Bienvenue sur Nymlerith
COntextE
Voilà vingt ans que les dieux demeurent silencieux. Même le Père de l'Aube, cette immense montagne qui dominait Nymlerith et dont le fanal illuminait les cieux, s'est éteint. Depuis lors, le monde est en proie aux conflits. Pourtant, une lueur d'espoir semble renaître avec l'apparition de nouveaux légataires de l'Œil Divin. On raconte qu'un porteur qui serait capable de gravir le Père de l'Aube pourrait atteindre une forme de divinité. Pourquoi pas vous ?
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[Terminé] Le vent se lève
Mirror of Magic :: Le Continent de Nym :: Les Landes de Meridiem :: Le Regard du Roi :: La Grande Cité de Rivellon :: La Citadelle Royale
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{"prez":"https://mirrorofmagic.forumactif.com/t2-modele-de-presentation","oeilDivin":"7"}Adrian Hresvaelgr
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Adrian Hresvaelgr
Le vent se lève
Ft. Grant Rivellon
La nouvelle s'était répandue comme une traînée de poudre et très vite, tout le monda n'avait plus parlé que de cela au château. Grant Rivellon avait fait une mauvaise rencontre. Une très mauvaise rencontre qui l'avait contraint à abandonner sa mission en cours de route. Une première pour ce chevalier exemplaire et reconnu comme l'un des meilleurs de sa garnison. Un nom était sur toutes les lèvres. Les combattants du castel le maudissaient alors qu'au sein du palais, les domestiques chuchotaient sa légende certainement exagérée.
Le Père du Sommeil, disait-on, tenait du guerrier fabuleux. Il était invincible et comparable à un demi-dieu. Mais d'après ce qu'Adrian, avait lu de lui, le Sosuke n'était qu'un homme au passé trouble. Sa réputation le décrivait comme un être cruel et acharné. Un chasseur obsédé par la collecte d'yeux divins. Le plus souvent, disait-on, il les dérobait sur les cadavres de ses victimes. Pourtant Grant avait survécu à sa rencontre avec ce tueur prétendument sanguinaire.
La question voulait alors tarauder le jeune prince. Pourquoi le fameux meurtrier l'avait-il épargné ?
L'assistant du Grand Argentier leur avait livré un récit décousu et pour le moins surprenant. Une presque fable dont Adrian avait rapidement été privé. Il n'était pas concevable que le Dauphin puisse se trouver inquiété par les racontars d'un gratte-papier hystérique. Pourtant le demi-elfe avait saisi toute l'inquiétude que son rapport - même surfait - avait suscité. Il l'avait compris aussitôt que son père en était venu à ordonner le renforcement des mesures de sécurité déjà drastiques. Aragoras craignait pour la vie de son deuxième fils. Personne n'osait pourtant le dire clairement et le principal intéressé se lassait d'avoir à feindre l'ignorance.
Adrian n'était plus un enfant, mais sa renommée le décrivait comme un momignard. Il était le prince qui vivait dans l'ombre de ses parents, bien à l'abri dans sa cage dorée. Un comble quand, aux dires de certains experts, il devait sauver le monde. De qui ? De quoi ? Personne n'en avait la moindre idée, mais Adrian était le détenteur d'un pouvoir unique. Un oeil divin d'exception qu'il ne savait pas utiliser autrement que pour éclairer un tunnel abandonné aux ténèbres. Un constat qui laissait le demi-elfe navré. D'autant plus aujourd'hui, maintenant que Grant se trouvait blessé et alité dans l'une des chambres du palais.
Bien sûr, Adrian avait fini par apprendre où se trouvait le chevalier et ce faisant, il avait pris la décision de lui rendre visite. Ils n'avaient jamais été les meilleurs amis du monde. Grant s'entendait bien mieux avec Dante. Mais Adrian se souvenait de ces rares fois où le Rivellon et lui avaient pu jouer ensemble, dans le parc, quand Rosalia lui accordait de se joindre à eux et quand Aragoras se trouvait être absent. Il n'avait jamais prêté attention à tout cela. A ces détails qu'il estimait insignifiants et qui aujourd'hui dessinaient le mémorial de son enfance isolée. Était-il encore judicieux, aujourd'hui, de le tenir à l'écart de tout ?
Cette question en tête, le jeune prince entra dans la chambre où le chevalier devait se reposer. Il avait glissé sous son bras le même livre dont il avait commencé la lecture quelques jours plus tôt. Depuis qu'il lui rendait visite, Grant n'avait pas ouvert un oeil, mais Adrian ne s'en formalisait pas. Comme depuis trois jours maintenant, il s'installa dans le fauteuil à côté du lit.
"Alors, où donc en étions-nous..." Marmonna-t-il tout en ouvrant le livre. Il le feuilleta ainsi, en dodelinant du chef, jusqu'à trouver la page à laquelle il avait arrêté sa lecture la veille. "... Ah ! Voilà."
Se laissant couler dans le fauteuil et croisant les jambes, il commença à lire à voix haute.
"Le soleil commençait à s'enfoncer dans la mer ; nous étions assis côte à côte et la plage s'étendait comme le monde à nos pieds. Si, à cet instant, j'avais répondu "moi", je crois que son coeur aurait roulé entre mes mains maladroites comme un fruit mûr tombant de l'arbre. Elle m'aurait peut-être embrassé et se serait promise à moi de son plein gré. Mais je venais de me rendre compte de mes sentiments envers elle et ils m'écrasaient de leur immensité ; la vérité toute simple fuyait mes lèvres et je demeurai muet."
La nouvelle s'était répandue comme une traînée de poudre et très vite, tout le monda n'avait plus parlé que de cela au château. Grant Rivellon avait fait une mauvaise rencontre. Une très mauvaise rencontre qui l'avait contraint à abandonner sa mission en cours de route. Une première pour ce chevalier exemplaire et reconnu comme l'un des meilleurs de sa garnison. Un nom était sur toutes les lèvres. Les combattants du castel le maudissaient alors qu'au sein du palais, les domestiques chuchotaient sa légende certainement exagérée.
Le Père du Sommeil, disait-on, tenait du guerrier fabuleux. Il était invincible et comparable à un demi-dieu. Mais d'après ce qu'Adrian, avait lu de lui, le Sosuke n'était qu'un homme au passé trouble. Sa réputation le décrivait comme un être cruel et acharné. Un chasseur obsédé par la collecte d'yeux divins. Le plus souvent, disait-on, il les dérobait sur les cadavres de ses victimes. Pourtant Grant avait survécu à sa rencontre avec ce tueur prétendument sanguinaire.
La question voulait alors tarauder le jeune prince. Pourquoi le fameux meurtrier l'avait-il épargné ?
L'assistant du Grand Argentier leur avait livré un récit décousu et pour le moins surprenant. Une presque fable dont Adrian avait rapidement été privé. Il n'était pas concevable que le Dauphin puisse se trouver inquiété par les racontars d'un gratte-papier hystérique. Pourtant le demi-elfe avait saisi toute l'inquiétude que son rapport - même surfait - avait suscité. Il l'avait compris aussitôt que son père en était venu à ordonner le renforcement des mesures de sécurité déjà drastiques. Aragoras craignait pour la vie de son deuxième fils. Personne n'osait pourtant le dire clairement et le principal intéressé se lassait d'avoir à feindre l'ignorance.
Adrian n'était plus un enfant, mais sa renommée le décrivait comme un momignard. Il était le prince qui vivait dans l'ombre de ses parents, bien à l'abri dans sa cage dorée. Un comble quand, aux dires de certains experts, il devait sauver le monde. De qui ? De quoi ? Personne n'en avait la moindre idée, mais Adrian était le détenteur d'un pouvoir unique. Un oeil divin d'exception qu'il ne savait pas utiliser autrement que pour éclairer un tunnel abandonné aux ténèbres. Un constat qui laissait le demi-elfe navré. D'autant plus aujourd'hui, maintenant que Grant se trouvait blessé et alité dans l'une des chambres du palais.
Bien sûr, Adrian avait fini par apprendre où se trouvait le chevalier et ce faisant, il avait pris la décision de lui rendre visite. Ils n'avaient jamais été les meilleurs amis du monde. Grant s'entendait bien mieux avec Dante. Mais Adrian se souvenait de ces rares fois où le Rivellon et lui avaient pu jouer ensemble, dans le parc, quand Rosalia lui accordait de se joindre à eux et quand Aragoras se trouvait être absent. Il n'avait jamais prêté attention à tout cela. A ces détails qu'il estimait insignifiants et qui aujourd'hui dessinaient le mémorial de son enfance isolée. Était-il encore judicieux, aujourd'hui, de le tenir à l'écart de tout ?
Cette question en tête, le jeune prince entra dans la chambre où le chevalier devait se reposer. Il avait glissé sous son bras le même livre dont il avait commencé la lecture quelques jours plus tôt. Depuis qu'il lui rendait visite, Grant n'avait pas ouvert un oeil, mais Adrian ne s'en formalisait pas. Comme depuis trois jours maintenant, il s'installa dans le fauteuil à côté du lit.
"Alors, où donc en étions-nous..." Marmonna-t-il tout en ouvrant le livre. Il le feuilleta ainsi, en dodelinant du chef, jusqu'à trouver la page à laquelle il avait arrêté sa lecture la veille. "... Ah ! Voilà."
Se laissant couler dans le fauteuil et croisant les jambes, il commença à lire à voix haute.
"Le soleil commençait à s'enfoncer dans la mer ; nous étions assis côte à côte et la plage s'étendait comme le monde à nos pieds. Si, à cet instant, j'avais répondu "moi", je crois que son coeur aurait roulé entre mes mains maladroites comme un fruit mûr tombant de l'arbre. Elle m'aurait peut-être embrassé et se serait promise à moi de son plein gré. Mais je venais de me rendre compte de mes sentiments envers elle et ils m'écrasaient de leur immensité ; la vérité toute simple fuyait mes lèvres et je demeurai muet."
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Grant Rivellon [Inactif]
Le vent se lève
On avait ramené Grant au palais avec toute la discrétion dont on était capable, caché dans une charrette commune, planqué entre les caisses de choux et de radis pour que personne ne voie son visage tuméfié. Puis, on avait dissimulé son corps meurtri derrière les tentures pourpres des baldaquins réservés aux plus nobles, pour éviter que les rumeurs n’enflamment les quartiers des gardes et des domestiques. Pourtant, en quelques heures à peine, tout le monde semblait au courant, au grand dam des conseillers du Roi.
Grant avait beau être le principal concerné, il n’avait pas manifesté le moindre intérêt pour les racontars lors de ses rares moments éveillé. Il n’en avait de toute façon pas vraiment la force.
À son retour au palais, il avait alterné entre les moments d’inconscience et de conscience, souvent trop faible pour prononcer le moindre mot, se contentant d’avaler les soupes brûlantes et les potions qu’on lui glissait entre les lèvres et qui le replongeaient immédiatement dans un sommeil sans douleur, mais plein de rêves.
Il refusait de laisser le Père du Sommeil y entrer, cependant. Parfois, les réminiscences du combat venaient poindre le bout de leur nez, et il les repoussait de toutes ses forces. Il s’agitait alors fiévreusement dans son sommeil, et se réveillait en sursaut, tremblant et couvert de sueur, incapable de se souvenir.
Mais rapidement, il s’était senti mieux. Malgré la douleur qui continuait de pulser sourdement à travers son corps, il parvenait désormais à rester éveillé, assez lucide pour contempler le plafond et le ciel qu’il voyait par la fenêtre d’un air morose. Il ne s’en voulait pas d’avoir échoué dans son combat. En être sorti vivant était déjà une prouesse en soit, même si elle n’était pas vraiment de son fait. Mais il avait peur. Une angoisse palpitante qui lui crevait le ventre à l’idée d’avoir pu mener malgré lui le Père du Sommeil jusqu’au palais royal. Il redoutait de voir les os se briser et le sang tapisser les murs. Et il n’avait aucune envie de revivre son combat en le racontant à nouveaux à tous ceux qui tentaient de lui rendre visite. L’Assistant s’en était déjà plus ou moins chargé, de ce qu’il avait compris. Et lui se contentait de faire semblant de dormir dès que quelqu’un franchissait la porte de sa chambre.
La première fois qu’Adrian était venu, Grant avait été trop surpris pour réagir comme il aurait dû. Il avait toujours été partagé à son sujet, incapable de s’accorder sur l’attitude à tenir face à lui, hésitant entre la formalité et le respect protocolaire qu’exigeait son rang, et une familiarité impérieuse née de la volonté de la reine et de solitude.
Alors, quand le Prince s’était installé pour lire la première fois, Grant n’avait pas osé ouvrir les yeux, et lui avait présenté le profil qu’il présentait à tous les visiteurs, celui d’un pauvre héros endormi. Néanmoins, il s’était laissé bercer par le récit d’Adrian, une histoire de bâtard rejeté par tous, qui devait vivre dans l’ombre de la cour… Il n’avait pas tout écouté. La voix du Prince avait fini par l’apaiser et l’envoyer dans un véritable sommeil dont il s’était, pour une fois, réveillé apaisé, reposé, et seul.
Et aujourd’hui, Adrian était revenu, et comme la veille, Grant avait gardé les yeux clos, incertain. Il l’avait entendu s’installer, indifférent au -faux- sommeil du convalescent, et reprendre son histoire comme si de rien n’était. Aragoras était-il au courant que son jeune fils était là, en tête-à-tête avec le fils d’un traître qu’il aurait préféré voir pendu haut et court, sans gardes pour assurer sa protection ? Probablement pas, puisque Grant était encore vivant. Néanmoins, il redoutait de voir le Roi franchir le seuil de la porte, furieux, pour achever le travail du Père du Sommeil. L’angoisse tentait de se faire une place dans son esprit, mais elle se retrouvait mise à mal par la mièvrerie du récit d’Adrian.
Alors cette fois, après quelques secondes, Grant ouvrit les paupières et tourna la tête vers Adrian, incapable de réfréner son sourire. « Dois-je y voir une déclaration cachée, mon Prince ? Dans un autre temps, à un autre endroit, j’en aurais été presque conquis, mais vous savez bien que c’est impossible… » déclara-t-il d’un ton pincé et moqueur, avec un rire discret qui se transforma en grimace. Sa côte brisée venait lui rappeler qu’elle existait dès qu’il avait le malheur d’ouvrir la bouche. Serrant les dents, il se redressa sur ses oreillers et observa Adrian, toute hilarité ayant quitté ses traits. Devait-il le prévenir ? Était-il même au courant de ce qu’il s’était réellement passé ?
Il décida de garder pour lui ses interrogations… pour l’instant. « Je peux te demander un service ? Tu veux bien ouvrir la fenêtre, pour moi ? Ils la gardent fermée comme s’ils avaient peur que je saute à travers, mais je voudrais sentir un peu d’air frais. » demanda-t-il d’un air désinvolte, malgré l’incongruité de la situation. Il était censé servir la famille royale, pas l’inverse, et la familiarité qu’il employait aurait pu le faire expédier par ladite fenêtre en moins de temps qu’il ne fallait pour battre des cils. Mais il n’y avait personne pour le rappeler à l’ordre. Grant montra le livre d’Adrian de sa main bandée. « Ça vient d’où, ça ? C’est nul. Ce n’est pas comme ça que ça marche, la vie, mais j’imagine que tu le sais déjà. » déclara-t-il, tout en sachant pertinemment que non. Mais il était prêt à tout pour éviter le sujet de ce qui l’avait ramené dans ce lit, y compris à mettre le jeune Prince dans l’embarras.
Grant avait beau être le principal concerné, il n’avait pas manifesté le moindre intérêt pour les racontars lors de ses rares moments éveillé. Il n’en avait de toute façon pas vraiment la force.
À son retour au palais, il avait alterné entre les moments d’inconscience et de conscience, souvent trop faible pour prononcer le moindre mot, se contentant d’avaler les soupes brûlantes et les potions qu’on lui glissait entre les lèvres et qui le replongeaient immédiatement dans un sommeil sans douleur, mais plein de rêves.
Il refusait de laisser le Père du Sommeil y entrer, cependant. Parfois, les réminiscences du combat venaient poindre le bout de leur nez, et il les repoussait de toutes ses forces. Il s’agitait alors fiévreusement dans son sommeil, et se réveillait en sursaut, tremblant et couvert de sueur, incapable de se souvenir.
Mais rapidement, il s’était senti mieux. Malgré la douleur qui continuait de pulser sourdement à travers son corps, il parvenait désormais à rester éveillé, assez lucide pour contempler le plafond et le ciel qu’il voyait par la fenêtre d’un air morose. Il ne s’en voulait pas d’avoir échoué dans son combat. En être sorti vivant était déjà une prouesse en soit, même si elle n’était pas vraiment de son fait. Mais il avait peur. Une angoisse palpitante qui lui crevait le ventre à l’idée d’avoir pu mener malgré lui le Père du Sommeil jusqu’au palais royal. Il redoutait de voir les os se briser et le sang tapisser les murs. Et il n’avait aucune envie de revivre son combat en le racontant à nouveaux à tous ceux qui tentaient de lui rendre visite. L’Assistant s’en était déjà plus ou moins chargé, de ce qu’il avait compris. Et lui se contentait de faire semblant de dormir dès que quelqu’un franchissait la porte de sa chambre.
La première fois qu’Adrian était venu, Grant avait été trop surpris pour réagir comme il aurait dû. Il avait toujours été partagé à son sujet, incapable de s’accorder sur l’attitude à tenir face à lui, hésitant entre la formalité et le respect protocolaire qu’exigeait son rang, et une familiarité impérieuse née de la volonté de la reine et de solitude.
Alors, quand le Prince s’était installé pour lire la première fois, Grant n’avait pas osé ouvrir les yeux, et lui avait présenté le profil qu’il présentait à tous les visiteurs, celui d’un pauvre héros endormi. Néanmoins, il s’était laissé bercer par le récit d’Adrian, une histoire de bâtard rejeté par tous, qui devait vivre dans l’ombre de la cour… Il n’avait pas tout écouté. La voix du Prince avait fini par l’apaiser et l’envoyer dans un véritable sommeil dont il s’était, pour une fois, réveillé apaisé, reposé, et seul.
Et aujourd’hui, Adrian était revenu, et comme la veille, Grant avait gardé les yeux clos, incertain. Il l’avait entendu s’installer, indifférent au -faux- sommeil du convalescent, et reprendre son histoire comme si de rien n’était. Aragoras était-il au courant que son jeune fils était là, en tête-à-tête avec le fils d’un traître qu’il aurait préféré voir pendu haut et court, sans gardes pour assurer sa protection ? Probablement pas, puisque Grant était encore vivant. Néanmoins, il redoutait de voir le Roi franchir le seuil de la porte, furieux, pour achever le travail du Père du Sommeil. L’angoisse tentait de se faire une place dans son esprit, mais elle se retrouvait mise à mal par la mièvrerie du récit d’Adrian.
Alors cette fois, après quelques secondes, Grant ouvrit les paupières et tourna la tête vers Adrian, incapable de réfréner son sourire. « Dois-je y voir une déclaration cachée, mon Prince ? Dans un autre temps, à un autre endroit, j’en aurais été presque conquis, mais vous savez bien que c’est impossible… » déclara-t-il d’un ton pincé et moqueur, avec un rire discret qui se transforma en grimace. Sa côte brisée venait lui rappeler qu’elle existait dès qu’il avait le malheur d’ouvrir la bouche. Serrant les dents, il se redressa sur ses oreillers et observa Adrian, toute hilarité ayant quitté ses traits. Devait-il le prévenir ? Était-il même au courant de ce qu’il s’était réellement passé ?
Il décida de garder pour lui ses interrogations… pour l’instant. « Je peux te demander un service ? Tu veux bien ouvrir la fenêtre, pour moi ? Ils la gardent fermée comme s’ils avaient peur que je saute à travers, mais je voudrais sentir un peu d’air frais. » demanda-t-il d’un air désinvolte, malgré l’incongruité de la situation. Il était censé servir la famille royale, pas l’inverse, et la familiarité qu’il employait aurait pu le faire expédier par ladite fenêtre en moins de temps qu’il ne fallait pour battre des cils. Mais il n’y avait personne pour le rappeler à l’ordre. Grant montra le livre d’Adrian de sa main bandée. « Ça vient d’où, ça ? C’est nul. Ce n’est pas comme ça que ça marche, la vie, mais j’imagine que tu le sais déjà. » déclara-t-il, tout en sachant pertinemment que non. Mais il était prêt à tout pour éviter le sujet de ce qui l’avait ramené dans ce lit, y compris à mettre le jeune Prince dans l’embarras.
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Adrian Hresvaelgr
Le vent se lève
Ft. Grant Rivellon
Interrompu dans sa lecture, Adrian mit un plein instant à se ressaisir avant qu'un fin sourire n'en vienne à s'épanouir sur ses lèvres. Les taquineries de Grant l'amusaient aussi sûrement qu'elles le rassuraient. Le chevalier allait se rétablir et l'angoisse qu'avait suscité son état, quand il était arrivé au château, ne serait bientôt plus qu'un mauvais souvenir. Un fait demeurait pourtant comme le spectre d'une menace à venir. Le Père du Sommeil se trouvait à Meridiem et si sa légende était avérée, il ne pouvait y avoir qu'une seule raison à sa présence ici. Une raison parmi des centaines d'autres qu'aucun membre du palais n'entendait pourtant privilégier quand le Prince Héritier du royaume se trouvait être en possession d'un oeil divin d'apparence unique.
Pour autant et tandis qu'il fixait le garde royal d'un regard sincèrement soulagé, Adrian ne voulait pas penser au Sosuke. Car l'essentiel de ses préoccupations était de constater son ami en meilleure forme. Il se fichait alors de tout ce que l'histoire du "Chasseur d'yeux" pouvait véhiculer de superstitions. Il se moquait même de ce que la rumeur lui prêtait comme pouvoirs diaboliques. Le Père du Sommeil pouvait bien avoir les yeux rouges, cracher des boules de feu et voler dans les airs, Adrian ne se souciait que de l'état de Grant. Alors il repoussa sa chaise et tout en refermant son livre dans un claquement sonore, il se mit debout pour approcher du lit. Ses sourcils se froncèrent. Quand bien même il avait l'air trop doux et tendre, le demi-elfe voulait afficher une mine sévère pour rétorquer d'un ton de fausses menaces.
"Ne vous faites pas plus idiot que vous ne l'êtes, Chevalier ! Si j'avais voulu me déclarer, j'aurais pensé aux fleurs." Doucement, son sourire revint se lover au coin de ses lèvres, alors qu'un petit rire faisait s'agiter ses épaules. "Par tous les dieux, Grant, si quelqu'un m'avait dit un jour que j'aurai plaisir à t'entendre minauder, j'aurais acquiescé à son bannissement." Il secoua la tête et toujours en proie à l'amusement, il posa le livre sur la table de chevet à côté du blessé. "Je laissa ça ici." Lança-t-il d'un ton plaisantin, avant de se tourner ver la fenêtre. "Tu pourras y jeter un coup d'oeil lorsque je serai parti et continuer à dire que c'est nul. Pense simplement à me le ramener quand tu auras fini de le lire. Comme ça je pourrai t'en donner la suite."
Une fois la fenêtre ouverte, Adrian reprit place sur son siège. Sa présence ici devait surprendre Grant, pourtant le jeune prince estimait le Chevalier comme un ami. Il ne savait rien des événements qui avaient amené la querelle entre leurs pères. Pour le demi-elfe, Jude Rivellon n'était qu'un nom qu'il avait entendu murmuré dans l'ombre. Une rumeur que ses précepteurs n'avaient pas jugé utile de mettre au programme de son apprentissage quand il devait pourtant connaître toute l'histoire du monde.
"En attendant, dis-moi donc comment tu te sens et lorsque tu auras fais cela, raconte-moi ce que tout le monde s'emploie à me cacher." Il se laissa couler dans son fauteuil et croisa les jambes, avant de porter les doigts de sa dextre à ses lèvres. "Je veux que tu me parles de ta rencontre avec Darui Sosuke."
Interrompu dans sa lecture, Adrian mit un plein instant à se ressaisir avant qu'un fin sourire n'en vienne à s'épanouir sur ses lèvres. Les taquineries de Grant l'amusaient aussi sûrement qu'elles le rassuraient. Le chevalier allait se rétablir et l'angoisse qu'avait suscité son état, quand il était arrivé au château, ne serait bientôt plus qu'un mauvais souvenir. Un fait demeurait pourtant comme le spectre d'une menace à venir. Le Père du Sommeil se trouvait à Meridiem et si sa légende était avérée, il ne pouvait y avoir qu'une seule raison à sa présence ici. Une raison parmi des centaines d'autres qu'aucun membre du palais n'entendait pourtant privilégier quand le Prince Héritier du royaume se trouvait être en possession d'un oeil divin d'apparence unique.
Pour autant et tandis qu'il fixait le garde royal d'un regard sincèrement soulagé, Adrian ne voulait pas penser au Sosuke. Car l'essentiel de ses préoccupations était de constater son ami en meilleure forme. Il se fichait alors de tout ce que l'histoire du "Chasseur d'yeux" pouvait véhiculer de superstitions. Il se moquait même de ce que la rumeur lui prêtait comme pouvoirs diaboliques. Le Père du Sommeil pouvait bien avoir les yeux rouges, cracher des boules de feu et voler dans les airs, Adrian ne se souciait que de l'état de Grant. Alors il repoussa sa chaise et tout en refermant son livre dans un claquement sonore, il se mit debout pour approcher du lit. Ses sourcils se froncèrent. Quand bien même il avait l'air trop doux et tendre, le demi-elfe voulait afficher une mine sévère pour rétorquer d'un ton de fausses menaces.
"Ne vous faites pas plus idiot que vous ne l'êtes, Chevalier ! Si j'avais voulu me déclarer, j'aurais pensé aux fleurs." Doucement, son sourire revint se lover au coin de ses lèvres, alors qu'un petit rire faisait s'agiter ses épaules. "Par tous les dieux, Grant, si quelqu'un m'avait dit un jour que j'aurai plaisir à t'entendre minauder, j'aurais acquiescé à son bannissement." Il secoua la tête et toujours en proie à l'amusement, il posa le livre sur la table de chevet à côté du blessé. "Je laissa ça ici." Lança-t-il d'un ton plaisantin, avant de se tourner ver la fenêtre. "Tu pourras y jeter un coup d'oeil lorsque je serai parti et continuer à dire que c'est nul. Pense simplement à me le ramener quand tu auras fini de le lire. Comme ça je pourrai t'en donner la suite."
Une fois la fenêtre ouverte, Adrian reprit place sur son siège. Sa présence ici devait surprendre Grant, pourtant le jeune prince estimait le Chevalier comme un ami. Il ne savait rien des événements qui avaient amené la querelle entre leurs pères. Pour le demi-elfe, Jude Rivellon n'était qu'un nom qu'il avait entendu murmuré dans l'ombre. Une rumeur que ses précepteurs n'avaient pas jugé utile de mettre au programme de son apprentissage quand il devait pourtant connaître toute l'histoire du monde.
"En attendant, dis-moi donc comment tu te sens et lorsque tu auras fais cela, raconte-moi ce que tout le monde s'emploie à me cacher." Il se laissa couler dans son fauteuil et croisa les jambes, avant de porter les doigts de sa dextre à ses lèvres. "Je veux que tu me parles de ta rencontre avec Darui Sosuke."
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Grant Rivellon [Inactif]
Le vent se lève
Grant n’était pas un grand lecteur. Beaucoup attribuaient cela à sa forme physique, suivant le théorème bien précis qui disait que le développement de l’intelligence était inversement proportionnel à celui des muscles. Et s’il était vrai qu’on avait plus de chances de trouver le fils Rivellon sur les terrains d’entraînement à la bibliothèque, la vérité était bien plus simple. Il ne ressentait pas le besoin de lire. Si son esprit voulait bien emmagasiner toutes sortes d’informations théoriques sur l’art de la guerre, de la bataille, de la bienséance et de la hiérarchie, il refusait catégoriquement de se voir envahi par des descriptions oniriques ou sentimentalistes de brins d’herbes ou par les explications strictes des constellations. S’il voulait toucher un brin d’herbe, il le faisait. S’il voulait observer les étoiles, il levait le nez. À quoi bon se dépêtrer dans les fresques qui décrivaient une brise d’air tiède, quand celle-ci venait directement lui caresser le visage ?
Grant adressa un signe de tête reconnaissant à Adrian, et se laissa retomber sur ses oreillers, le visage tourné vers l’extérieur. À bien tendre l’oreille, on entendait les clameurs de la ville. Des bribes de vie animées, des hommes qui allaient au marché, des femmes à la fontaine, des enfants qui courraient les rues à vive allure, tout cela sans se douter que quelques jours plus tôt, un homme dont ils ne connaissaient que le nom avait failli mourir sous le poing d’une menace qui les concernait également. Le Père du Sommeil avait été clair. Il ne faisait peu de cas de ceux qu’il considérait sans valeur. Et quelle valeur aurait à ses yeux la vie d’un maréchal-ferrant, d’une couturière ou d’un valet de maison ?
Lorsque Grant tourna la tête pour observer à nouveau Adrian, ses traits avaient perdu leur jovialité. « Il n’y a rien à dire. » lâcha-t-il d’un ton un peu trop ferme. Il n’était pas étonné de la question d’Adrian, ni même de son ignorance. Depuis son plus jeune âge, il avait vu le cocon se tisser autour d’Adrian, toujours plus opaque, toujours plus impénétrable. Des mains qui le tiraient en arrière lorsqu’il avait le malheur de s’approcher d’un peu trop près de sa tête blonde de bambin, alors que la curiosité le dévorait. Des regards lourds et perçants, qui surveillaient ses moindres faits, gestes et mots devant Adrian, de peur qu’il ne laisse échapper quelque chose devant lui. Des paroles qu’il avait trop souvent entendu à la sortie des conseils royaux dont il gardait la porte, lorsque le roi, dans un dernier avertissement furtif, chuchotait à ses paires « Et surtout, pas un mot au Prince. » Pas besoin de préciser de quel prince il parlait.
Mais immédiatement après cette bulle de vérité qu’il avait lâché, Grant se radoucit. Lui n’aimait pas traiter Adrian comme un enfant, malgré ses manières douces et ses airs naïfs. « Pardonne ma brusquerie. Je me sens mal, comme si un troupeau entier m’était passé dessus. » dit-il avec un sourire tordu. « Voilà ce qu’il s’est passé. J’ai croisé sa route, et il m’a démoli. L’histoire est simple, et ne va pas plus loin. »
Grant se redressa à nouveau. Il n’avait pas envie de repenser à cette rencontre, et à tout ce qu’elle impliquait, à la fois sur la menace que cela faisait planer sur le palais, et sur son propre échec. Il posa un œil clair et sincère sur Adrian. « Ce n’est pas que je n’ai pas envie de t’en parler à toi. C’est que je n’ai pas envie d’en parler tout court. Je vais donc te dire ce que j’ai dit à tout le monde. Il arrive, et il a promis de tuer tous les porteurs d’yeux. Tous. Je pense qu’il voulait faire passer un message. Eh bien, le message est passé. »
Grant se redressa soudainement, et rejeta ses couvertures. Son torse était entouré de bandages qui se voulaient trop serrés pour qu’il puisse bouger. Mais malgré l’inconfort de ce pansement et la douleur de ses blessures, il balança ses jambes par-dessus le lit pour s’asseoir au bord, avant de tendre un bras à Adrian. « Aide-moi. Je veux sortir d’ici. Je n’en peux plus d’être allongé, je veux aller me promener dehors. Et pas la peine d’appeler un docteur ou je ne sais quelle infirmière, ils seraient trop heureux de m’attacher à ce lit pour que j’y moisisse. Toi, ils n’oseront pas te désobéir. »
Grant adressa un signe de tête reconnaissant à Adrian, et se laissa retomber sur ses oreillers, le visage tourné vers l’extérieur. À bien tendre l’oreille, on entendait les clameurs de la ville. Des bribes de vie animées, des hommes qui allaient au marché, des femmes à la fontaine, des enfants qui courraient les rues à vive allure, tout cela sans se douter que quelques jours plus tôt, un homme dont ils ne connaissaient que le nom avait failli mourir sous le poing d’une menace qui les concernait également. Le Père du Sommeil avait été clair. Il ne faisait peu de cas de ceux qu’il considérait sans valeur. Et quelle valeur aurait à ses yeux la vie d’un maréchal-ferrant, d’une couturière ou d’un valet de maison ?
Lorsque Grant tourna la tête pour observer à nouveau Adrian, ses traits avaient perdu leur jovialité. « Il n’y a rien à dire. » lâcha-t-il d’un ton un peu trop ferme. Il n’était pas étonné de la question d’Adrian, ni même de son ignorance. Depuis son plus jeune âge, il avait vu le cocon se tisser autour d’Adrian, toujours plus opaque, toujours plus impénétrable. Des mains qui le tiraient en arrière lorsqu’il avait le malheur de s’approcher d’un peu trop près de sa tête blonde de bambin, alors que la curiosité le dévorait. Des regards lourds et perçants, qui surveillaient ses moindres faits, gestes et mots devant Adrian, de peur qu’il ne laisse échapper quelque chose devant lui. Des paroles qu’il avait trop souvent entendu à la sortie des conseils royaux dont il gardait la porte, lorsque le roi, dans un dernier avertissement furtif, chuchotait à ses paires « Et surtout, pas un mot au Prince. » Pas besoin de préciser de quel prince il parlait.
Mais immédiatement après cette bulle de vérité qu’il avait lâché, Grant se radoucit. Lui n’aimait pas traiter Adrian comme un enfant, malgré ses manières douces et ses airs naïfs. « Pardonne ma brusquerie. Je me sens mal, comme si un troupeau entier m’était passé dessus. » dit-il avec un sourire tordu. « Voilà ce qu’il s’est passé. J’ai croisé sa route, et il m’a démoli. L’histoire est simple, et ne va pas plus loin. »
Grant se redressa à nouveau. Il n’avait pas envie de repenser à cette rencontre, et à tout ce qu’elle impliquait, à la fois sur la menace que cela faisait planer sur le palais, et sur son propre échec. Il posa un œil clair et sincère sur Adrian. « Ce n’est pas que je n’ai pas envie de t’en parler à toi. C’est que je n’ai pas envie d’en parler tout court. Je vais donc te dire ce que j’ai dit à tout le monde. Il arrive, et il a promis de tuer tous les porteurs d’yeux. Tous. Je pense qu’il voulait faire passer un message. Eh bien, le message est passé. »
Grant se redressa soudainement, et rejeta ses couvertures. Son torse était entouré de bandages qui se voulaient trop serrés pour qu’il puisse bouger. Mais malgré l’inconfort de ce pansement et la douleur de ses blessures, il balança ses jambes par-dessus le lit pour s’asseoir au bord, avant de tendre un bras à Adrian. « Aide-moi. Je veux sortir d’ici. Je n’en peux plus d’être allongé, je veux aller me promener dehors. Et pas la peine d’appeler un docteur ou je ne sais quelle infirmière, ils seraient trop heureux de m’attacher à ce lit pour que j’y moisisse. Toi, ils n’oseront pas te désobéir. »
(code) awona // ft. adrian
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Voir le soleil se lever et croire que hier n'a jamais existé.Image :
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OEIL DIVIN : ASTROPOPULAIRE : V
AMI DES ANIMAUX
TALENTUEUX : I
ERUDIT
SORCIER
ABJURATEUR
MAÎTRE DES REMPARTS
ORBE DESTRUCTRICE
Âge :
20 ansRace :
Demi-elfeMétier :
Prince HéritierPotentiel :
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70Date d'inscription :
18/03/2024Force :
8Constitution :
8Dextérité :
8Intelligence :
13Sagesse :
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11champ json :
{"prez":"https://mirrorofmagic.forumactif.com/t2-modele-de-presentation","oeilDivin":"7"}Adrian Hresvaelgr
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Le vent se lève
Ft. Grant Rivellon
Grant n'avait toujours été qu'un soldat dévoué. Un homme de principes qui n'entendait pas manquer à sa parole. Pour Adrian qui n'avait pas eu l'occasion de connaître son histoire, ce seul fait suffisait à son respect. Aussi ne chercha-t-il pas à lui imposer son autorité. Si Grant refusait de lui en dire davantage sur sa rencontre avec le Père du Sommeil, le jeune prince admettait de lui accorder cette faveur.
Après un instant de réflexion, le demi-elfe opina du chef. Il comprenait la menace dans ce que Grant lui avait rapporté des paroles du Sosuke et cela suffisait à sa compréhension. Le chasseur d'yeux viendrait pour lui. Tôt ou tard il chercherait à s'en prendre au porteur d'Astro. Dans quel but et pour quel motif ? Cela n'avait finalement que peu d'importance. Pourtant, l'héritier du trône meridien se figurait quelque secret inavoué derrière la démarche du kuroïte. Sa quête, très certainement, trouvait son origine dans un fait traumatisant. Adrian, malheureusement, n'obtiendrait pas plus d'informations à ce sujet aujourd'hui.
"Bien." Finit-il par admettre avant de se relever. "Allons donc nous promener."
Il s'approcha du lit sur lequel le chevalier devait se reposer et l'aida à se mettre debout. Quelques pas dans les jardins royaux l'amèneraient peut-être à se rétablir plus rapidement. En tous les cas, ils ne pourraient pas nuire à sa santé, quand il semblait évident que Grant voulait quitter cette pièce.
Grant n'avait toujours été qu'un soldat dévoué. Un homme de principes qui n'entendait pas manquer à sa parole. Pour Adrian qui n'avait pas eu l'occasion de connaître son histoire, ce seul fait suffisait à son respect. Aussi ne chercha-t-il pas à lui imposer son autorité. Si Grant refusait de lui en dire davantage sur sa rencontre avec le Père du Sommeil, le jeune prince admettait de lui accorder cette faveur.
Après un instant de réflexion, le demi-elfe opina du chef. Il comprenait la menace dans ce que Grant lui avait rapporté des paroles du Sosuke et cela suffisait à sa compréhension. Le chasseur d'yeux viendrait pour lui. Tôt ou tard il chercherait à s'en prendre au porteur d'Astro. Dans quel but et pour quel motif ? Cela n'avait finalement que peu d'importance. Pourtant, l'héritier du trône meridien se figurait quelque secret inavoué derrière la démarche du kuroïte. Sa quête, très certainement, trouvait son origine dans un fait traumatisant. Adrian, malheureusement, n'obtiendrait pas plus d'informations à ce sujet aujourd'hui.
"Bien." Finit-il par admettre avant de se relever. "Allons donc nous promener."
Il s'approcha du lit sur lequel le chevalier devait se reposer et l'aida à se mettre debout. Quelques pas dans les jardins royaux l'amèneraient peut-être à se rétablir plus rapidement. En tous les cas, ils ne pourraient pas nuire à sa santé, quand il semblait évident que Grant voulait quitter cette pièce.
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[Terminé] Le vent se lève