A l'entrée ouest de Mizutsune, portail vers le désert de Qalish, un attroupement s'était formé. Chose peu commune à l'aube, où le marché sur le fameux port était plutôt le centre d'attention des citadins à l'habitude. Mais aujourd'hui n'était pas n'importe quel jour, car ce n'était pas n'importe quelle caravane qalishi qui rentrait par la porte ouest et surtout c'était la première fois qu'un tel convoi montrait le bout de son nez dans la ville portuaire.

De la tête à la queue, la caravane faisait un joli cinquante mètre de longs, le nombre de personnes présentes frôlant les deux cents têtes présentes. Mais vous l'aurez deviné, ce n'est pas une fastueuse caravane de marchandise de l'ouest. Bardés de tout côtés de la ligne, des cavaliers à la longue lance ornée d'un singulier drapeau noir, tous équipés en plus de l'armure lamellaire traditionnelle des chevaucheurs du désert et de leur fidèle sabre courbé. Sans aucun doute, ce que voyait les passants en cette belle matinée était tout simplement l'élite des forces du Khan. Des soldats nés sur un cheval, maîtres dans l'escarmouche comme dans l'assaut de choc. Hommes-bête comme qalishi, tous servaient le Khan comme un frère quand ce n'était pas comme un père.

Malgré la disposition à l'arrière de nombreuses caravanes de transports luxuriantes, une vrai débauche de coussins et draps de soies, en tête de file se trouvait le Jeune Roi. Prenant la tête du déplacement, Eren voulait à tout prix se montrait ainsi. Dirigeant d'une troupe d'élite, accompagné par les richesses de son désert obtenues souvent par la seule force. Le roi guerrier met l'accent sur la partie guerrière de sa fonction, dans sa tenue même.

Car comme à son habitude pendant les déplacements officiels, la sombre armure dorée de cavalerie était bien là, tout comme son masque en forme de lion qui lui couvrait la moitié du visage et son casque où repose une houppette de plumes rouges, contrastant avec le noir mat de l'armure d'acier. Lui aussi était équipé comme ses soldats, mis à part l'exception de la lance habituelle remplacée par un deuxième sabre dans le creux de son dos, en plus de son sabre cérémoniel à la ceinture, le bandit reste quand même un homme de tradition et des dorures présentes absolument partout, même sur les protections de son destrier.

Et quelle occasion c'était ! Il avait enfin réussi à mettre la main sur ce qu'il cherchait tant; des armes d'Orochi. Le rêve étant d'équipé son armée des redoutables armes explosives de l'ouest, des monstres crachant fumé et projectile à une vitesse et une force terrible, de quoi prendre le dessus sur le Rassemblement. Mais ce n'est qu'un rêve, si la chose n'était pas aussi bien diffusé c'est car tout ça restait cher et qu'Orochi restée en plus de tout ça fermée, ne faisant que monter le prix et la rareté de ce qui était déjà coûteux et peu commun à voir.

Les armes de l'île restaient réputées et tout ses soldats n'étaient pas aussi bien équipés que l'élite des pillards, un apport d'arme fiable, solide et durable pourraient bien transformer des formations de simples bandits aussi bien équipés qu'un paysan en guerriers pouvant tenir tête aux contre-attaque des soldats du Rassemblement lors des pillages. De quoi apporter de la stabilité dans son camp et en faire perdre dans l'autre, faire pencher la balance pour que les Bat-le-désert puissent gagner l'élan.

Après un défilé quasi militaire en ville jusqu'au point de rendez-vous, la caravane s'arrête enfin. Le pavé devant l'hôtel se transforme soudain en véritable caravansérail, chaque cavalier descendant de chaque monture, les rideaux des caravanes étant en plus ouverts pour qu'une vague impressionnante de qalishi sortent de celles-ci. Là où on s'attendrait à voir des dignitaires, administrateurs et leurs servants sortent à la place la famille des cavaliers d'élites, leurs esclaves et d'autres civils de la tribu. Le Khan doré fait tâche au milieu de gens habillés parfois modestement, eux faisant aussi contraste avec l'hôtel majestueux.

Le Khan s'avancera vers l'entrée avec trois de ses proches, le reste restant devant. Héron, son disciple, lui aussi équipé et paré à la guerre, Aaron son peintre elfique, portant une tunique bleu ciel décorée d'arabesques blancs aux coutures, le petit artiste étant bien apprêté et enfin, une troisième personne anonyme, bardée d'un équipement bien plus lourd que la plupart des cavalier. La seule chose qui est visible étant les appendices canin qui laisse deviner que le guerrier sans nom était un homme bête, son visage étant caché par la maille de son heaume.

Aucune arme ne sera retiré des trois guerriers, si la direction l'autorise évidemment, seulement des parties d'armures gênante pour le confort, sans perdre l'aspect martial des trois, l'anonyme gardant évidemment son casque au contraire des deux nommés.

Ainsi le quatuor débarque devant la Kuroïte, tous gardant une mine et une attitude professionnelle quand le Khan marche avec le menton haut et le torse bombé, jusqu'à ce qu'il rencontre la Kuroïte. Toute tension dans son corps redescend soudain, lui qui s'attendait à quelqu'un de plus imposant, il se retrouve face à une petite femme. Mais ce n'est pas pour autant qu'il doit être irrespectueux, le Khan s'inclinant et son disciple Héron annonçant à haute voix;

- "Vous avez devant vous Khan Eren Ulankhan, Fils de la Tempête, Jeune Roi des Bat-le-Désert et futur Kaghan de tout Qalish et ses étendues. Il est accompagné de moi, Héron de la maison Karaman et de deux serviteurs. C'est un honneur de vous rencontrer."

Eren reprendra à la suite;

- "Il dit vrai, c'est un honneur. Le voyage fut plutôt rapide, la frontière n'est pas si loin de nos terres tribales mais il n'empêche que je suis quand même curieux de s'avoir ce que vous nous avez préparer. Montrez-nous la voix."

Jamais au grand jamais Eren n'aurait crû pouvoir fouler les pieds dans un établissement tel, privatisé juste pour l'occasion, lui qui vit le jour sur des peaux de bêtes, entourés de bandits et d'animaux.

Si Sakuya alors portait un regard particulier au jeune homme, elle verrait un guerrier fier, comme son enseignant. Une armure elle aussi lamellaire, soignée, les plaques d'acier noircies se superposant parfaitement l'une sur l'autre. Son apparence aussi est soignée, un beau jeune homme à la peau sombre, des cheveux d'ébènes coiffés en arrière en un chignon qui complimente un visage morne malgré sa douceur. Le regard doré du noble reste à tout moment observateur, froid, même quand il brise la monotonie de son visage pour afficher un sourire poli. Une anomalie à côté de la brute qui est presque agglutinée à lui.

Pendant que le quatuor s'avance dans la salle de réception, chacun d'entre eux observant ou alors admirant la richesse, l'architecture, tout le faste du bâtiment en plus des servants qui obéissent au doigt et à l'oeil sans sourciller, tel des golems dont on tire les ficelles.




Murmure le Khan à son disciple qui fait mine de ne rien avoir entendu, provoquant un léger ricanement du barbare, qui s'arrête bien vite en arrivant dans la grande salle à manger, l'odeur des plats atteignant les narines d'Eren qui se mettrait presque à littéralement baver sur place s'il n'était pas un chef d'un groupe de bandit. Il mènera avec un peu d'avance ses compagnons sur la tables, qui s'installeront tous, le guerrier casqué n'enlevant même pas celui-ci pour l'occasion.




Ajoute Héron au sujet de celui-ci.

Chacun des convives commencent la dégustation des plats, le peintre et le disciple prenant poliment le temps de manger et même Eren fait un monstrueux effort pour ne pas se comporter comme un lion affamé. Il profite de ne pas avoir la bouche pleine pour rétorquer à la noble.




Une grande rasade d'un verre de vin est pris pour irriguer sa gorge, avant qu'il ne continue;



Finit-il, un grand sourire sur ses lèvres, les deux poings calmement posé sur la table. Il ne mentait pas. Il avait grandit dans le chaos des après dieux, il avait vu l'affaiblissement de son pays et par ironie ou hypocrisie, il y avait même participé activement et il aimerait bien que tout ça s'arrête avec lui. Les rapt et les pillages n'auront plus lieu dans une Qalish ou chacun puisse se nourrir.

Il était normal pour la jeune noble de ne savoir où donner de la tête, malgré un groupe plutôt homogène à première vue, tous venant du même pays et voir de la même tribu, chacun semblait pourtant haut en couleur et en personnalité, ce qui donnait plus l'impression d'un groupe d'aventurier qu'une véritable cour royale. Et pourtant, c'était une machine bien huilée, il était aisé de voir la symbiose du quatuor, le disciple Héron lâchant de temps à autre des regards à son Khan pleins de sens, l'autre côté étant tout autant réceptif à ce jeu de regard.

Les iris violacés du peintre elfique viennent doucement se poser vers l'émissaire, un doux sourire apparaissant sur les lèvres légèrement charnue de celui-ci. Un tel artiste, plein de grâce et de beauté, créatif autant qu'il est, il était en effet un objet de convoitise pour beaucoup, surtout en Qalish où les oreilles pointues étaient si rares. Aaron était un beau jeune homme qui atteignait à peine le mètre soixante dix, semblant minuscule au milieu des trois puissants guerriers du désert, une anomalie presque. Un si beau jeune homme à la coiffure blonde et soyeuse, une tenue bien apprêtée à la mode Méridiem, qu'est-ce qu'il était coquet. Même si il était bien curieux d'emmener son peintre de cour à chaque déplacement, peut-être que sous la surface il y avait bien plus qu'à l'oeil nu.

Tout à l'opposé d'Aaron était le guerrier anonyme. Une armure bien plus lourde que ses deux comparses le carapaçonné. Un lourd harnois de maille superposé par des plaques d'aciers noircies décorées d'arabesques dorés tout du long, un filet de maille couvrant ce qui semble être une gueule canine. Là où le Khan semblait être un simple guerrier d'élite, royal malgré le manque de sang bleu, l'Anonyme était plus proche du guerrier religieux et fanatique. Il possédait dans son dos un énorme Falx à deux main, une épée ressemblant presque à une faux, capable de terribles dégâts dû à la forme de la lame qui rappelle soit la faux soit la griffe. Un simple regard brun, animé par un puissant zèle, transparait à travers le heaume couplé à ses appendices canins.

De quoi former un radieux équilibre dans le groupe, chacun semblant maîtriser un sujet comme un autre, chacun des guerriers affichant un sourire satisfait en comprenant la lutte qu'ils menaient. Clairement, elle les pensaient trop nobles pour ce qu'ils étaient, des pillards sans foi ni loi, qui voulait certes le bien de leur peuple tout en restant des bêtes sanguinaires assoiffées de pouvoir. Peut-être qu'alors, en suivant une cause noble sans qu'ils le sachent, deviendraient-t-ils des libérateurs sans le savoir ?

Il était de doute façon l'heure de négocier les moyens de cette "guerre de libération", le Khan se penchant légèrement sur la table avant de s'éclaircir la gorge et de prendre la parole.




Honnêtement ? Les Bat-le-désert pouvaient à peine se payer tout ça. L'équipement Kuroïte était bon mais cher, Eren le savait très bien. Malgré l'influx de la contrebande et les pillages qui se font plus en plus fréquents, cet investissement était quitte ou double. Les pillards allaient soit s'effondrer soit profiter du magnifique effet boule de neige. Et avec un peu de chance, Qalish deviendra tant copain copain avec Kuro que l'échange de technologie se fera ? Une tape de la main derrière la nuque d'Eren de la part du peintre fera redescendre le Khan qui s'était mis à rêver, le petit elfe de maison prenant parole juste après alors qu'Héron manque de pousser un ricanement.

Tout le groupe reste attentif aux paroles de Sakuya, un silence presque religieux s'étant installé après les tirades. Ils se penchent tous vers la carte avec curiosité, même si le Khan se penche un peu plus que les autres, son regard semblant tracer des chemin prédéfini sur la carte. Il était aisé pour lui de savoir où la frontière entre Qalish et Mizutsune était poreuse, quel fonctionnaire corrompre et par quel subterfuge faire passer autant d'arme.




D'un index, il trace plusieurs chemins partant de Mizutsune à divers points en Qalish. Certains passaient même par le Père de l'Aube, de petites gorges ou autre, le pillard semblait connaître ceux-ci presque par coeur, il allait être difficile de remarquer d'aussi insignifiants transports de marchandise.

Car il fallait être prudent. Le Khan jouait activement avec le feu et il le savait. La dernière chose qu'il voudrait c'est d'une course à l'armement entre lui et Tareem, sa mentor, une escalade faramineuse de violence qui pourrait saccager le pays tout entier. Il fallait frapper fort, vite et avec choc. L'effet de surprise était alors de mise, l'ennemi devait être déboussolé par la vue et l'utilisation d'un tel armement.

De plus, le petit réseau de contrebande qui se développait lentement lui serait utile pour acheminer le tout. Pour le reste, surtout au niveau naval, il ne pourrait simplement pas aider. Sa toute petite flotte de contrebande ne saurait aidé la flotte marchande du Prince, dans des eaux qui leurs sont inconnus. Ce sera sûrement une épine à enlever plus tard, quand les soucis plus pressants auront étés réglés.  




Il devait montrer patte blanche et bonne volonté. Si il arrivait à solidifier le lien entre les deux partenaires, ce ne serait que mieux pour le futur. Surtout que la question du paiement n'avait toujours pas été posée, chose que le Khan, comme son disciple semblait redouter.




Le Jeune Roi affiche alors un franc sourire à la Princesse Déchue. Cette offre devrait donner confiance en plus de garanties, rééquilibrant la balance. Chaque membre du quatuor excepté Eren se jauge du regard en attendant la réponse d'en face, seul Eren continuant d'observer avec un air confiant et joyeux son interlocutrice.

Le Khan se relève lentement de sa carte, ayant détaillé chaque endroit potentiellement intéressant sous le regard avisé de son conseil et de la Kuroïte. Donner des concessions à un partenaire commercial et militaire important, prouver qu'il n'était pas simplement qu'un bandit qu'on devait tenir en laisse ou à distance, un feu follet imprévisible. Chaque moyen était bon pour se prouver et, si par hasard, son interlocutrice pouvait glisser dans son camp, ce ne serait que bénéfice; Ses oreilles félines s'agitent légèrement en entendant Sakuya insinuer qu'il cherchait à justement faire tomber la balance en sa faveur, le guerrier clarifiant tout sourire;




Comment ne pas la comprendre aussi ? Eren, dans la même position qu'elle aurait fait pareil. L'émissaire elle aussi doit avoir des buts bien précis comme notre protagoniste, dans une société qui paraissait aux yeux du guerrier bien plus stricte et ferme que celle de Qalish, la subtilité était alors bien plus de mise et chaque visite pour un simple contrat commercial devait se transformer en jeu politique pour obtenir le plus de pouvoir. Le contrat social qui régissait le désert était de toute façon brisé depuis bien longtemps, le roi ne pouvant plus protéger en dehors des trois grandes villes comme il se doit, la loi de la force était de mise dans les dunes, là où la loi de l'argent prévalait en Kuro.

Le groupe entier se crispe soudainement à la mention de la somme dû, mis à part le chef du quatuor. L'addition allait être salée, est elle l'est. Il ne fallait pas se manquer, une telle somme allait creuser un profond trou dans la trésorerie des bandits, de quoi potentiellement causer un effondrement de toute la structure si le budget était mal géré. Des inquiétudes déjà de dirigeant donc, mais qui devait être surveiller. Héron se penchera d'ailleurs pour murmurer à l'oreille attentive de l'homme-bête, interrompu seulement par Sakuya.

Ce n'est que l'affaire de quelques secondes avant que le jeune conseillé ne revienne chuchoter, cette fois discutant évidemment d'une autre affaire. Sans l'interrompre, le Jeune Roi se lève et acquiesce en direction de l'émissaire, le noble se rangeant sans dire un mot sur le côté. Sa garde allait sagement attendre là, loin du Khan pour discuter de chaque petite action entreprise.

Au vue de la mine satisfaite du maître des dunes face à la proposition de la marchande, le jeu proposé en valait la chandelle.




Lui qui était un guerrier de naissance, il tolérait à peine ces histoires de jeu de pouvoirs, complots secrets dans les cours des rois et factions invisibles qui se battaient au seins d'autres factions. Devoir rentrer dans un tout autre jeu aux règles inconnus et aux acteurs tout aussi inconnus n'allait pas être mince affaire.




Conclue-t-il alors. Tout ça n'allait pas être facile. Lui qui au départ voulait des fusil obtenait bien plus que ce qu'il désirait, en échange d'une dette et d'une contrepartie qui risquait de lui valoir beaucoup plus qu'une cargaison d'arme. Le sourire du Khan reste toutefois présent, signe qu'il reste confiant malgré tout.

Pendant la discussion, le trio tant redouté par l'émissaire semble trop occupés à discuter entre eux. Eux même sont bien trop concentrés à conspirer entre eux qu'ils ne prennent même pas le temps d'essayer d'espionner les messes basses de leur chef. Le redoutable homme-bête, jusqu'ici marbré dans le silence dans sa carapace d'acier, prend même l'initiative d'aller parler avec les deux autres éphèbes qui complètent le groupe, preuve qu'il n'est pas si muet. Ils savaient respecter malgré leur proximité la vie privée du grand Khan, habitué à ce que sa yourte royale soit souvent sous huit-clos.

Il en allait alors de même pour nôtre futur souverain, les mensonges et intrigues ne lui plaisaient peut-être pas mais il savait qu'un secret était sacré. Lui aussi ne comptait pas ébruiter quoi que ce soit, par honneur et par peur d'une destruction mutuelle des réputations des deux détenteurs du secret.




Et pour le sujet de ses contrebandiers, il rétorque après avoir pris une petite pause;




Sur ces mots, il se relève alors, peu de temps après la frêle kuroïte venant serrer avec douceur la main de la Kuroïte. Aucune raison de lui broyer la main pour faire une démonstration de force ou une menace, Sakuya recevra de la part du qalishi une poignée de main amicale et légèrement formelle, rien de plus, en plus d'un grand sourire à en révéler sa blanche dentition féline.

Contrairement à sa comparse d'outremer, le pillard avait peu de considération pour la nature morale des moyens qu'il utilisait pour atteindre son but. Que ce soit de la corruption, du magouillage ou quoi que ce soit d'illégal, c'était de toute façon moins violent de brûler des villages entier. Peut-être un peu ironiquement, c'était même mieux qu'il passe à ces méthodes plus douces qu'Asano abhorrait pourtant. Ce poison qu'elle redoutait, il l'avait dans les veines depuis sa tendre enfance, une parfaite mithridatisation si vous me demandez.

Tout en se dirigeant vers la sortie, une main tendue vers sa congénère, une proposition est faite;




Et en parlant d'eux, le conseil du roi est à nouveau collé à lui comme si il était partit un siècle entier, visiter la ville sans eux allait être difficile et c'est bien pour ça qu'il les avait inclus dans la proposition.