Bienvenue sur Nymlerith
COntextE
Voilà vingt ans que les dieux demeurent silencieux. Même le Père de l'Aube, cette immense montagne qui dominait Nymlerith et dont le fanal illuminait les cieux, s'est éteint. Depuis lors, le monde est en proie aux conflits. Pourtant, une lueur d'espoir semble renaître avec l'apparition de nouveaux légataires de l'Œil Divin. On raconte qu'un porteur qui serait capable de gravir le Père de l'Aube pourrait atteindre une forme de divinité. Pourquoi pas vous ?
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J'aurais dû écouter mon père et devenir paysan. | [Eren Solo]
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Eren Ulankhan
J'aurais dû écouter mon père et devenir paysan.
Ft. Aaron
C’était sept années plus tôt, un soir de raid comme un autre. Sept ans, vous vous rendez compte à quel point ça passe vite ? Depuis, beaucoup à changer. Il y a sept ans pour commencer, Eren était chef de sa bande depuis trois ans à peine, lui qui était dans sa vingtaine. Tout était différent, à commencer par lui. Un beau regard félin, doré, vif et plein d’enthousiasme, comparé au regard albâtre et sévère de maintenant. Son corps était bien plus fin, agile, comme l’est Héron maintenant, l’homme-bête avait un aspect beaucoup plus sympathique à première vue, portait une armure plus proche de la plupart des pillards et était quand même couvert des pieds à la tête de cicatrices. J’imagine qu’il y a des choses qui ne changent pas.
Déjà à cette époque, Samori et Héron l’avaient rejoint, Héron, son cadet de deux ans à peine, lui, n’a pas bougé un poil depuis toutes ces années. Il reste le même beau jeune homme sérieux et procédurier qu’avant, ses cheveux de corbeaux réunis dans la même queue de cheval que sept années plus tard. Samori lui aussi, reste le guerrier vieux de quinze ans de plus qu’il était avant. Peut-être un peu moins de cicatrices sont visibles sur sa gueule de loup, son regard plus emplit d’énergie, tout en restant la même figure protectrice de la cour. Le colosse lupin était déjà là avant que Tareem ne change de côté, le guerrier ayant grandi dans la tribu comme Eren.
Le petit groupe que l’on connaît aujourd’hui était quasiment au complet donc, sauf à l’exception du petit peintre Aaron. Ce soir-ci, la cible était un village frontalier avec Mizutsune. La frontière était peu pillée, principalement car il fallait quand même faire rentrer des richesses à l’intérieur du désert et parce que les caravanes étaient souvent en plus gardés par des gardes d’Orochi, bien plus compétents souvent que ceux de Qalish. L’issue était plus incertaine à cause de la difficulté, mais elle valait le coup de temps à autres.
C’était ce qu’il s’était passé ce soir. Le jeune Eren, accompagné d’une centaine de cavalier pris d’assaut le petit village à l’orée, alors que tout le monde était encore en train de dormir dans son lit, les gardes en faction étaient tous à moitié assoupis, l’occasion parfaite pour frapper l’endroit, infliger choc et terreur et faire fuir tous ceux qui portent des armes sous la pression seule de la cavalerie.
Après un son de cor puissant qui résonnait dans la petite vallée où était abrité le village, fort d’une centaine d’âmes, les chevaux fins et puissants du désert descendent de la butte où ils s’étaient réunis. En retour, le village sonne le tocsin aussi fort que possible, les lumières s’allumant frénétiquement une à une dans la bourgade qui se réveille en panique.
Il était trop tard. Certains pillards, armés de torches, commençait déjà à aider à l’illumination de la ville en venant enflammer les toits de chaume et les granges pour semer le chaos total. Les premiers défenseurs sortent de leur habitat pour se faire faucher d’un coup de redoutable sabre de cavalerie, les gardes de caravanes s’étant réunis en cercle autour de leurs marchandises, armés de lance directement pointés vers les pillards. La bataille faisait rage, le sang coulait et la fumée ocre commençait à tournoyer en l’air. Légèrement en retrait du village, une petite maison faisait tâche. Eren l’avait bien remarqué. L’occupant, s’il y en avait un, était encore à l’intérieur. Seul, armé du sabre qu’il a hérité de son mentor Tareem, il s’avançait vers l’endroit d’un pas sûr, déjà déchargé de son destrier.
La petite case était charmante. Les murs à l’extérieur sont blancs, un toit de style Kuroïte, de grands panneaux tout autour de la maison qui donnait sur la verdure qui entourait la petite maison, une sorte de gigantesque jardin à ciel ouvert. Juste à côté de l’une des fenêtres d’ailleurs, se trouvait un chevalet et un petit tabouret.
Dessus, un tableau non-fini. Le peintre avait détaillé la rivière qui coulait non loin d’une façon très sombre, morne, alors que pourtant, avant les combats évidemment, l’endroit tout entier brillait par sa verdoyance.
Le tableau restait charmant. Enormément même pour notre Khan qui s’y intéressait de très près. Il n’avait jamais été un grand artiste, loin de là. Au mieux, c’était bon à revendre aux bourgeois de l’oasis. Mais quelque chose dans cette œuvre résonnait au plus profond de lui. Dans le coin de son œil, dans l’interstice de deux des panneaux de la maison, un petit elfe, complètement apeuré était en train de l’observer. Son regard de prédateur se pose tout de suite sur l’elfe qui n’était d’autre qu’Aaron.
Il revêtait un grand kimono pourpre, ses longs cheveux blonds étant tressés en deux petites couettes mignonnes, donnant une apparence clairement féminine à celui-ci.
La brute à en devenir, d’un coup de lame vif, déchire complètement le papier de riz qui recouvrait la partie haute du panneau. Pendant qu’il enjambe l’ouverture nouvellement crée, complètement pétrifié, l’elfe tombe au sol et rampe en arrière. Dans ses petits yeux lavande, une peur intense de mourir se lit aisément. Les Bat-le-désert avaient une réputation de tueur et, c’était souvent vrai. Bien heureusement pour le peintre, ça n’intéressait pas Eren. Pas aujourd’hui.
Eren
« C’est toi qui a peint ce tableau ? »
Du bout de sa lame, il pointe le susnommé tableau.
Aaron
« O-oui, je vous en prie, n-ne me faites pas de mal ! »
Eren
« Je ne suis pas là pour te faire du mal, idiot. Lève-toi tout de suite, j’ai quelques questions à te poser. »
La question était quasi rhétorique. Déjà, il l’attrapait par le col pour le soulever et, une fois sur ses deux pieds, le diriger dehors, en face du tableau.
Eren
« C’est quoi ça ? »
Aaron
« J-juste un simple tableau, j’ai dessiné la rivière non loin et- »
Eren
« Je suis moins idiot que tu ne le pense, elfe. Quel genre est-ce. Pourquoi est-ce si triste ? Tout est joyeux par ici. »
Béat, le peintre reste silencieux pendant quelques secondes, Eren restant accroché (figurativement) à ses lèvres.
Aaron
« C’est… Un style de Méridiem. On appelle ça le romantisme, le but étant d’apporter le plus d’émotion à un paysage et là, je ne me sentais pas si bien en peignant ceci. »
Le pillard soufflait du nez. Comment, en menant une vie pareille, on pouvait se sentir mal ? A première vue, tout allait bien pour l’elfe, il avait une magnifique petite maison proche d’un village où il pouvait tout trouver, remplis de gens sympathique. Ceux qui ont tout veulent toujours plus, se dit Eren. Lui qui était né dans une peau de bête, en plein désert, abhorrait à ce moment le peintre dans sa poigne, l’observant d’un regard mauvais.
Aaron
« Pitié, ne me faites pas de mal… Je vous donnerai tout ! »
Eren
« Tout ? »
Aaron
« Oui, oui, tout ! »
Vous pouvez imaginer mille et une choses que voudrait bien un pillard d’un mignon petit elfe en détresse et elles seront toutes quasiment moralement répréhensible. Ce n’était pas le cas là.
Eren
« Apprend moi à peindre. Tu viens avec moi, tu es mon butin du jour. »
Aaron
« M-mais »
Eren
« Pas de mais, d’accord ? Tu es ma propriété et j’aime mes objets quand ils sont silencieux. »
L’elfe est emporté comme un ballot sur son épaule, l’air de rien. Il se débat du mieux qu’il peut mais rien n’y fait vraiment, celui-ci ne pouvant que regarder sa petite vie tranquille et sa maison s’éloigner, devenir de plus en plus petit, de plus en plus distant. Le jeune roi siffle en direction de deux de ses soldats qui viennent piller la maison, l’ordre étant d’être le plus soigneux possible avec les affaires du peintre.
Quelque chose venait de piquer notre cher Khan. Une inspiration peut-être, un respect nouvellement acquis pour l'art ou quelque chose du genre. Tout ce qu'il voulait maintenant, c'est apprendre la peinture. Lui aussi, voulait pouvoir mettre toutes ses émotions sur une toile. Il ne pouvait le faire oralement, de peur d'être pris pour un faible, autant tout mettre dans un magnifique tableau, faire sortir tout ce qui reste enfoui à l'intérieur.
Une merveilleuse première rencontre entre Aaron et Eren, c’est sûr.
J'aurais dû écouter mon père et devenir paysan. | [Eren Solo]