Bienvenue sur Nymlerith
COntextE
Voilà vingt ans que les dieux demeurent silencieux. Même le Père de l'Aube, cette immense montagne qui dominait Nymlerith et dont le fanal illuminait les cieux, s'est éteint. Depuis lors, le monde est en proie aux conflits. Pourtant, une lueur d'espoir semble renaître avec l'apparition de nouveaux légataires de l'Œil Divin. On raconte qu'un porteur qui serait capable de gravir le Père de l'Aube pourrait atteindre une forme de divinité. Pourquoi pas vous ?
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COMPENDIUM
Voici les liens vers les annexes du forum. Comme nous sommes encore en pleine phase de travaux, ne soyez pas surpris si certaines sections vous redirigent vers la page du Compendium, tandis que d'autres mènent directement aux annexes. Nous avons estimé qu'il serait plus pratique pour vous de commencer à naviguer dès maintenant, même si certains éléments sont encore en cours de finalisation.
Six Pieds sous Terre [P.V. Astarion]
Citation :
❝ Let me tell you what I wish I’d known, when I was young and dreamed of glory: You have no control, who lives, who dies, who tells your story ❞Image :
Âge :
1000+Race :
ElfeMétier :
Gardien - DéserteurFeat :
Demon Slayer - Shinazugawa Sanemi / Darkest Dungeon - LepreuxPotentiel :
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9Date d'inscription :
26/08/2024Force :
8Constitution :
8Dextérité :
12Intelligence :
8Sagesse :
10Charisme :
8champ json :
{"prez":"https://mirrorofmagic.forumactif.com/t293-u-canendreel-findabaer-le-devoir-de-vivre-jusqu-a-ce-que-la-mort-te-grippe","oeilDivin":""}Anendreël Findabaer
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Anendreël Findabaer
Six Pieds sous Terre
« Tiens bien la corde contre ta joue. Tu dois sentir une tension au bout de tes doigts prête à sauter dès que tu le veux. Garde tes yeux bien ouverts. Dès que tu te sens partante, retiens ton souffle, vise et tire. »
La flèche siffle dans l’air avant de disparaître dans la verdure. Shizuka se masse l’avant-bas. Durant cette dernière demi-heure d'entraînement, la corde de son arc lui a fouetté la peau à chaque essai. Un accident commun pour une débutante, tu te souviens à quel point tu détestais le maniement de l’arc. La fille n’est pas mauvaise. Elle n’est pas non plus du genre à se plaindre au premier signe de douleur. Tu sais d’expérience qu’il ne s’agit que d’une question d’habitudes et de trouver ses marques. Même si tu lui donnais mille conseils, c’est une question à laquelle il faut répondre avec ses tripes. La douleur est un indicateur sans pareil pour réaliser ce qu’il manque à la perfection. Le cerveau, humain comme elfe, est très doué pour minimiser cette première. Shizuka l’a très bien compris, car elle a refusé le protège avant-bras que tu lui as proposé.
C’est pour cette raison que tu préfères mettre fin à cet entraînement pour la journée. Le surmenage ne donne jamais rien de bon. Tu as en tête une variété d’exercices suffisante pour mettre son zèle à l’épreuve. Le temps est aussi de votre côté. La kuroïte est jeune, en bonne-santé, bien nourrie et dotée d’une bonne humeur irréprochable. Avec un profil pareil, tu ne serais pas étonné si elle devenait capable de se défendre toute seule d’ici un an seulement.
Après l'entraînement du petit matin, vous vous installez autour de ce qu’il reste du feu de la veille. Votre petit-déjeuner consiste en tout ce que vous n’avez pas fini la veille, c’est-à-dire une poignée de baies ; un peu de poitrine froide de pigeon ; le troisième tubercule sauvage que vous aviez cuit la veille dans les braises ; ainsi que ta fameuse recette de pain elfique, fraîchement cuit de ce matin. Tu songes que vos réserves commencent à se faire maigres. Même si la majorité de votre nourriture provient de la chasse et de la cueillette, tu sais à quel point il est dangereux de voyager sans provisions. Tu as raison, il faudra s’arrêter au prochain village humain pour vous ravitailler.
« Tu ne m’as toujours pas expliqué où l’on va maintenant que l’on sait que l’on ne peut pas rentrer dans le Bosquet. » La voix de l’adolescente te prend de court. Plongé dans tes considérations logistiques, tu as encore oublié le plus important. L’incident des Gardiens et ton renoncement à visiter ton lieu de naissance remontaient seulement à trois jours. Depuis trois jours, Shizuka et toi longiez le sud de la forêt, en direction de l’ouest. Lorsque tu avais pris cette décision, tu t’étais surtout basé sur ton instinct. Tellement de possibilités devant toi, c’était une question que tu ne pouvais répondre qu’avec tes tripes. Trois missions se dessinaient devant les autres.
Premièrement : former l’humaine. Tu peux remplir celle-ci n’importe où dans le monde tant qu’elle te suit, elle ne détermine donc pas ta prochaine destination. Deuxièmement : recouvrir une forme acceptable pour un Gardien. Une fois de plus, un but parfaitement réalisable partout dans le monde. Enfin : retrouver Rossignol. La perte de ton compagnon de toujours occupe une grande partie de tes pensées. Tu as beau être certain de connaître son chant et de pouvoir le siffler comme dans le temps, impossible de le faire revenir dans ta main. Pourtant, tu n’arrives pas à croire qu’il ait trouvé un nouveau propriétaire. Tu penses que tu le ressentirais si c’était le cas. Soit, mais il faut donc mettre en place un plan pour retrouver cette dague.
Le premier soir, tu as longuement retourné la question dans tous les sens, mais une évidence apparut claire comme de l’eau de roche : le mieux est de suivre tes pas depuis le jour où tu l’as perdu. Autrement dit, visiter le lieu qui t’a vu vivre ton plus grand traumatisme : la grotte aux Lutins.
Shizuka se retenait de t’interroger, pensant sans doute que tu finirais bien par aborder le sujet par toi-même au lieu de la garder dans l’ignorance. Un peu comme lors de votre marche entre Mizutsune et le Bosquet. Sa question présente n’est pas coloré d’impatience, mais tu es capable de comprendre qu’elle tient à en savoir plus sur le contenu de tes pensées. Tu t’éclaircis la gorge, bois une gorgée pour humidifier ta bouche avant de faire de ton mieux.
« Il y a une petite grotte que je souhaite visiter avant que nous ne partions ailleurs. C’est un lieu qui ne contient aucun bon souvenir. Je crois cependant y avoir oublié quelque chose de très précieux à mes yeux. La végétation environnante a beaucoup changé en trois cents ans. Je reconnais le relief, et je pense qu’il ne nous reste que deux jours de marche. »
Lesdits jours passent sans que tu ne t’en aperçoives. En-dehors des entraînements de l’adolescente, qui occupe déjà une belle part de votre emploi du temps, tu recueilles le courage de lui expliquer ce qu’il t’est arrivé il y a trois siècles d’aujourd’hui. Tu évites les détails les plus graphiques. Après tout, tes cicatrices sont bien assez expressives pour raconter cette partie de l’histoire. Tu loues Ul’tarax pour la perspicacité et le tact dont Shizuka sait faire preuve.
Vous avancez sur le sentier qui mène à la grotte, il ne reste qu’une petite heure de trajet. Là où vous vous trouvez, la forêt est bien moins dense qu’à proximité du bosquet. Le soleil brille fort à travers les arbres, réchauffant cette belle fin d'après-midi aux airs d’été borné à ne pas laisser la place à l’automne. À travers la fragrance légère qui imbibe l’atmosphère, tu perçois pourtant une odeur âcre qui te met immédiatement sur tes gardes. À ton changement d’attitude, Shizuka comprend que quelque chose se trame à proximité. Elle continue de te suivre, une dizaine de mètres derrière toi pour ne pas se mettre inutilement en danger.
Ton instinct te guide en dehors du sentier, vers une petite clairière où l’herbe est libre de pousser à loisir. Au milieu de ce trou de verdure, tu découvres un jeune homme assis ou agenouillé, paisible au milieu des pâquerettes et des pissenlits. Tu ne sais pas s’il a senti ton arrivée, mais tu préfères prendre une minute pour l’observer. Il paraît à sa place dans la végétation. Tu n'es pas certain d’avoir déjà vu un humain qui ne fait pas tache au milieu des plantes. À bien y regarder, tu te demandes même si tu te trompes et si cet inconnu serait en fait un elfe.
Tu pourrais faire demi-tour maintenant. Visiblement, tu n’as aucune raison concrète de lui adresser la parole et perdre du temps que tu pourrais passer pour rechercher ta dague. Malgré ça, tu serais bien incapable de dire pourquoi tu as l’intime conviction qu’il n’est pas dans cette clairière par hasard. Quitte à le regretter, tu lui adresses quelques salutations :
« Pardonnez-moi, je n’ai pu m’empêcher de vous voir. Il est plutôt rare de voir un humain s’aventurer seul sans raison apparente. Mais j’oublie les bonnes manières, vous pouvez m’appeler Anen. Ma fille et moi souhaitons nous rendre dans la grotte aux Lutins. Si vous êtes un local, connaissez-vous bien ce lieu ? »
La flèche siffle dans l’air avant de disparaître dans la verdure. Shizuka se masse l’avant-bas. Durant cette dernière demi-heure d'entraînement, la corde de son arc lui a fouetté la peau à chaque essai. Un accident commun pour une débutante, tu te souviens à quel point tu détestais le maniement de l’arc. La fille n’est pas mauvaise. Elle n’est pas non plus du genre à se plaindre au premier signe de douleur. Tu sais d’expérience qu’il ne s’agit que d’une question d’habitudes et de trouver ses marques. Même si tu lui donnais mille conseils, c’est une question à laquelle il faut répondre avec ses tripes. La douleur est un indicateur sans pareil pour réaliser ce qu’il manque à la perfection. Le cerveau, humain comme elfe, est très doué pour minimiser cette première. Shizuka l’a très bien compris, car elle a refusé le protège avant-bras que tu lui as proposé.
C’est pour cette raison que tu préfères mettre fin à cet entraînement pour la journée. Le surmenage ne donne jamais rien de bon. Tu as en tête une variété d’exercices suffisante pour mettre son zèle à l’épreuve. Le temps est aussi de votre côté. La kuroïte est jeune, en bonne-santé, bien nourrie et dotée d’une bonne humeur irréprochable. Avec un profil pareil, tu ne serais pas étonné si elle devenait capable de se défendre toute seule d’ici un an seulement.
Après l'entraînement du petit matin, vous vous installez autour de ce qu’il reste du feu de la veille. Votre petit-déjeuner consiste en tout ce que vous n’avez pas fini la veille, c’est-à-dire une poignée de baies ; un peu de poitrine froide de pigeon ; le troisième tubercule sauvage que vous aviez cuit la veille dans les braises ; ainsi que ta fameuse recette de pain elfique, fraîchement cuit de ce matin. Tu songes que vos réserves commencent à se faire maigres. Même si la majorité de votre nourriture provient de la chasse et de la cueillette, tu sais à quel point il est dangereux de voyager sans provisions. Tu as raison, il faudra s’arrêter au prochain village humain pour vous ravitailler.
« Tu ne m’as toujours pas expliqué où l’on va maintenant que l’on sait que l’on ne peut pas rentrer dans le Bosquet. » La voix de l’adolescente te prend de court. Plongé dans tes considérations logistiques, tu as encore oublié le plus important. L’incident des Gardiens et ton renoncement à visiter ton lieu de naissance remontaient seulement à trois jours. Depuis trois jours, Shizuka et toi longiez le sud de la forêt, en direction de l’ouest. Lorsque tu avais pris cette décision, tu t’étais surtout basé sur ton instinct. Tellement de possibilités devant toi, c’était une question que tu ne pouvais répondre qu’avec tes tripes. Trois missions se dessinaient devant les autres.
Premièrement : former l’humaine. Tu peux remplir celle-ci n’importe où dans le monde tant qu’elle te suit, elle ne détermine donc pas ta prochaine destination. Deuxièmement : recouvrir une forme acceptable pour un Gardien. Une fois de plus, un but parfaitement réalisable partout dans le monde. Enfin : retrouver Rossignol. La perte de ton compagnon de toujours occupe une grande partie de tes pensées. Tu as beau être certain de connaître son chant et de pouvoir le siffler comme dans le temps, impossible de le faire revenir dans ta main. Pourtant, tu n’arrives pas à croire qu’il ait trouvé un nouveau propriétaire. Tu penses que tu le ressentirais si c’était le cas. Soit, mais il faut donc mettre en place un plan pour retrouver cette dague.
Le premier soir, tu as longuement retourné la question dans tous les sens, mais une évidence apparut claire comme de l’eau de roche : le mieux est de suivre tes pas depuis le jour où tu l’as perdu. Autrement dit, visiter le lieu qui t’a vu vivre ton plus grand traumatisme : la grotte aux Lutins.
Shizuka se retenait de t’interroger, pensant sans doute que tu finirais bien par aborder le sujet par toi-même au lieu de la garder dans l’ignorance. Un peu comme lors de votre marche entre Mizutsune et le Bosquet. Sa question présente n’est pas coloré d’impatience, mais tu es capable de comprendre qu’elle tient à en savoir plus sur le contenu de tes pensées. Tu t’éclaircis la gorge, bois une gorgée pour humidifier ta bouche avant de faire de ton mieux.
« Il y a une petite grotte que je souhaite visiter avant que nous ne partions ailleurs. C’est un lieu qui ne contient aucun bon souvenir. Je crois cependant y avoir oublié quelque chose de très précieux à mes yeux. La végétation environnante a beaucoup changé en trois cents ans. Je reconnais le relief, et je pense qu’il ne nous reste que deux jours de marche. »
Lesdits jours passent sans que tu ne t’en aperçoives. En-dehors des entraînements de l’adolescente, qui occupe déjà une belle part de votre emploi du temps, tu recueilles le courage de lui expliquer ce qu’il t’est arrivé il y a trois siècles d’aujourd’hui. Tu évites les détails les plus graphiques. Après tout, tes cicatrices sont bien assez expressives pour raconter cette partie de l’histoire. Tu loues Ul’tarax pour la perspicacité et le tact dont Shizuka sait faire preuve.
Vous avancez sur le sentier qui mène à la grotte, il ne reste qu’une petite heure de trajet. Là où vous vous trouvez, la forêt est bien moins dense qu’à proximité du bosquet. Le soleil brille fort à travers les arbres, réchauffant cette belle fin d'après-midi aux airs d’été borné à ne pas laisser la place à l’automne. À travers la fragrance légère qui imbibe l’atmosphère, tu perçois pourtant une odeur âcre qui te met immédiatement sur tes gardes. À ton changement d’attitude, Shizuka comprend que quelque chose se trame à proximité. Elle continue de te suivre, une dizaine de mètres derrière toi pour ne pas se mettre inutilement en danger.
Ton instinct te guide en dehors du sentier, vers une petite clairière où l’herbe est libre de pousser à loisir. Au milieu de ce trou de verdure, tu découvres un jeune homme assis ou agenouillé, paisible au milieu des pâquerettes et des pissenlits. Tu ne sais pas s’il a senti ton arrivée, mais tu préfères prendre une minute pour l’observer. Il paraît à sa place dans la végétation. Tu n'es pas certain d’avoir déjà vu un humain qui ne fait pas tache au milieu des plantes. À bien y regarder, tu te demandes même si tu te trompes et si cet inconnu serait en fait un elfe.
Tu pourrais faire demi-tour maintenant. Visiblement, tu n’as aucune raison concrète de lui adresser la parole et perdre du temps que tu pourrais passer pour rechercher ta dague. Malgré ça, tu serais bien incapable de dire pourquoi tu as l’intime conviction qu’il n’est pas dans cette clairière par hasard. Quitte à le regretter, tu lui adresses quelques salutations :
« Pardonnez-moi, je n’ai pu m’empêcher de vous voir. Il est plutôt rare de voir un humain s’aventurer seul sans raison apparente. Mais j’oublie les bonnes manières, vous pouvez m’appeler Anen. Ma fille et moi souhaitons nous rendre dans la grotte aux Lutins. Si vous êtes un local, connaissez-vous bien ce lieu ? »
Six Pieds sous Terre [P.V. Astarion]