Bienvenue sur Nymlerith
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Voilà vingt ans que les dieux demeurent silencieux. Même le Père de l'Aube, cette immense montagne qui dominait Nymlerith et dont le fanal illuminait les cieux, s'est éteint. Depuis lors, le monde est en proie aux conflits. Pourtant, une lueur d'espoir semble renaître avec l'apparition de nouveaux légataires de l'Œil Divin. On raconte qu'un porteur qui serait capable de gravir le Père de l'Aube pourrait atteindre une forme de divinité. Pourquoi pas vous ?
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Tourisme sous l'oeil du Serpent [PV Eren]
Mirror of Magic :: Le Continent de Nym :: Les Landes de Meridiem :: Le Bras du Père :: Les Quais Mizutsune
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Sakuya Asano
Tourisme sous l'oeil du Serpent
Suite du RP : Les Graines de la Révolte
La Kuroïte n’était pas réellement ce qu’elle prétendait être, face au brigand homme-bête. Quand bien même elle soit au plus près du regard du serpent, elle craignait toujours de voir ce dernier se poser sur elle suspicieusement. Mener une existence factice qui pouvait être découverte à tout moment, ce n’était pas vraiment ce que la jeune femme des îles considérait une activité relaxante. Mais elle y était bien obligée et dans toute sa paranoïa, il faudrait bien qu’elle se résolve à accorder sa confiance au Khan. A se dire que toutes les garanties obtenues en son propre nom et non pour le bénéfice d’Eiji n’étaient pas des manœuvres. Ces sourires, cette confiance affichée par le Qalishi, étaient sûrement aussi vrais que ceux dont se fendait la demoiselle. Là était tout le paradoxe entre ce qu’elle voulait croire de bon cœur et ce que sa raison pensait insuffisant. Pour cette fois, car elle ne l’a plus fait aveuglément depuis trop longtemps, elle n’écouterait que son cœur.
« Bien, c’est avec plaisir que je vous ferai découvrir la cité portuaire ! Je serais une bien mauvaise hôte si je ne vous raccompagnais pas, tout du moins.. »
La délégation des sables, visiblement pressée de quitter le luxueux hôtel, aura devancé la lame Princière le temps qu’ils n’acceptent son offre. Soucieuse de marquer sa nouvelle étiquette de guide touristique, Sakuya jugera bon de reprendre la tête de ce groupe soudé autour de leur monarque. Ce sera fait sans presser le pas, bien qu’un imperceptible coup de pouce Electro lui fasse adopter une allure inégalable, semblant passer comme une brise en périphérie du quatuor qu’elle inviterait à la suivre, sertie de son plus beau sourire. Nul doute que s’il se voulait innocent et convivial, le fait que la demoiselle semble passer l’éponge sur la prouesse qu’elle vient de réaliser le rendrait suspect.
Sans plus s’épandre en paroles, la bugeisha leur ouvrirait les portes de la salle de banquet dont ils sortiraient repus. A nouveau, elle les guidera à travers un couloir qui serait exempt de rangées de domestiques prêts à exaucer le moindre souhait formulé par un lever d’auriculaire. Et de façon assez cérémonielle, la grande porte du lieu de séjour serait ouverte aux Qalishi qui découvriraient une rue bien plus animée qu’auparavant. La présence de leur caravane n’en est pas l’unique motif. Bien sûr, ces soieries occidentales ont attisé l’intérêt des locaux. Mais si la place fourmille présentement, c’est bien grâce aux nombreux marchands qui ont dressé leur étal au cœur. de la cité portuaire.
Sur les quais, la façon de commercer était un peu plus discrète que dans la capitale de l’archipel. Ici, aucun tenancier n’haranguait une clientèle désintéressée. Cependant, le moindre regard dirigé sur des marchandises voyait leur vendeur les encenser auprès des curieux. Parmi la multitude, on distinguait un joaillier voisin du présentoir d’un tanneur Halogien à droite. A gauche, un vendeur de spiritueux de l’archipel partageait sa passion avec un confrère propriétaire de terres viticoles continentales. L’assemblée du désert pourrait témoigner de la diversité ethnique présente en Mizutsune, tant commerciale que touristique. Or, ces étals ne constituaient que la part la plus publique des marchandises vendues sur les quais. Un peu plus en retrait, sans être à l’écart pour autant, se tenaient les stands servant indirectement de relais avec les Huit. En ce jour, l’armement côtoierait un business plus sinistre, des silhouettes reposant dans des cages, poings libres mais chevilles alourdies, au cas ou l’idée de génie de limer leurs barreaux traverserait leur esprit. Les quatre Qalishi trouveraient sans doute une certaine familiarité dans ce type de commerce. L’émissaire avait jugé bon de les guider ici directement afin qu’ils témoignent de la réalité de Kuro. Eren tout particulièrement, verrait de ses propres yeux félins ce qu’aspire à changer la Lame.
« Voyez, ces braves gens… ont eu le malheur de ne pas naître aisés. Leur présence entre ces barreaux peut signifier qu’ils n’ont su rembourser la somme empruntée aux fidèles des Princes. Ou bien s’agit-il de simples marchandises échangées entre les Huit pour taire des incidents diplomatiques, ou bien en divers dédommagements. Je suis curieuse, Jeune Roi, de savoir si votre société d’origine fonctionne ainsi ? Sentez-vous libre de leur offrir une relative liberté, mais j’aimerais avant tout vous montrer autre chose.»
Laissant la réponse de l’homme-bête couler dans son esprit, elle dirigera naturellement la troupe vers le vendeur d’armes non loin, qui était bien évidemment un forgeron au service des Fujiwara. Ce bon vieux Yamashiro était incontestablement l’un des piliers du commerce Kuroïte en Mizutsune. De plus, il était l’un des rares à connaître la Princesse sous son véritable jour. C’est pourquoi il ne sera qu’à moitié surpris de la voir arriver en compagnie d’hommes qu’il devinera importants compte tenu de leur apparence. Le forgeron savait déjà pourquoi sa régente amenait cette délégation ici, et se contentera de demeurer stoïque derrière son comptoir. La jeune femme de l’archipel, elle, indiquera les armes disponibles à la vente d’un geste gracieux, invitant le quatuor à les essayer. De la dague à la hallebarde, de la rapière à la hache, en passant par la masse d’armes, reposait sous le regard des Qalishi un arsenal des plus diversifiés, témoignant du talent exceptionnel du vénérable.
« Messieurs, afin de vous laisser une impression actualisée sur les armes que vous aurez à disposition, permettez moi de vous inviter à essayer celle de votre choix. Ce cher Yamashiro ici présent est l’un de nos meilleurs fabricants, mais soyez assurés que votre livraison sera de qualité égale à ses œuvres. Ne vous souciez pas du prix, considérez cela comme un cadeau que je vous fait. »
Restait à savoir si tous ses invités seraient intéressés par de telles marchandises dans l’immédiat. L’elfe, particulièrement, faisait naître ce doute dans l’esprit de la jeune fleur. Quoiqu’il en soit, un espace était à disposition des nouveaux clients du forgeron afin de pouvoir expérimenter dans de plus amples mouvements, avec des mannequins faits en divers matériaux. De la paille a l’acier en passant par le bois, les armes à poudre étaient le seul armement absent des créations de Yamashiro.
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PyroEren Ulankhan
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Eren Ulankhan
TOURISME SOUS L'OEIL DU SERPENT
Ft. Sakuya Asano
La délégation de Qalish, en sortant de l'hôtel avec leur guide, semble d'un coup beaucoup plus détendue, toute la pression s'envolant avec la brise de la cité portuaire, loin avec leurs soucis, les affaires étaient terminées, c'était l'heure de se détendre.
On dirait presque une bande d'écoliers en voyage scolaire, le groupe se dispersant bien vite un peu partout. Le jeune noble Karaman restait loin derrière la guide sans jamais la quitter, traînant derrière pour observer les jardins et la verdure de la ville comme si il était un jardinier, chose un peu étrange à voir venant d'un homme du pays du sable. Et pourtant, on peut voir une certaine passion dans la façon dont il manipule les pétales et feuilles des plantes, son œil doré pouvant sembler même expert aux yeux d'un non initié. Ses deux soleil brillent alors quand ils arrivent au cœur du marché, chaque étal de fleuriste étant pris d'assaut par celui-ci.
Le peintre lui, clairement un maître dans son art, virevolte bien plus loin que le reste du groupe. Lui s'intéresse aussi aux plantes régionales mais bien plus superficiellement, son observation de la ville se voulant plus globale que précise. C'était un tout qu'il cherchait à capturer dans un petit carnet à la couverture de cuire, dessinant frénétiquement des croquis avec sa plume enchantée. Chaque petit recoin de rue, toit un peu exotique à ses yeux ou même la simple échoppe de nouille était passé au crible sous son regard d'artiste. Ce genre de paysage était rare à voir pour lui, autant en profiter pour amasser le plus d'image possible pour ses futures œuvres. Qu'elle était sa surprise quand il découvrit que comme l'Oasis, Mizutsune était un havre multiculturel, dans une teinte différente. De quoi ravir le peintre qui s'était mis à dessiner les portraits de tout ceux qui n'étaient pas lambda à ses yeux.
L'armure faussement muette quant-à-elle fait vigie. Son regard lupin observe avec un air protecteur chacun des membres, même le Khan et Asano mais surtout les deux jeunes hommes qui s'étaient éloignés. Dans une telle foule, alors que la ville était aussi pleine de vie, tout pouvait se passer à ses yeux. Ce n'était pas sa première fois ici vu les coup d'œil rapide et discrets qu'il pouvait jetés à certains coins de rues à première vu vide, guettant chaque endroit où l'on pouvait potentiellement soit les atteindre soit les espionner.
Eren était détendu, un grand sourire sur son minois. Il suivait bien sagement sa guide, désireux d'en connaître plus sur cette ville qu'il avait tout autant visité que son garde du corps d'acier. Ses billes albâtres se glissaient avec curiosité un peu partout dans la ville, tendant une oreille à chaque marchand qui l'accostait et à chaque étal où les bijoux brillaient, une vraie pie.
Après une minute de réflexion où l'homme-bête se mordait presque jusqu'au sang la lèvre inférieure, une fois devant le marchand, il rétorque à la question;
Eren
L'esclavagisme est commun en Qalish. Ce n'est pas le moteur de l'économie mais plus un signe de richesse, ceux qui en détiennent le plus sont donc dans les plus hautes strates de notre société. Les faibles et endettés, comme ici, perdent aisément leur humanité pour devenir des objets. Et je participe à ce commerce, mon Aaron par exemple étant un esclave que j'ai libéré.
Il pointe du nez le petit elfe peinte qui continuait de découvrir un peu plus loin le marché, insouciant.
Eren
J'ai vécu toute ma vie dans ce système, c'est juste normal pour moi que les faibles deviennent des objets si ils n'ont rien à apporter. Mais dans un autre sens, moi qui suit un amoureux de la liberté, je peux trouver ça parfois quelque peu aberrant.
Dit-il avec un peu d'hésitation dans la voix, Eren n'ayant jamais vraiment réfléchi au côté philosophique et moral de l'esclavagisme. Pas qu'il n'en avait rien à faire, il essayait simplement de ne pas remettre ne cause maintenant, tout de suite, quelque chose qui semblait de l'ordre du naturel et de la logique pour lui et un grand nombre de monde, aussi horrible que la pratique est. C'était plutôt l'heure au pan-pan qu'à la réflexion, vu le magnifique étal d'arme qui se dévoilait maintenant sous ses yeux une fois la question répondue.
Lentement, Héron se rapprochait, son comparse peintre n'étant pas le moins au monde intéressé par l'armement, même pour son aspect artistique. Les trois autres, c'était une autre histoire.
Tout de suite, le colosse d'acier vient saisir les diverses lances et hallebardes présentes, faisant exactement la taille de ces armes d'hast. D'une main, il s'amuse à venir piquer les mannequins avec une allonge effrayante, pouvant sûrement tenir à distance n'importe qui qui ne maîtrisait pas le combat à distance.
Le disciple et le maître eux, s'intéressaient plutôt aux sabres présents, l'élève prenant un sabre classique pendant que l'autre prenait un sabre plutôt imposant, du type nodachi. Tout deux commencent à s'entraîner à la maitrise de ces lames dont la maîtrise semblait être tout autre chose que les sabres de Qalish.
Eren
J'ai toujours eu de la curiosité pour l'art martial des kuroïtes. J'ai affronté très peu de vos compatriotes mais je fut à chaque fois surpris, si ce n'est pas carrément désarçonner de les voir combattre.
Adresse-t-il à sa guide sans pour autant la regarder, sa mire braquée sur la cible en face de lui pendant qu'il assène des coups rapide mais quelques peu maladroit avec son énorme sabre.
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Sakuya Asano
Tourisme sous l'Œil du Serpent
De l’autel au stand du forgeron, la troupe s’était considérablement dispersée, sous le regard d’une guide touristique qui aurait pu rappeler son groupe à l’ordre si elle avait conservé le même formalisme qu’auparavant. Au lieu de cela, elle laissa la délégation s’enquérir des commerçants à même de les intéresser. A vrai dire, l’envoyée princière n’imaginait pas réussir à tenir en laisse quatre guerriers d’une nation étrangère de sa seule autorité, qui se limitait actuellement aux obligés Kuroïtes. Elle serait alors surprise de voir le Jeune Roi demeurer à sa suite au lieu d’explorer l’immense marché.
Les deux lames révolutionnaires côte à côte, il paraissait alors évident pour la demoiselle que le messager du désert ne s’éloignerait pas non plus. Enfin, d’un retrait offrant toute l’expertise de sa vigie martiale, le colosse lupin surveillait les arrières d’un groupe dont la Fujiwara aurait pu assurer seule la sécurité. En un sens, sa seule présence dissuaderait certainement les ennemis des bandits de s’en prendre à eux. Elle devait pourtant reconnaître que les ennemis de son cousin, particulièrement les plus idiots, seraient moins susceptibles de l’agresser avec un argument de plus de deux mètres pour une large centaine de kilos de muscles à ses côtés.
Quoiqu’il en soit, avec ce qui est ressorti de leur entrevue, la demoiselle n’aurait pu songer à meilleur moyen que de retrouver l’attention de la troupe qu’en leur offrant l’opportunité de se défouler. L’effet fut immédiat et d’une efficacité inattendue sur la quasi-totalité de la délégation Qalishi. Mais ou étais l’elfe.. ? Oh, la Kuroïte le remarquera assez aisément, occupé à se perdre dans une contemplation du paysage offert plutôt que des richesses, à proprement parler, vendues. Qui irait bien agresser un peintre éphèbe dans un comptoir commercial ? Certains hommes du Gouverneur souhaitant se complaire dans le zèle sans doute. Ne serait-ce pas là une occasion d’être confrontée à cet électron libre que de remettre sa soldatesque au pas ? Dans un sourire coupable, la bretteuse espérait presque qu’Aaron soit victime d’un contrôle au faciès ou autre immoralité qui n’aurait pas sa place dans l’Ordre tel qu’elle souhaitait l’établir dans son archipel.
Pour l’heure toutefois, elle avait encore trois invités à escorter. La sentinelle du désert avait entre temps porté son dévolu, de manière parfaitement attendue et non surprenante, sur les armes d’hast. La stature du guerrier trouvait alors toute sa rentabilité aux yeux de la bugeisha, tant sa garde, qui offrait pourtant de nombreux espaces à une combattante de proximité comme elle, semblait impénétrable. Son attention dérivera ensuite sur le messager et sur le souverain de ce dernier, s’exerçant avec des sabres bien différents de ceux que forgent les artisans des sables. La rapidité de leur escrime, en tant que novices des lames de Kuro, force tout de même le respect de la jeune fleur. Naturellement, elle prêtera plus d’attention envers celui qu’elle suppose le plus expérimenté de cette paire.
« Vos confrontations avec mes pairs ont dû échapper à tout schéma établi, n’est-ce pas ? Je connais peu de choses de l’ancien régime, mais je sais que notre noblesse d’armes s’enorgueillissait de nombreuses familles rivalisant entre elles sur l’originalité de leur escrime. Le nombre et la taille des lames permettent une variété insoupçonnée de combinaisons. Moi-même n’en manie qu’une, mais certains Maîtres ont jadis popularisé de puissants mouvements à deux lames. L’on peut aussi trouver de plus extravagants individus en rajoutant une dans leur mâchoire… »
Elle ne put retenir un rictus en se remémorant le tout dernier guerrier qu’elle a évincé des prétendants au titre de Lame des Fujiwara.
« Mais vous ne me croirez sans doute pas si je vous parle de l’ancien garde du corps de mon Prince. Celui-ci s’évertuait à manier pas moins de huit wakizashi, des lames courtes, dans un style plus proche de la danse acrobatique que du combat. De l’aveu de mon Prince, c’est le meilleur épéiste sur lequel il n’ait jamais posé les yeux.. jusqu’à ce qu’un démon n’ait raison de lui. »
« vole comme un papillon, pique comme une abeille ! » est d’ailleurs une phrase empruntée à ce défunt par l’actuel Prince de l’arsenal, dont le règne a en quelque sorte mené la diversité des arts de la lame de l’archipel à leur extinction. La Princesse était sûrement l’une des trop rares bretteuses à s’aventurer hors des pratiques d’écoles pour tenter de personnaliser ses propres katas.
« Cela dit, vous me rendez curieuse ! L’un de nos produits guerriers à-t-il déjà réussi à mettre le grand Khan en difficulté, peut-être même à le défaire ? »
De la part d’une des plus fines lames de l’archipel, la question pouvait sembler suprématiste. Et afin de faire preuve d’honnêteté, Sakuya devrait avouer qu’il s’agit d’une partie de la motivation de sa curiosité. Néanmoins, elle serait sans doute tout aussi maladroite avec une pièce forgée à Qalish que le Bat-le-Désert ne l’est avec ce nodachi actuellement. Devrait-elle lui notifier, le conseiller ? Pas sans qu’il en fasse la demande en vérité. Mais la demoiselle n’aurait pas le temps d’entendre cette requête.
« Tiens donc, la chienne des Fujiwara supervise l’entraînement des bêtes des sables. »
Le commentaire, émanant d’un garde qui passait par là, n’échappa pas à son oreille tendue en permanence. Il fallait dire que le soldat ne s’était pas vraiment donné la peine d’être discret avant d’éclater de rire en compagnie d’un autre garde. Tenait-elle ici l’occasion de remettre une bleusaille à sa place afin de rencontrer le maréchal ? La simple lassitude exprimée d’un soupir aurait pu être une arme suffisante à accomplir ce dessein. Mais le binôme en patrouille décida d’exposer plus en détails la suite de leur ronde.
« Vous, le vieux, vous avez pas honte de refiler des armes à des étrangers quand on en manque déjà ? Regardez l’état de mon katana ! »
L’absence de tact dans la façon d’aborder le forgeron était palpable. Tout comme la fragilité du motif utilisé pour se faire offrir de nouvelles armes. L’affront fait par deux gueux à l’un de ses rares soutiens allait bien sûr être corrigé par la Princesse usurpant l’identité de Lame. Mais en aurait-elle seulement le temps quand le carnet de croquis de l’éphèbe reposait à la ceinture d’un des hommes de loi de façon ostentatoire ?
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Eren Ulankhan
TOURISME SOUS L'OEIL DU SERPENT
Ft. Sakuya Asano
Là où son disciple donnait l'impression d'avoir toujours maitrisé l'art du katana, le Khan avait déjà un peu plus de mal. Malgré son imposante carrure et sa montagne de muscle, il n'était pas tant habitué que ça à se battre à l'arme à deux mains, même une arme à deux mains aussi agile et légère que celle-ci. L'allonge était longue, il n'avait pas de bouclier pour pouvoir fluidement enchaîner les mouvements, c'était peu pratique tout ça ! Clairement, il va avoir besoin d'aide s'il veut utiliser efficacement l'arme.
Mais il n'y a pas que lui qui a besoin d'aide. Le colosse d'acier remarque instantanément le carnet à la ceinture du garde qui approche et commence à émettre un grognement sourd sous son casque, le son résonnant sur les parois de métal. Le molosse avait faillit à sa tâche, distrait par les armes scintillantes montrées sous son nez. Et maintenant d'un air menaçant, portant un Kukochi Yari d'une main, une sorte de vouge à la lame plus fine, il s'approche des gardes, prêt au combat.
Une main vient bien heureusement bloquer l'avancée de l'homme-bête courroucée, celle de son suzerain, mis à plat sur la plaque de son torse. Il n'a même pas besoin de d'appliquer un tant soit peu de force, pas besoin d'un duel entre un objet immuable et une force que l’on ne peut stopper. Son chef tape de son index le casque, signe qu'il faut l'enlever et l'homme bête l'enlève enfin, révélant sa gueule canine.
Samori
Mais enfin, Khan, ils ont-
Eren
Tais-toi, je le sais bien. Sauf qu'on est pas chez nous et que les types d'en face sont pas juste des miliciens, tu vois ?
Une gueule balafrée en plein dans l'arête de son museau, un regard sévère et sérieux, un pelage oscillant entre le gris et le blanc, la bête semble avoir vécu. Mais ça n'empêche pas Eren de venir saisir l'oreille de celui-ci comme si c'était un enfant, lui donnant une bonne leçon avant de tourner son regard vers les deux gardes. Pendant ce temps, l'anonyme qui avait enfin révélé son visage commençait à essayer de sentir la trace du petit elfe perdue, sa truffe s'activant tout de suite.
Eren relâche son limier, pose son nodachi là où il l'a trouvé et s'approche d'un air grandiloquant vers les gardes.
Eren
Allons messieurs ! Ce n'est pas la faute de ce bon marchand, voyez toutes les magnifiques armes sur cet étal. Si vous n'avez pas d'armes, prenez vous en à votre officier ou à celui qui vous dirige. Les armes, ça ne manque pas ici et je suis sûre qu'il serait ravit de vous vendre les meilleurs de tout Mizutsune.
Si Asano n'avait pas été là, aucun doute que le pillard n'aurait pas réagit ainsi. Déjà à l'intérieur, il bouillonne, une légère lueur rougeâtre étant visible dans sa pupille blanche, une braise naissante. Un mauvais pas un peu trop agressif de la part des gardes et sans aucun doute, il s'embrase. En préparation, Héron se place à ses côtés tandis que Samori est toujours en train re renifler l'air.
Avec un sourire un peu forcé, le Khan vient à regarder sa guide en cherche d'un peu d'aide, avant qu'il ne cède et qu'il réduise en bouillit les gardes qui ont OSÉS touché à la propriété royale du Khan, son fétiche peintre de cour. Rien que pour cela, il méritait la mort, si ce n'est plus.
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Sakuya Asano
Tourisme sous l'Œil du Serpent
Le pauvre marchand pourrait-il fermer boutique avant que l’incident dégénère ? Peu probable. De plus… il n’était pas certain qu’un rideau de bois préserve son commerce de l’agressivité de deux hommes bêtes affrontant des soldats Kuroïtes. Ces derniers, d’ailleurs, toisèrent avec dédain le molosse dont les grognements résonnaient dans son heaume. Il était indéniablement impressionnant, mais eux aussi étaient particulièrement bien bâtis, surtout pour des natifs de l’archipel. Si une poigne de carrure inférieure pouvait suffire à le calmer de manière infantile, eux n’hésiteraient pas à le maîtriser de la manière forte.
Instinctivement, le regard de la bretteuse s’était porté sur les deux imprudents. Pendant quelques secondes, son attention s’était figée sur un carnet reposant à la ceinture du plus zélé. Elle l’avait déjà aperçu… mais ou ? Heureusement, le temps nécessaire à ce qu’elle s’en souvienne serait utilisé par le Jeune Roi pour apaiser, du moins en apparence, la situation. Elle avait alors compris la raison de leur soudaine agitation, ainsi que la chance dont bénéficient indirectement les deux hommes. Si elle n’avait pas été là, qui sait ce qu’il serait advenu d’eux.
Néanmoins, par un contact visuel dépourvu de paroles, elle fera comprendre au Khan qu’elle gère ceci. Puis, en passant à côté du leader Qalishi, elle l’invitera tout de même à reculer par acquis de conscience. De part comme d’autre de cette tension qu’elle arbitrait, Sakuya voulait se donner une marge de manœuvre afin d’être une sorte de mur infranchissable séparant les deux groupes. Il ne manquerait plus qu’une malencontreuse hostilité débouche sur une crise diplomatique entre Orochi et Qalish.
« Je vais être claire. Vous êtes de simples soldats, dont les actes représentent néanmoins la volonté du gouverneur. Est-ce vraiment votre volonté que de vous opposer à un accord entre deux nations à même de prendre cette province en étau ? Je suis certaine que votre hiérarchie apprécierait recevoir une missive urgente estampillée d’une tête d’hydre. »
La patrouille l’observera alors avec une certaine décontenance. Ils savaient bien sûr avoir affaire à une éminente servante des Huit. Peut-être la plus dangereuse puisqu’elle avait, sur le papier, les plus fiables guerriers à sa disposition. Cela pouvait-il les arrêter pour autant ? Non, bien sûr que non, l’archipel et son Prince étaient loin. S’ils inventaient un motif à dormir debout pour justifier la mise aux arrêts d’une fugitive, même notable, leur hiérarchie les croirait, n’est-ce pas ?
Après tout, ils ne souhaitaient qu’handicaper le fonctionnement pérenne d’Orochi. En fin de compte, quel meilleur moyen pour cela que d’emprisonner la garde rapprochée d’une tête pensante ? Voilà donc un des deux hommes, pas le moins impressionné du monde, qui entreprend de saisir Sakuya par le bras pour la jeter dans une des geôles de la cité portuaire. Bien mal lui en aura pris, puisque le malheureux n’aura rien vu venir. Sa paume s’est bien resserrée sur l’épaule de la bretteuse. Après cela, c’est un trou noir, ou plutôt un instant écoulé trop vite. La seconde d’après, il se retrouve face contre terre, un bras fermement maintenu dans le dos par la demoiselle qui pourrait bien lui déboîter les os s’il se débattait de trop.
« Les manières en vigueur sur l’archipel le sont également ici. Je vous demande de ne pas lever la main sur une chaste. »
Clame-t-elle avec aplomb en relâchant l’homme, durement touché dans son ego. La Kuroïte aura profité de cette soumission pour récupérer le carnet à sa ceinture. Son propos résonnera autant comme humiliation de ce dernier que comme avertissement pour celui qui avait été légèrement plus sensé… pour l’instant. De toute manière, la bretteuse avait profité de cette distraction pour subtiliser les armes des gardes. D’un rapide coup d’oeil, elle pourra confirmer le piètre état de cette dotation...mais ça n’était pas son problème. Une préoccupation plus immédiate serait qu’elle ne se présente face au Khan, dans une posture d’humilité, afin de lui restituer le carnet de l’éphèbe, à défaut de connaître la position de ce dernier.
« Je vous prie de conserver ceci, Fils de la Tempête, jusqu’à ce que vous soyez en mesure de le rendre à son légitime propriétaire. Je suis seule à blâmer de cet incident, croyez bien que… »
Les grognements résonnèrent de nouveau. Menaçant, le colosse lupin se tenait face a la courageuse paire qui avait décidé de fuir bravement pendant que la figure d’autorité de l’archipel avait le dos tourné. Quand elle réalisa sa négligence, Sakuya se mura dans le silence. Une expression obscure naîtra dans l’éclat de ses iris, avant qu’elle ne reprenne le cours de son interrogatoire. Heureusement pour elle, la simple carrure de Samori était assez dissuasive pour que deux humains renoncent à fuir lorsqu’ils étaient désarmés.
« Perturbation diplomatique et acte de lâcheté ? Appréciez ma clémence… mes invités ici présents vous auraient jetés à la mer sans préambule. Non sans avoir opéré un interrogatoire des plus impactants sur votre mental déjà vacillant. Quant à moi.. je vous laisse une chance de justifier vos actes. »
Le poids de la culpabilité, ainsi que de la lame d’une compatriote bretteuse sur sa nuque, ne tarderont pas à faire craquer le plus entreprenant des deux gardes. Celui qui avait arraché son carnet à Aaron. Celui qui s’était cru capable d’arrêter la demoiselle ayant droit de vie et de mort sur sa personne en l’instant. Enfin, celui qui se mettrait à table plus volontiers que l’autre.
« Pardonnez-nous ! On œuvre pour un autre prince...il nous avait demandé de lui cueillir quelques citoyens esseulés qui feraient de bons esclaves. Alors quand on a vu ce magnifique elfe vadrouiller, on s’est dit que ce serait un premier choix. Quelques collègues l’ont mené dans notre base, l’habitation à côté du tailleurs, là-bas… ! »
Un coup savamment placé derrière la nuque l’aura alors réduit au silence. Un détail semblait clocher dans tout cela, mais la bretteuse d’outre-mer n’avait pas le temps de tergiverser. Elle n’adressera qu’un regard désolé aux Bat-le-Désert, avant de leur indiquer la route.
« Je suis navrée de vous imposer cela… mais votre fière sentinelle pourrait-elle se charger d’emmener ces deux soldats avec nous ? J’apprécierais les interroger sous votre expertise dès que nous aurons retrouvé votre peintre. »
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Eren Ulankhan
TOURISME SOUS L'OEIL DU SERPENT
Ft. Sakuya Asano
Quel particulier endroit qu'est Kuro, se dit notre bon Khan. Nous aussi on s'attaque aux plus faibles, mais on fait au moins attention à ne pas être des lâches fini comme eux. Chose encore plus étonnante est le fait qu'il puissent s'en prendre à Asano, alors qu'Eren pensait qu'elle avait assez de jalon pour au moins être une figure d'autorité sur ces soldats. Ou est-ce que tout allait vraiment si mal à Orochi ? Qu'importe, maintenant, à cause de la même faiblesse qui gangrénée son pays natal, il allait devoir faire un tour à la caserne.
Sur le chemin alors, il prit le temps d'examiner le petit carnet relié de l'elfe, qui semblait intact et en bonne état, celui-ci s'étant sûrement rendu sans faire trop d'histoire. Chaque plante détaillé au graphite et à l'encre. Là sont joliment détaillés les nombreux étals et même les deux gardes qui l'avait emporté, ceux-ci ayant peut-être pris offense de s'être fait dévisagé par le petit peintre qui était trop concentré sur ses croquis.
Eren
J'aurais quand même crû que ces garde fassent leurs rapt dans la campagne ou chez les pauvres gens endettés. Là, en pleine rue ? C'est osé de leur part. Même à Qalish on ne voit pas ça, je comprend pourquoi vous avez besoin de mon aide.
Non mais c'est vrai, un peu de civisme ? Les Bat-le-désert avait au moins le mérite d'être né bandit, avoir vécu bandit et être mort bandit, ce n'était pas des gardes avec une autorité réelle, un monopole de la force légal. Là, si même ce qui devait servir de pilier de l'autorité se transformait en bandit, c'était toute la société qui allait sombrer avec eux.
Le Jeune Roi fut malheureusement tiré de son monologue socio-politique interne bien vite, le petit groupe étant arrivé au repaire des soldats. Une maison, très sûrement réquisitionné sous ordre du Prince afin de servir de baraquement. Alors que le groupe se tenait encore à une distance hors de portée d'oreille des malandrins, la discussion repris.
Eren
Plus sérieusement, quel genre d'interrogatoire voulez-vous ? Car il se trouve que l'on a dans notre groupe un expert en la matière, il est capable de faire sortir n'importe quoi des interrogés. Œil, organe et tout le reste contre les informations voulues. Je dois vous avouer que je n'aime pas du tout ça mais il est efficace, tellement que je me demande si il n'y prend pas du plaisir.
La paluche du Khan envoie une brave tape sur l'épaule d'Héron Karaman, indiquant que le jeune homme calme et poli était bien le tortionnaire décrit. Celui-ci ferme les yeux et incline légèrement la tête en avant.
Eren
il dit ça à tout le monde, n'y faite pas attention. Je suis en effet capable de mener un interrogatoire sale, si le besoin s'en fait dame Fujiwara.
D'une pochette accrochée à sa ceinture, Héron sort tout un tas d'ustensiles. De l'outil de crochetage au scalpel, il sort ce qu'on ne peut qualifier d'autre que des bidules et des machins, tous à l'apparence plus redoutable l'un que l'autre, donnant un sentiment de terreur aux plus sensibles qui oseraient imaginer à quoi ces engins de malheur pourraient bien servir. Samori, pourtant semblant être insensible à tout, détourne le regard, observant plutôt avec dédain la caserne en face. Tout le long du chemin, sa truffe de limier avait pisté l'odeur bien connue d'Aaron. Il ne désirait qu'une chose, c'était de le libérer, mais il ne pouvait pas le faire sans l'aval du chef, occupé à discuter avec son disciple et l'émissaire de Kuro.
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Sakuya Asano
Tourisme sous l'Œil du Serpent
Rien de tout cela ne tenait debout. Quand bien même le Gouverneur soit une épine dans le pied des Huit, leur juridiction se limitait à l’archipel, ne faisant qu’effleurer avec convoitise la régence de cette province demeurée figée au temps du défunt Shogun. Naturellement, l’hydre usait parfois de son venin pour tenter de ramener ce vilain petit canard sous leur giron. La débauche de deux soldats locaux par le Prince de l’esclavagisme n’était pas une théorie sans écho dans l’esprit de la Lame d’outre-mer. Sakuya le connaissait d’ailleurs trop peu pour porter un jugement éclairé sur sa personne. Mais tout de même… des propos entendus lors de réunions, elle en aura décelé quelqu’un qui sait quels pions s’accaparer et quand se présente le moment le plus propice pour les avancer.
Ainsi, comment peut-elle le penser sans être offensante… l’émissaire de Kuro et la délégation de Qalish n’ont définitivement pas en face d’eux les étoiles les plus brillantes du firmament. Il est probable qu’elle puisse composer un haïku à la gloire de leur simplicité d’esprit et que les pauvres se sentent sincèrement honorés. Cependant, toute considération poétique devra attendre puisque la troupe converse sur les modalités de règlement de ce fâcheux incident. Sakuya ne cherchera pas à remettre en question les qualités du messager, vantées par son Roi. L’on devine pourtant aisément, en la voyant ravaler sa salive, que la jouvencelle possède une imagination trop débordante. Définitivement, elle ne veut pas songer aux prouesses d’interrogateur d’Héron. Encore moins les voir à l’œuvre. C’est pourquoi la Kuroïte ne prêtera aucune attention aux divers instruments que le disciple exhibe fièrement de sa sacoche. Si elle ne les voit pas, évidemment qu’ils n’existent pas.
L’atelier de tailleur, réaffecté en caserne de fortune, se présentera devant eux tel un bâtiment doté de deux sentinelles. L’hôte des Qalishi adressera à ces derniers un regard lourd de sens. Elle ne se fendra que d’une invitation à demeurer ici, le temps qu’elle n’expose la situation aux gardes en faction, qui la regarderont interloqués. Les deux hommes ne masqueront pas une certaine hostilité face au colosse portant deux de leurs collègues assommés. Or, la présence d’une bretteuse dont la renommée n’est plus à faire face à eux, constituera un divertissement suffisant. Particulièrement quand sa main repose sur la garde de son épée et qu’on peut déceler, dans sa voix paisible, une pointe d’agacement. Après l’intervention d’un troisième homme, le responsable du baraquement, la demoiselle fera enfin signe à ses prestigieux invités d’approcher. Les quelques minutes de négociations n’auront pas été totalement vaines pour les hommes des sables.
« Mon bon Khan. Vous serez ravi d’apprendre que votre peintre est en parfaite santé. Ces deux incompétents l’ont mis aux arrêts en prétextant une atteinte aux bonnes mœurs. Selon eux, il les aurait détaillé sous de trop nombreuses coutures frôlant l’indécence. Quoiqu’il en soit… »
Elle désignera les deux poids encombrants portés par Samori.
« J’ai expliqué à leur responsable de quoi il retourne. J’ai insisté pour qu’ils vous laissent les interroger à votre manière dans le local prévu à cet effet. Que leur histoire soit vraie ou non, outre le blâme qu’ils recevront… ce qui se passera dans cette caserne restera dans cette caserne, je vous en donne ma parole. »
Ensuite, la jeune femme invitera le trio à les suivre jusqu’à la salle d’interrogatoire ou la délégation redeviendra complète. La bretteuse fera en sorte de présenter ses plus plates excuses au peintre avant de laisser les retrouvailles s’opérer. Comme convenu, seuls nos protagonistes seraient présents dans la salle en compagnie des deux mis à pied. Les autres gardes, soudainement atteints de surdité, vaqueraient à leurs occupations. La fleur de l’archipel elle-même serait l’unique témoin des possibles exactions commises par les hommes des sables. Pourtant, elle serait grandement occupée durant les prochaines minutes, voire les prochaines heures, à regarder ailleurs, même si son ouïe était aux aguets. Jamais deux sans trois, dit-on. Après la sanction disciplinaire et un interrogatoire à la mode de Qalish, la Princesse comptait bien en rajouter une couche envers des sujets aussi indisciplinés.
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TOURISME SOUS L'OEIL DU SERPENT
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L'air de rien, Héron rangera ses outils de malheur dans sa sacoche. Avec un peu de chance, se dit le suzerain du désert, avec un peu de chance son disciple n'aura pas à utiliser tout ça. Il espère même qu'ils cracheront le morceau avant même l'apparition de ces engins de malheur. Alors le groupe vient se rendre à l'intérieur du bâtiment d'un pas sûre, non sans que chacun d'entre eux lançant un regard plus au moins dédaigneux aux sentinelles en poste à l'entrée. Des soldats qui jouent au bandit, et puis quoi d'autre ?
La troupe alors se dirige dans le local et à peine la porte passée, Aaron saute sur le fier et puissant guerrier pour l'enlacer de ses petits bras, n'arrivant qu'à le cercler de moitié vu la différence de taille entre eux. Le Khan portera un sourire complètement béat pendant quelques secondes, peu habitué à autant d'affection de la part de son petit peintre de cour, lui qui était si âpre et aigri en temps normal. Bien malheureusement, l'artiste se détachera bien vite, s'époussetant les bras et faisant comme si il ne s'était rien passé.
Aaron
« La prochaine fois que ça arrive, j'exige de voir leur tête posé sur un pic en pleine place publique. »
Eren
« Oui, oui, c'est ça. Dans tout les cas ça n'arrivera plus, je ne t'ai pas dit de rester coller à Samori pour rien. »
Le petit elfe poussera un petit râle de frustration en entendant ces paroles, insatisfait de ne pas avoir pu faire sa loi auprès du Khan comme il aimerait tant le faire. Eren se racle la gorge un coup, donnant signe à son colosse Lupin de balancer avec force les deux hommes sur le mur au fond de la salle, de quoi commencer le bal avec fracas.
Ensuite, les deux hommes-bêtes s'avanceront vers un de ces soldats-bandits chacun, plaquant les deux contre le mur en les soulevant par le col, bien hors sol. Les deux ainsi pouvaient s'agiter autant qu'ils voulaient, ça ne servirait à pas grand chose mis à part se ridiculiser et perdre le peu d'honneur qu'il leur reste. Le vieux loup grogne et dévoile sa dentition acérée tandis qu'Eren commence à hurler sur chacun d'entre eux.
Eren
« Maintenant, vous allez tout me dire. J'ai liberté complète sur vous pour vous tirer les vers du nez. Et à partir de maintenant, à chaque phrase, c'est une mandale directement dans la mâchoire, si vous voulez que ça se termine vite, répondez tout aussi vite, sinon, on passera à autre chose que des mandales. »
Les deux brutes envoient leurs premiers coups de poing droit dans la mâchoire des insubordonnés.
Eren
« Qui vous ordonne de capturer des gens sans défense ? Dans quel but ? Où partent ceux-ci et qui les achètent ? »
BOUM. BOUM. BOUM. BOUM. Pour chaque question, c'est une droite qui part directement, presque en symbiose des deux côtés. Les poings en l'air, qui commence déjà à s'ensanglantés, restent en suspens. Ils attendent une réponse clair et net, le regard menaçant et prédateur des hommes bêtes perçant presque l'âme des suppliciés. C'est clair; bien vite, si ils ne répondent pas, le courroux ardent du Khan frappera à nouveau.
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Sakuya Asano
Tourisme sous l'Œil du Serpent
La Princesse était ici aux premières loges d’une leçon de diplomatie Qalishi. Chef de guerre et vénérable s’étaient empressés de faire valoir leur droit à l’interrogatoire en soulevant les deux malheureux de terre de sorte à ce que l’oxygène leur fasse défaut pour se débattre. Rapidement, les questions avaient fusées, en même temps que les corrections promises en cas de réponse tardive. Clairement, la jeune fleur n’aurait échangé sa place avec la leur pour rien au monde. Elle avait de toute manière détourné le regard autant pour ne pas être témoin que pour la préserver de l’indignation. Dès lors, son ouïe était tout ce qu’elle avait pour se faire une représentation de la scène, à partir des mots comme des sons. Ce petit ricochet osseux sur le sol de la caserne… plusieurs dents ont incontestablement signé une déclaration d’indépendance vis-à-vis de leur gencive. La bouche en partie ensanglantée et la mâchoire fragilisée, le plus gradé de la paire aura alors choisi de passer à table face au vénérable lupin qui le maintenant au mur.
« En f.. en fait, on a pas d’ordres. On effayait jufte de se rapprocher d’un Prinfe-Marfhand. »
L’hypothèse de la mutinerie germera alors dans l’esprit de Sakuya. Autant dire que son sang lui-même s’accélère légèrement à cette idée. Mais tandis qu’un autre écho osseux retentit, le garde bavard poursuit sa plaidoirie.
« On est entrés en contact avec un homme de main du Prinfe de l’efclavage, qui nous a dit qu’il pouvait nous arranger une audienfe si on lui trouvait une marfhandife rare : de jeunes elfes. Mais on fait pas à qui il voulait les vendre »
Outre la prononciation désastreuse d’un homme partiellement édenté, ce détail fera particulièrement tendre l’oreille à la bretteuse. Voilà bien que les Huit sont impliqués dans une exploitation de la province de Mizutsune. Bon, il fallait être crédule pour supposer que de tels hommes se contentent d’une rentabilisation légale dans une région leur causant des problèmes. Même la fille du Shogun, éloignée des problèmes de cour pour cause de coup d’état, ne l’était plus suffisamment pour cela.
« Mais on ne voulait rien faire de mal ! Le but n’était pas de collaborer avec eux… on voulait jufte effayer de le tuer pour offrir un peu de répit au Gouverneur. Puis, en gênant les activités d’Orochi, on se disait qu’on pourrait vérifier une rumeur de nous-même ! »
L’individu, particulièrement fier d’un plan mûrement réfléchi lors d’un excès de saké, recevra un nouveau coup l’incitant à continuer ses révélations.
« En fait, vous voyez, y’a pas mal de gens infatiffaits de la politique des Prinfes. Et ils commenfent à espérer un fhangement depuis qu’une rumeur qui court, comme quoi la… »
« Encore ces inepties ? Le spectre vengeur au lys-araignée, c’est bien cela ? »
Interrompu dans sa révélation, le garde se contentera de hocher la tête. Par chance, elle avait été assez réactive. La stupeur lisible un instant sur le visage de la bretteuse était passée inaperçue pour ses invités qui lui tournaient le dos. Tout comme l’intense goutte de sueur perlant sur sa tempe n’avait été qu’imaginée par son esprit qui s’attendait à bien des motivations, mais pas à celle-ci. Le regard du soldat trahissait le fait qu’il pense avoir trouvé une oreille attentive à sa plaidoirie. En un sens, ce n’était pas complètement faux. Mais pour les apparences, autant que pour l’absurdité de leur mode opératoire, elle n’allait certainement pas les brosser dans le sens du poil. Implicitement, une main posé sur l’avant-bras de chacun des hommes-bêtes leur demanderait d’interrompre les coups. L’on pouvait deviner, derrière cette façade calme, que son sang bleu bouillonnait. Son propre regard de parme trahissait cela, un soupçon d’essence Electro irradiant ses pupilles.
« Reprenons : afin d’entrer en contact avec un fantôme que l’on dit capable d’offrir un avenir meilleur à l’archipel que mon Prince et ses collaborateurs, vous empêchez d’honnêtes commerçants d’exercer et en prime, vous vous accaparez des vies dont la Cité-Nation n’a que faire pour tenter d’approcher l’un des Princes en vue de le tuer ? »
Le regard qu’échangent les deux Kuroïtes se veut lourd de sens. La demoiselle l’accable du dégoût suscité par de telles méthodes. Le soldat, lui, éprouve soudainement le manque de recul pris vis-à-vis du contexte ayant mené à l’élaboration d’un tel plan. Enfin, la sang bleu se fendra d’un soupir, constatant que l’interrogé ne trouve rien à redire à la version des faits présentée par la lame.
« Et voilà pourquoi cela nous cause tant de problèmes. Pardonnez-moi, sire Eren, je crains que ce terrible malentendu ne repose sur une affaire interne à Kuro. »
Cela aura au moins pu confirmer plusieurs choses. Premièrement, Sakuya doit vraiment faire en sorte de rencontrer ce Gouverneur à huit clos. Deuxièmement, cela réitère une de ses certitudes : tous les soutiens ne doivent pas être aveuglément acceptés. Enfin, troisièmement… il est urgent que l’honneur reprenne une place centrale dans la société Kuroïte. Cette dernière affirmation est pour le moins ironique de sa part, mais l’on ne reforge pas un moule sans s’y adapter. Le véritable problème est donc le suivant : comment peut-elle espérer rallier le Khan à sa cause après qu’il en ait eu une si piètre démonstration par ces deux énergumènes ? La bretteuse n’a pas envie d’y songer et se voit même trop ressembler au chef de famille Fujiwara lorsqu’une proposition s’extirpe de ses lèvres sans qu’elle ne l’ai considérer par un autre prisme que celui de la colère, tant comme Lame que comme Princesse.
« Aaron, c’est cela ? Je refuse de voir leurs têtes garnir des piques au sein de notre cité portuaire. Mais je me demande si le Prince ciblé ne sera pas ravi d’apprendre que deux conspirateurs ont été écartés des troupes locales. Le Gouverneur n’aura pas vraiment son mot à dire… que diriez-vous de les emmener avec vous ? »
Toute protestation des deux hommes, si elle était évidente, ne trouverait qu’une seule réponse : les mains de la demoiselle se retireraient des avants-bras du Khan comme de sa sentinelle. Une manière simple de les inviter à reprendre là ou ils en étaient. Une armée n’a pas besoin d’infiltrés. Kuro n’a pas besoin d’éléments isolés voulant déstabiliser le pouvoir en place. Et par dessus tout, la princesse n’aura aucune utilité de tels bras cassés pour reprendre son trône. Pour l’heure, elle n’avait réussi à retrouver que son habituelle amabilité. La désolation de son timbre demeurait toutefois palpable.
« Je suis sans voix. Tout cela est ma faute, puisque j’ai proposé de vous faire visiter la ville. Le don de ces deux serviteurs malintentionnés peut-il suffire à ce que l’on passe l’éponge, mon bon Khan ?
Après cette mésaventure, la troupe risquait bien de se passer de la compagnie de Sakuya. Néanmoins, avec ou sans elle, la visite continuerait sans doute.
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Eren Ulankhan
TOURISME SOUS L'OEIL DU SERPENT
Ft. Sakuya Asano
Héron, qui commençait à minutieusement déballer tout son attirail de fossoyeur sur la table de la pièce lâche un léger soupire en entendant les informations couler à flot. Bien heureusement pour le reste du groupe, l'effusion d'hémoglobine gratuite n'aura pas lieu aujourd'hui. A la place, il se saisit d'un chiffon propre pour venir essuyer le poing ensanglanté d'Eren avant de doucement le masser. Le petit noble semble habitué à cette routine et Eren de même, celui-ci trop occupé pour l'instant à regarder avec dédain les hommes à terre, Samori lui lavant l'arme qui lui sert d'appendice tout seul.
Sérieusement, même si il n'était pas du genre sadique du tout, ils auraient pu résister un peu plus longtemps. Le pillard espérait que si ses hommes en venaient à être dans la même situation, ils résisteraient au minimum jusqu'à ce qu'on leur arrache un doigt ou deux, comme des fiers guerriers du désert.
Eren
« Une histoire de fantôme qui souhaite apporter justice au bas peuple ? Vous devriez collaborer avec, il n'y a visiblement pas que moi qui souhaite vous aider dans votre noble tâche.»
Dit-il en soufflant du nez, un peu amusé de la situation. Et si c'était la petite émissaire derrière le groupe dont l'homme parlait ? La tête du pillard lâche un regard en arrière pour observer quelques secondes la petite kuroïte, histoire de se rassurer. Elle n'était sûrement pas ce fameux fantôme, notre bandit se disant que, elle n'avait pas la carrure d'être un fantôme. Plutôt une souris ? Pas qu'il doutait de ses capacités, il avait bien vu son œil divin crépiter à travers ses iris, d'apparence, la "Fujiwara" semblait être bien capable de frapper aussi fort que la foudre.
Une raison de plus pour l'avoir en tant qu'allié et ne pas jouer les sauvages.
Eren
« Ils font peut-être affront à votre nation mais pas à vous, je vous rassure. Je vois bien que les Prince-Marchands font leurs loi bien plus que moi dans mon désert ici. Je vais prendre ces deux là et leur faire expurger leur lâcheté par le combat, vous allez voir. »
Les esclaves qui combattaient étaient rares, très rares, pour des raisons évidentes, on ne donne pas une arme à quelqu'un qu'on retient contre son gré. Mais bien entouré, ces hommes qui ont tout perdus et qui sont réduit au même rang que la lame qu'ils tiennent peuvent être de redoutables guerriers, au point d'aisément regagner leurs liberté s'ils prouvaient leur courage et leur prouesse au combat. Dans le pire des cas, ils mourraient avec fierté et honneur sur le champ de bataille, atteignant une mort digne de ce nom.
Ce serait le cas de ces deux là, qui se retrouvent à nouveau portés par le colosse lupin. Le groupe tout entier sortira alors de la caserne, non sans le regard désapprobateur, haineux ou effrayé de tout les collègues des deux gus qui allaient passer un séjour au désert. Une fois dehors, le groupe entier mis à part le guerrier loup s'incline une dernière fois vers leur guide.
Eren
« Au nom de mon groupe et de mon clan, merci pour cet accueil et cette visite. Je n'ai aucun doute qu'à ma prochaine visite, il y aura un peu moins de voleur de petit elfes. En tout cas, je souhaite que notre prochaine rencontre se fasse dans des conditions encore plus favorables. A la prospérité de nos deux nations. »
Le fils de la Tempête s'inclinera une dernière fois, car on est jamais trop poli, avant que le groupe entier ne parte explorer la ville dans son coin, bien plus soudé cette fois-ci pour éviter tout rapt malencontreux et surtout de trop. En tout, la délégation restera deux jours et deux nuits avant de repartir au petit matin, la caravane bien plus légère qu'elle ne l'était à l'arrivée. Des "cadeaux" ont étés offerts à certains marchands, sommités locales ou bien émigrés qalishis, certains s'étant rajoutés à ceux préexistant au lieu de rentrer au bercail. Déjà avec cette visite, sa toile allait se tisser pour observer passivement, jouer un rôle de sous-face uniquement. Comme avec ce fameux prince de l'Esclavagisme, les asservisseurs qalishis gardant un œil, et le bon sur ce commerce si sélect.
Une bonne visite qui au final aura plu à notre bon Eren. Qu'est-ce que c'est bon de ne pas être couvert d'une couche de sable constamment !
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