinerait une grâce surnaturelle et morbide, rappelant son origine, donnant à la danse vivante, nommée vulgairement démarche, une once d’irréel.
Tel l’artiste dessinant les contours avant de s’attarder sur les détails, son regard plongea dans la pâleur, qui donnait au tout un air presque immatériel. Un teint laiteux, presque de porcelaine, car seul le contour avait été dessiné. La pluie battante frappait ta peau. Peu à peu, l’engourdissement léthargique de ton réceptacle laissait place à la dissociation de chaque goutte.
Elle entama alors la suite de son œuvre, comme le second acte, lui offrant ainsi tout l’essentiel pour vivre, sauf une chose.
Son doigt aussi aiguisé qu’un scalpel forgeant la chair, elle s’attarda sur les traits du visage. Des traits fins, presque elfiques, dont chaque courbure se retrouvait lissée. Lorsqu’elle dessina les lèvres, le froid humide se faufila dans cet interstice, dessinant progressivement une langue, t’offrant la précieuse « parole ». Mais qu’est-ce qu’un organe dénué d’âme si ce n’est qu’un vulgaire bout de chair ?
« La parole est d’argent, mais le silence est d’or. Est-ce un cadeau, ou la désolation que je t’offre ? »
Les sens se brouillaient dans ce corps dont l’odeur rappelait l’encens et le chrysanthème. Une odeur subtile, et agréable, rappelant l’herbe fraîchement coupée. Un parfum doux, mentholée, qui remontait à ton nez. Est-ce que tu… Respirais ?
Le dernier cadeau, et le plus précieux, furent tes yeux. D’un bleu clair, éclatant, brillant de multiples éclats et d’intensité, dansant comme l’onde au clair d’une lune argentée. Il était aisé de s’y perdre, tant il dansait comme la flamme dans le feu. Est-ce à cela, que ressemblait l’abîme ? Un endroit d’une beauté étrange, attirant désespérément celui qui s’y plonge vers le fond ?
« Parfaitement imparfait. Comme tu le disais. Mais est-ce que c’est réellement ce que tu voulais ? Par-delà les apparences… Une carcasse vide reste une carcasse vide. »
Que te restait-il, si ce n’est le désir de t’éveiller de ce cauchemar éternel ?
Des griffes de givre t’extirpèrent de cette douce léthargie. L’étreinte morbide fit vaciller la flamme de volonté de l’ombre, qui, à la lueur de son regard, reprenait forme distincte.
« … »
L’ingénue resta muette. Ou était-ce toi, qui n’écoutais plus ? Dans le vacarme constant de la vie, avais-tu pris, ne serait-ce qu’un instant, le temps d’écouter véritablement ton prochain ? La glace s’attarda sur ce qui semblait être tes oreilles. Du silence, naquit le bruit. Un bruissement distinctif d’une pluie rejoignant la mer.
« Nous y sommes. La vie est un fardeau que seule la mort nous déleste. »
Une voix douce, lente, chaleureuse. Un ton semblable à celui de deux amants. Le froid se transforma en douce chaleur. Et de ses mains, elle forgea ses cheveux d’un argent laiteux, presque blanc. Tel un orfèvre travaillant sur son œuvre, la Dame fait de Blanc, de Rouge et de Noir, détaillait les traits du corps de cette âme esseulée.
Un homme. Grand. Un corps sculpté tel une statue dans du marbre. Chaque trait le rapprochant un peu plus de la perfection qu’est l’imperfection humaine. L’imperfection du vivant. Pourtant, la matière était aussi malléable que de l’argile. Svelte il serait. Svelte il demeurerait. Parfaitement en équilibre, entre puissance et finesse. La Dame forgea ensuite le bas de cette ombre, lui donnant des jambes capables de le mouvoir, et de lui faire sentir tout le poids de l’existence. Chaque mouvement dessinerait une grâce surnaturelle et morbide, rappelant son origine, donnant à la danse vivante, nommée vulgairement démarche, une once d’irréel.
Tel l’artiste dessinant les contours avant de s’attarder sur les détails, son regard plongea dans la pâleur, qui donnait au tout un air presque immatériel. Un teint laiteux, presque de porcelaine, car seul le contour avait été dessiné. La pluie battante frappait ta peau. Peu à peu, l’engourdissement léthargique de ton réceptacle laissait place à la dissociation de chaque goutte.
Elle entama alors la suite de son œuvre, comme le second acte, lui offrant ainsi tout l’essentiel pour vivre, sauf une chose.
Le cœur manquait.
Son doigt aussi aiguisé qu’un scalpel forgeant la chair, elle s’attarda sur les traits du visage. Des traits fins, presque elfiques, dont chaque courbure se retrouvait lissée. Lorsqu’elle dessina les lèvres, le froid humide se faufila dans cet interstice, dessinant progressivement une langue, t’offrant la précieuse « parole ». Mais qu’est-ce qu’un organe dénué d’âme si ce n’est qu’un vulgaire bout de chair ?
« La parole est d’argent, mais le silence est d’or. Est-ce un cadeau, ou la désolation que je t’offre ? »
Les sens se brouillaient dans ce corps dont l’odeur rappelait l’encens et le chrysanthème. Une odeur subtile, et agréable, rappelant l’herbe fraîchement coupée. Un parfum doux, mentholée, qui remontait à ton nez. Est-ce que tu… Respirais ?
Le dernier cadeau, et le plus précieux, furent tes yeux. D’un bleu clair, éclatant, brillant de multiples éclats et d’intensité, dansant comme l’onde au clair d’une lune argentée. Il était aisé de s’y perdre, tant il dansait comme la flamme dans le feu. Est-ce à cela, que ressemblait l’abîme ? Un endroit d’une beauté étrange, attirant désespérément celui qui s’y plonge vers le fond ?
« Parfaitement imparfait. Comme tu le disais. Mais est-ce que c’est réellement ce que tu voulais ? Par-delà les apparences… Une carcasse vide reste une carcasse vide. »
Description psychologique
La dame récupéra avec une rare délicatesse le « cœur » de la créature gisante face à elle. Ses yeux, dont la couleur vermeille éclairait l’endroit tel un phare dans la nuit, fixait l’objet d’un regard empli d’une certaine mélancolie.
« Je sais… » murmura-t-elle, alors que ta propre gorge se serrait à ses mots, sans que tu ne puisses comprendre pourquoi.
« En premier, l’amour. La gentillesse. La compassion. L’être pur que tu étais. »
Une chaleur intense parcourra ton corps. Le bas de ton ventre brûlait d’une douce incandescence, alors que des bruits distinctifs d’un battement s’emballant résonnaient dans tout ton être. Chacun de tes sens s’éveillait, sans jamais pouvoir trouver une raison quelconque à ces ressentis. Oui. Tu comprenais vaguement. Tu étais quelqu’un aimant la vie. Amoureux de chaque jour. Et aimé en retour. Epicure aurait pu être ton nom… Profitant des merveilles et des cadeaux du quotidien. Mais d’ailleurs, quel était ton nom ? Tu l’avais perdu. Mais dans cet amour infini que tu ressentais, est-ce que cela avait encore un sens, de recevoir un nom ? Est-ce que, juste cet instant, ne se suffisait pas à lui-même ?
L’émerveillement enfantin… Un rire espiègle… Tout cela résonnait en toi, embellissant cette flamme intérieure. Était-ce là, la raison même de cette volonté qui ne pouvait mourir ?
« Mais vint la perte, et la trahison. La frontière entre l’amour et la haine n’est pas plus épaisse que le voile qui sépare la vie de la mort. »
Tout s’arrêta brusquement. La perte brutale t’arracha un hurlement de douleur atroce, alors que tu subissais cette inexorable chute. Une descente aux enfers. La douce chaleur intérieure, figée un instant par la peur, éclata par l’étincelle de la perte, et devint un brasier brûlant, électrifiant chaque cellule de ta peau. La tension envahit ton corps, tandis que ta gorge se serra. Une haine, écrasante, terrifiante, dévorante, n’ayant comme seul but l’anéantissement. L’humanité que tu avais tant aimée était devenue soudainement un sentiment étranger. Seul le feu de la destruction, se nourrissant des braises de la vengeance, brûlait en toi. Une soif insatiable de pouvoir, de domination, d’extermination. La rage de vaincre cet « ordre » si profondément et injustement établis.
La cruauté, la violence et la vengeance. Une douleur dévastatrice, prête à s’abattre sur le monde entier. Peut-être, finalement, était-ce ça, qui t’animait à revenir. Car personne n’avait suffisamment payé le prix de cette trahison.
« Et ensuite, vint la mélancolie… Le désespoir. »
Lorsqu’un feu s’arrête de brûler, il ne reste que des cendres. Et c’était cela qui restait ici… Une immense terre fait de cendre et d’absence. On dit que l’inverse de l’amour est la haine, mais en vérité, c’est l’indifférence. C’est cette sensation, d’errer sans fin et sans but sur une immensité consumée qui t’envahissait. La mélancolie de retrouver l’ancien temps, le désespoir de ne connaître que ce goût cendreux dans ta bouche le reste de ton « existence ». Une fatigue incommensurable, que seul le repos éternel pourrait guérir.
Dans un mouvement habile, la Dame implanta ce cœur bien trop lourd dans ta poitrine. Étais-tu donc condamné à connaître ce fardeau sans jamais pouvoir l’expliquer ? À subir sans jamais être, une quête qui n’avait aucun sens par l’absence d’une histoire qui saurait justifier ces émotions qui apparaissaient irréconciliable ?
« Je sais… » murmura-t-elle, alors que ta propre gorge se serrait à ses mots, sans que tu ne puisses comprendre pourquoi.
« En premier, l’amour. La gentillesse. La compassion. L’être pur que tu étais. »
Une chaleur intense parcourra ton corps. Le bas de ton ventre brûlait d’une douce incandescence, alors que des bruits distinctifs d’un battement s’emballant résonnaient dans tout ton être. Chacun de tes sens s’éveillait, sans jamais pouvoir trouver une raison quelconque à ces ressentis. Oui. Tu comprenais vaguement. Tu étais quelqu’un aimant la vie. Amoureux de chaque jour. Et aimé en retour. Epicure aurait pu être ton nom… Profitant des merveilles et des cadeaux du quotidien. Mais d’ailleurs, quel était ton nom ? Tu l’avais perdu. Mais dans cet amour infini que tu ressentais, est-ce que cela avait encore un sens, de recevoir un nom ? Est-ce que, juste cet instant, ne se suffisait pas à lui-même ?
L’émerveillement enfantin… Un rire espiègle… Tout cela résonnait en toi, embellissant cette flamme intérieure. Était-ce là, la raison même de cette volonté qui ne pouvait mourir ?
« Mais vint la perte, et la trahison. La frontière entre l’amour et la haine n’est pas plus épaisse que le voile qui sépare la vie de la mort. »
Tout s’arrêta brusquement. La perte brutale t’arracha un hurlement de douleur atroce, alors que tu subissais cette inexorable chute. Une descente aux enfers. La douce chaleur intérieure, figée un instant par la peur, éclata par l’étincelle de la perte, et devint un brasier brûlant, électrifiant chaque cellule de ta peau. La tension envahit ton corps, tandis que ta gorge se serra. Une haine, écrasante, terrifiante, dévorante, n’ayant comme seul but l’anéantissement. L’humanité que tu avais tant aimée était devenue soudainement un sentiment étranger. Seul le feu de la destruction, se nourrissant des braises de la vengeance, brûlait en toi. Une soif insatiable de pouvoir, de domination, d’extermination. La rage de vaincre cet « ordre » si profondément et injustement établis.
La cruauté, la violence et la vengeance. Une douleur dévastatrice, prête à s’abattre sur le monde entier. Peut-être, finalement, était-ce ça, qui t’animait à revenir. Car personne n’avait suffisamment payé le prix de cette trahison.
« Et ensuite, vint la mélancolie… Le désespoir. »
Lorsqu’un feu s’arrête de brûler, il ne reste que des cendres. Et c’était cela qui restait ici… Une immense terre fait de cendre et d’absence. On dit que l’inverse de l’amour est la haine, mais en vérité, c’est l’indifférence. C’est cette sensation, d’errer sans fin et sans but sur une immensité consumée qui t’envahissait. La mélancolie de retrouver l’ancien temps, le désespoir de ne connaître que ce goût cendreux dans ta bouche le reste de ton « existence ». Une fatigue incommensurable, que seul le repos éternel pourrait guérir.
Dans un mouvement habile, la Dame implanta ce cœur bien trop lourd dans ta poitrine. Étais-tu donc condamné à connaître ce fardeau sans jamais pouvoir l’expliquer ? À subir sans jamais être, une quête qui n’avait aucun sens par l’absence d’une histoire qui saurait justifier ces émotions qui apparaissaient irréconciliable ?
Histoire
« L’Histoire… »
La Dame faite de Blanc, de Noir et de Rouge récupéra le cerveau, siège de la conscience et des mémoires, au creux de sa main. La clef pour comprendre ton existence. La clef pour comprendre la raison du pourquoi toutes ces souffrances…
« Toutes les histoires commencent par une naissance… Mais celle-ci commence par une mort. »
La dame t’enserra dans ses bras, son corps épousant le tien. Sa douce chaleur réchauffant ton corps froid. Sa douce voix murmurant à ton oreille.
« Ne te mets pas en quête de la vérité, pour trouver le sens de ton existence. Vie simplement. Profite de cette chance donnée. Puisses-tu ne jamais rechercher la raison, mais trouver la paix dans l’irraisonnable jouissance de l’existence quotidienne.
Apporte la paix à ceux qui n’ont pu la trouver. Apporte le repos éternel aux âmes perdues dans l’errance d’un monde qui ne leur appartient plus, car tu en as le pouvoir. Profite de ces rencontres imprévues, des joies des liens avec l’autre… Et trouve l’amour. Ne recherche pas ce qui est perdu, trouve ce qui te conviens.
Je ne te donnerai que ton nom... Astarion. »
Elle t’embrassa le front. L’éclat de ton regard s’éveilla de nouveau, reprenant vie. L’incompréhension se lisant sur ton visage, tu observais le tien avec une fascination. Elle était là. Elle était belle. Elle existait. Tu touchais sa peau, sous cette pluie battante. Tu ressentais sa présence. Et tu t’enfonçais. Son regard vermeil plongé dans ton regard azuré, l’espace entre vos corps se faisant de plus en plus grand. Tu plongeais, où tu t’élevais, mais jamais tu ne cessais de la fixer. Jusqu’à sombrer dans les ténèbres de l’inconscience.
La dame se releva. Elle tourna le regard vers l’ombre difforme venu d’un autre monde.
« Je sais ce que tu veux. Je sais que tu te demandes pourquoi je ne lui ai pas offert ses souvenirs. La curiosité est humaine. Elle est l’une des nombreuses raisons de l’évolution. »
Elle se tourna en face de toi. Oui. Toi, qui observais cette scène depuis le début de sa création.
« Tu veux savoir. Mais as-tu réellement envie d’entendre cette réponse ? La frustration de ne pas connaître n’est-elle pas préférable à l’ignoble vérité ? »
Elle soupira. Son souffle froid frôla ta nuque, alors qu’elle posait sa main sur ton épaule.
« Notre histoire commence bien longtemps avant notre ère. Plusieurs millénaires, peut-être ? Le temps est une notion vague lorsqu’on l’on vis sous les affres de l’immortalité. Elle débute par l’existence d’une âme blanche, touchée par la « grâce des dieux ». Un être fait d'énergie pure, prêt à offrir à tous la grâce de son existence.
Tous ceux croisant sa route connaissaient l'abondance. Une âme capable de faire pousser nourriture, guérir les blessures du corps, comme de l’esprit. Une âme généreuse, partageant son don avec quiconque en avait le besoin, si bien que certains l’ayant aperçu lui auraient donné des ailes. Un ange. Une bénédiction de Dieu. Un être appartenant au cycle même de la nature.
Un jour, une autre âme croisa sa route. Et ils tombèrent profondément amoureux l’un de l’autre. Si bien que l’âme blanche, répondît que son don lui venait de cet amour, à ceux qui lui posait curieusement la question.
Tout cela aurait pu finir avec ce don, transmis aux générations futures, pour une vie douce et pleine d’abondance.
Mais qu’est-ce que l’abondance, si ce n’est ce dont on a besoin ?
Pourquoi se contenter d’une abondance collective, alors que l’on pourrait obtenir l’opulente richesse ?
C’est ainsi que la trahison vint. Un simple mensonge. Un faux appel à l’aide. Une tromperie si simple, mais diaboliquement efficace. Les deux amants ainsi attrapés furent emprisonnés, puis attaché et exposé lors d’un « rite », face à un soleil éclipsé par la lune. Un sacrifice pour « rendre » aux Dieux leur « don », avec celui qui avait reçu son amour.
Malgré les suppliques aux Dieux d’arrêter cette folie, ils exécutèrent cette sentence injuste. L’Amour, égorgé, son sang nourrissant le sceau où l’âme blanche était maintenue captive. Le hurlement d’horreur d’un amour assassiné, déchirant le voile séparant la mort de la vie. Des mots, maudissant tous les êtres participants à ce cruel rituel.
Puis vint le poignard, s’abattant sur l’âme blanche. Son sang se mêlant à celui de son amour, sous le regard de la foule, jubilant de recevoir l’abondance et la vie éternelle. Des essences s'entremêlant, dans une danse de mort et de souffrance.
Sens-tu, le regard des gens à qui tu avais tendu la main, se réjouir de ta propre mort ?
Mais la mort ne vint pas pour lui. Il fut ramené. Différent. Son essence, distordue.
Animé par une soif de sang, l’ambition brûlante de revoir l’être aimé, de vaincre la mort.
Pendant des siècles, il tua, apporta la maladie, usa de rites terrifiant sur ceux qui l’avait trahi et leurs descendances pour espérer revoir l’être tant désiré.
Sans jamais connaître le succès.
Sauf lorsqu’il décida de se sacrifier pour faire revenir le disparu.
Et l’autre revint. Réincarné. Se remémorant peu à peu son ancienne vie.
Suivant le même chemin.
Encore et encore.
Éternellement.
Voilà, le sens de cette existence maudite.
Une quête sans fin, de deux êtres, ni-vivants, ni-morts, cherchant à se retrouver.
Un vide qui ne se comble que le temps d’une fraction de seconde dans cette immense éternité.
Sais-tu qu’est-ce qui est le plus cruel dans tout cela ?
C’est que l’on se souvient au moment de la mort véritable de l’autre.
C’est pourquoi je lui souhaite une autre voie. C’est pourquoi je ne lui ai pas offert ses souvenirs. Pour nous offrir une chose puissante et précieuse...»
La Dame posa délicatement sa main sur la tienne. De son autre main, elle ouvrit une ombrelle, et t’invita à la suivre.
« Maintenant viens. Je vais accomplir une dernière fois mon rôle. Je vais te guider, au travers de cette bruine de désespoir, vers ta dernière demeure. Ainsi, tu trouveras, peut-être, enfin le repos… »
La Dame faite de Blanc, de Noir et de Rouge récupéra le cerveau, siège de la conscience et des mémoires, au creux de sa main. La clef pour comprendre ton existence. La clef pour comprendre la raison du pourquoi toutes ces souffrances…
« Toutes les histoires commencent par une naissance… Mais celle-ci commence par une mort. »
La dame t’enserra dans ses bras, son corps épousant le tien. Sa douce chaleur réchauffant ton corps froid. Sa douce voix murmurant à ton oreille.
« Ne te mets pas en quête de la vérité, pour trouver le sens de ton existence. Vie simplement. Profite de cette chance donnée. Puisses-tu ne jamais rechercher la raison, mais trouver la paix dans l’irraisonnable jouissance de l’existence quotidienne.
Apporte la paix à ceux qui n’ont pu la trouver. Apporte le repos éternel aux âmes perdues dans l’errance d’un monde qui ne leur appartient plus, car tu en as le pouvoir. Profite de ces rencontres imprévues, des joies des liens avec l’autre… Et trouve l’amour. Ne recherche pas ce qui est perdu, trouve ce qui te conviens.
Je ne te donnerai que ton nom... Astarion. »
Elle t’embrassa le front. L’éclat de ton regard s’éveilla de nouveau, reprenant vie. L’incompréhension se lisant sur ton visage, tu observais le tien avec une fascination. Elle était là. Elle était belle. Elle existait. Tu touchais sa peau, sous cette pluie battante. Tu ressentais sa présence. Et tu t’enfonçais. Son regard vermeil plongé dans ton regard azuré, l’espace entre vos corps se faisant de plus en plus grand. Tu plongeais, où tu t’élevais, mais jamais tu ne cessais de la fixer. Jusqu’à sombrer dans les ténèbres de l’inconscience.
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La dame se releva. Elle tourna le regard vers l’ombre difforme venu d’un autre monde.
« Je sais ce que tu veux. Je sais que tu te demandes pourquoi je ne lui ai pas offert ses souvenirs. La curiosité est humaine. Elle est l’une des nombreuses raisons de l’évolution. »
Elle se tourna en face de toi. Oui. Toi, qui observais cette scène depuis le début de sa création.
« Tu veux savoir. Mais as-tu réellement envie d’entendre cette réponse ? La frustration de ne pas connaître n’est-elle pas préférable à l’ignoble vérité ? »
Elle soupira. Son souffle froid frôla ta nuque, alors qu’elle posait sa main sur ton épaule.
« Notre histoire commence bien longtemps avant notre ère. Plusieurs millénaires, peut-être ? Le temps est une notion vague lorsqu’on l’on vis sous les affres de l’immortalité. Elle débute par l’existence d’une âme blanche, touchée par la « grâce des dieux ». Un être fait d'énergie pure, prêt à offrir à tous la grâce de son existence.
Tous ceux croisant sa route connaissaient l'abondance. Une âme capable de faire pousser nourriture, guérir les blessures du corps, comme de l’esprit. Une âme généreuse, partageant son don avec quiconque en avait le besoin, si bien que certains l’ayant aperçu lui auraient donné des ailes. Un ange. Une bénédiction de Dieu. Un être appartenant au cycle même de la nature.
Un jour, une autre âme croisa sa route. Et ils tombèrent profondément amoureux l’un de l’autre. Si bien que l’âme blanche, répondît que son don lui venait de cet amour, à ceux qui lui posait curieusement la question.
Tout cela aurait pu finir avec ce don, transmis aux générations futures, pour une vie douce et pleine d’abondance.
Mais qu’est-ce que l’abondance, si ce n’est ce dont on a besoin ?
Pourquoi se contenter d’une abondance collective, alors que l’on pourrait obtenir l’opulente richesse ?
C’est ainsi que la trahison vint. Un simple mensonge. Un faux appel à l’aide. Une tromperie si simple, mais diaboliquement efficace. Les deux amants ainsi attrapés furent emprisonnés, puis attaché et exposé lors d’un « rite », face à un soleil éclipsé par la lune. Un sacrifice pour « rendre » aux Dieux leur « don », avec celui qui avait reçu son amour.
Malgré les suppliques aux Dieux d’arrêter cette folie, ils exécutèrent cette sentence injuste. L’Amour, égorgé, son sang nourrissant le sceau où l’âme blanche était maintenue captive. Le hurlement d’horreur d’un amour assassiné, déchirant le voile séparant la mort de la vie. Des mots, maudissant tous les êtres participants à ce cruel rituel.
Puis vint le poignard, s’abattant sur l’âme blanche. Son sang se mêlant à celui de son amour, sous le regard de la foule, jubilant de recevoir l’abondance et la vie éternelle. Des essences s'entremêlant, dans une danse de mort et de souffrance.
Sens-tu, le regard des gens à qui tu avais tendu la main, se réjouir de ta propre mort ?
Mais la mort ne vint pas pour lui. Il fut ramené. Différent. Son essence, distordue.
Animé par une soif de sang, l’ambition brûlante de revoir l’être aimé, de vaincre la mort.
Pendant des siècles, il tua, apporta la maladie, usa de rites terrifiant sur ceux qui l’avait trahi et leurs descendances pour espérer revoir l’être tant désiré.
Sans jamais connaître le succès.
Sauf lorsqu’il décida de se sacrifier pour faire revenir le disparu.
Et l’autre revint. Réincarné. Se remémorant peu à peu son ancienne vie.
Suivant le même chemin.
Encore et encore.
Éternellement.
Voilà, le sens de cette existence maudite.
Une quête sans fin, de deux êtres, ni-vivants, ni-morts, cherchant à se retrouver.
Un vide qui ne se comble que le temps d’une fraction de seconde dans cette immense éternité.
Sais-tu qu’est-ce qui est le plus cruel dans tout cela ?
C’est que l’on se souvient au moment de la mort véritable de l’autre.
C’est pourquoi je lui souhaite une autre voie. C’est pourquoi je ne lui ai pas offert ses souvenirs. Pour nous offrir une chose puissante et précieuse...»
L’espoir.
La Dame posa délicatement sa main sur la tienne. De son autre main, elle ouvrit une ombrelle, et t’invita à la suivre.
« Maintenant viens. Je vais accomplir une dernière fois mon rôle. Je vais te guider, au travers de cette bruine de désespoir, vers ta dernière demeure. Ainsi, tu trouveras, peut-être, enfin le repos… »
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{"prez":"","oeilDivin":""}Fille du Crépuscule
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Fille du Crépuscule
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Les amants maudits, toujours un plaisir.
Tu es validé !
J'aime beaucoup la thématique des personnages qui alternent, qui essaient de rendre à l'autre sa vie... Je suis curieux de là où Astarion pourrait aller avec ça. Se souvenir, finalement, mais respecter sa volonté ? Peut être que la Dame a déjà été ressucitée sans souvenir aussi, et que malgré tout, la boucle continue ? Ca laisse plein de questions en suspens, donc plein de possibilités d'évolution, c'est vraiment très intéressant.
Bienvenue à toi sur Mirror of Magic.
Penses à faire ta fiche technique pour pouvoir combattre librement, sinon, tu peux aussi très bien rechercher des partenaires pour tes premières aventures. Mais c'est toujours mieux avec la fiche technique, ça donne plus de libertés concernant tes capacités et puis...
Tu as un gain de potentiel avec cette validation !
Ainsi tu commences l'aventure avec 1000 points de Potentiel !
Bravo, et bon shopping pour tes étiquettes !
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Astarion - Forgé dans les Abysses