Mirror of Magic
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Voilà vingt ans que les dieux demeurent silencieux. Même le Père de l'Aube, cette immense montagne qui dominait Nymlerith et dont le fanal illuminait les cieux, s'est éteint. Depuis lors, le monde est en proie aux conflits. Pourtant, une lueur d'espoir semble renaître avec l'apparition de nouveaux légataires de l'Œil Divin. On raconte qu'un porteur qui serait capable de gravir le Père de l'Aube pourrait atteindre une forme de divinité. Pourquoi pas vous ?
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Seris Saleh ~ Don't fucking bark if you can't fucking bite
Fiche de présentation :
https://mirrorofmagic.forumactif.com/t292-seris-saleh-don-t-fuck
Oeil divin :
pyro
Citation :
Flagellum Dei
Image :
Seris Saleh ~ Don't fucking bark if you can't fucking bite Fls9
Âge :
21
Race :
Humain Qalishi
Métier :
Ancien pirate
Feat :
Marik Ishtar ~ Yu-Gi-Oh
Potentiel :
1005
Messages :
7
Date d'inscription :
31/08/2024
Force :
8
Constitution :
8
Dextérité :
8
Intelligence :
8
Sagesse :
8
Charisme :
8
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Seris Saleh
Seris Saleh
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Seris Saleh
Dim 8 Sep - 10:59

Fiche de présentation

SERIS SALEH
Âge
21.

Genre
Homme.

Race
Humain Qalishi.

Faction
Lucarion.

Métier
Criminel, ancien pirate, désormais chien de garde dans la prison dans laquelle il a été enfermé.

Potentiel désiré
1000.

Œil divin
Pyro.

Étiquette de départ (uniquement si aucun œil divin)
/

Feat
Marik Ishtar ~ Yu-Gi-Oh.

Codes du réglement




Description physique


Une gueule d’ange avec un cœur de démon.

Seris aime cette expression, et il en joue. Même baigné dans la fange de Lucarion, ce qui démarque le jeune homme des autres visages pâles et délavés qui l’entourent, c’est ce sourire omniprésent qui étire ses lippes. Un sourire charmeur - un sourire trompeur. Un sourire doux - un sourire sauvage. Un sourire rien que pour ses amis - et surtout pour ses ennemis.
Et lorsqu’il arrête de sourire - oh ! Vous feriez mieux de courir.
Seris aime charmer, que ce soit avec ses sourires, ou avec son apparence. Drôle de préoccupation, pour un guerrier. Mais tout poison est tentant, dilué dans une belle tasse de thé. Mesurant un mètre quatre-vingt huit pour quatre-vingt dix-huit kilogrammes, Seris a une stature bien bâtie et musclée, due à ses années de combat et d’entrainement acharnés. Sa peau caramel est parcourue de traits rouges et bleus, tracés à l'encre indélébile. Seris ne les cache pas : ces cicatrices montrent son passif de guerrier, et s’il est encore en vie, c’est qu’il a triomphé de ces combats. Il est le vainqueur, et en est fier. Il y a cependant une seule exception à la règle : son oreille droite, inexistante, arrachée lors d’un combat - la défaite la plus amère qu’il ait subie. Ce côté de son visage est toujours caché par ses cheveux longs, empêchant les gens de remarquer l’origine de sa semi-surdité.

Ses cheveux et yeux clairs ressortent sur sa peau foncée. De longs cheveux argentés, dont il prend très soin, et de grands yeux améthystes, qui, contrairement à son sourire, reflètent plus sa véritable personnalité : apathiques, cruels, froids. Ses bras et le contour de ses yeux sont souvent décorés de tatouages au henné qu’il se fait lui-même. Ayant toujours été fasciné par la manière dont sa mère dessinait une multitude de motifs sur son corps, il a appris à les reproduire.

Au niveau vestimentaire non plus, Seris ne veut pas être discret. Le jeune homme aime porter des bijoux et des vêtements aux couleurs vives. Il porte toujours une boucle d’oreille à sa seule oreille valide, qui appartenait à sa mère, et dont il ne se sépare jamais. Ses goûts des couleurs peuvent être douteux, et pour cause : son daltonisme rend sa perception des couleurs différente des autres.
Seris aime être vu, il aime être remarqué. Il aime voir, il aime remarquer.
Plongé dans la nuit éternelle de Lucarion, Seris veut y faire émerger un soleil.



Description psychologique


S'il y a bien une chose qu'on peut dire sur Seris, c'est qu'il ne laisse pas indifférent. Et pour cause : Seris ne veut pas laisser les autres indifférents.

Bien sur, vous le remarquerez à peine, perdu au milieu de ces visages défigurés par la terreur et le désespoir propres aux prisonniers de Lucarion. Eh oui : Seris est un déchu de Nylmerith comme tant d’autres. Un criminel que le monde a oublié, auquel personne ne prête plus aucune importance.
De ça, Seris en est terriblement conscient.
Et c'est justement pour ça qu'il doit se battre dix fois plus que les autres, pour s’élever dix fois plus haut.

Et ça ne l’a jamais gêné. Car Seris est provocateur, batteur, emmerdeur. Seris n'a pas forcément besoin de raison pour perturber, pour tester les limites des autres. Oh, il a appris à respecter ses supérieurs, il connait bien la ligne rouge à ne pas dépasser. Par contre, il sait aussi très bien mépriser ses inférieurs. Pire encore : il sait très bien les titiller, frapper là où ça fait mal.
Non, Seris n'est pas là pour tendre la main au plus faible, ou alors s'il le fait, c'est pour ensuite tordre cette main tendue. Pourtant, il n'a pas de raison, d'être aussi mauvais.
Enfin, si. Si Seris semble être toujours dans le conflit, c'est parce que ça le fait vivre. Ça lui donne une adrénaline, une identité, une raison de quitter l’anonymat imposé par les barrières de cette prison, ce visage gris parmi tant d’autres visages gris, d’être une photocopie des autres, d’être un chen sans visage. Quelle horreur.
Et, puisqu'il a perdu son ancienne identité, sa famille, ses attaches - enfin, qu’il s’est lui-même perdu - c'est devenu son moyen de communiquer, en quelque sorte.

Seris n'a donc rien du chevalier sauvant les innocents. Il n'a plus personne à protéger, de toute façon. Alors, au lieu de se battre pour les autres, Seris se bat pour lui. Seris se bat parce qu'il aime ça, parce que seule la violence lui permet d'extérioriser toute la colère, toute la haine accumulées en lui et intériorisées par la misère de Lucarion et la piraterie vandale, toute cette boule qu'il contient et laisse exploser à travers cette fausse divinité qui lui a été accordée.

Pourtant, personne ne pourrait soupçonner un tel dégoût des gens sous son sourire de façade qu'il affiche tout le temps. Mais la vie lui a appris à ne compter que sur lui, à ne se battre que pour lui. Et c'est précisément pour cette raison que Seris est si égoïste, si moqueur envers les autres : se plaçant lui-même en premier, se battant pour lui et seulement lui, Seris a développé une forte personnalité presque insensible aux critiques des autres. C'est un personnage méprisant, il le sait, et se moque complètement de ce qu'on peut dire sur lui. Il n'est pas parfait, a les pires valeurs possibles, le sait et l'assume.
Seris ne veut plaire à personne d'autre que lui-même.
Néanmoins, Seris peut aussi s’intéresser aux autres… de trop. Non pas parce qu’il apprécie les gens, mais justement parce qu’il les méprise. C’est son “mentor”, Nassim, qui lui a enseigné que la force brute est loin d’être le seul point fort à développer : l’information est tout aussi précieuse. Ainsi, tout apprendre des autres est devenu, plus qu’une arme, un passe-temps favori. Les ragots, les potins, fouiner la vie des autres, il adore ça. Une véritable Instagram bitch.

Cependant, et malgré ce tableau d'un personnage antipathique, Seris a bien plusieurs qualités. D'abord, il y a sa détermination. C’est bien grâce à cette qualité qu’il a réussit à rayonner même en ayant été jeté aux ordures du Monde. D’autres pensent même que c’est à cause de cette détermination - ou de cette hargne, comme les mauvaises langues le prétendent - que le Feu lui a été accordé.
Blagueur, aussi. Quand ce n'est pas pour se moquer des autres... Ou de lui-même. De l'auto-dérision, il en a, aussi étonnant que ça puisse être. Il aime aussi utiliser son talent improbable de ventriloque pour faire de - très - mauvaises blagues.
Seris est conscient de ses défauts comme de ses qualités. Rire de ses défauts ne lui pose aucun problème. Se moquer de ses qualités est un risque.
Ce qui nous amène à une autre de ses qualités : sa confiance. Seris est très conscient de ce qu'il peut faire et de ce qu'il ne peut pas faire. Et s'il reçoit l'ordre de réparer l'un de ses défauts, il le fera. Seris laisse rarement place aux doutes ou aux approximations, et sait ce qu'il veut.
Enfin, si vous voulez vous en faire un ami... Eh bien ce serait possible. Oui, sans blague. Naturellement enjoué, et même si Seris ne croit plus vraiment en l'amitié, il peut se montrer enjoué et bavard - très bavard.
Enfin, après quelques bagarres, sans doute.



Histoire
Chapitre I

On dit que l’amour est plus fort que tout
Que de son sein de nouveaux êtres sont nés
Mais celui qui t’a vu naître n’a rien de doux
Fils maudit d’une filiation non désirée



De ta naissance, tu n’as aucun souvenir. Sans doute si douloureux que tu les as fait fuir. Ta naissance, elle n’est pas le fruit d’un mariage consommé. Mais plutôt l'incarnation d’un horrible péché.
Car après tout, qu’étais-tu ? fils d'esclave et de marchand d’humain.
Car après tout, qu’étais-tu ? un enfant, qui n'avait pas plus d’utilité qu’un chien.
Car après tout, qu’étais-tu ? une gêne que, s’il te découvrait - ce géniteur qu’on ne pouvait décemment appeler père - il se débarasserait de toi dès le lendemain.
Ainsi, à ta naissance, elle - celle qu’on pouvait décemment appeler mère - avait orchestré ta fausse mort. Pour qu’en cachette, tu puisses survivre et avoir un meilleur sort. Ainsi, les yeux du bourreau n'étaient plus posés sur toi. Ainsi, tu grandissais dans le harem sans qu’il ne te voie.
Petit enfant, à ses débuts invisible, discret. Si tu n’avais pas de père, par ta mère, tu étais véritablement aimé. Si sa vie n’était que torture, elle t’avait pourtant appris à sourire. Dans cet environnement où aucune lumière ne filtrait, pour toi, elle était un soleil qui rayonnait. Là où l’espoir les avait tous quittés, tous les jours, elle te répétait de lutter. Car tu étais son fils, car tu étais leur fils, car tu étais leur enfant caché, Jamila t’avait toujours promis un destin qui allait tous les surpasser.


La liberté a un prix
On se croit prêt à tout sacrifier pour s’y plonger
La liberté, elle débride les interdits
Et nous rappelle bien vite ses promesse de cruauté



Mais ce secret ne pouvait perdurer. Tu étais encore jeune lorsque le drame est arrivé. Lorsque le tabou a été brisé. Lorsque devant l’infâme, tu as été dévoilé.
Tu savais, ce qui t’attendait. Oh ! de nombreuses fois, on te l’avait répété. Un pas de travers, et c’était la mort qui t’attendait.
Mais la mort ne vint pas. Et pour cause : ta mère s’était mise devant toi. Là où tu aurais du partir, c’est elle qui rencontra sa fin. Ce jour-là, pour toi, le soleil s’était éteint.
Et alors que le sang coulait, que sa folie ne faisait que perdurer, que la frénésie vous avait tous déboussolés, et que les corps - oh toutes ces femmes qui t’avaient caché et élevé ! - s’amassaient, chez toi, quelque chose avait changé.

Cet homme, il avait éteint ton soleil.
Cet homme, il avait tué celles qui t’avaient protégé.
Cet homme, lui, tu allais le tuer.

Peu importe, l’âge à laquelle on la brandit. Une arme est faite pour prendre des vies. Ta rage t’avait donné le courage. Ta rage t’avait donné la force. Ta rage t’avait donné l’impulsion.
De le tuer.
De le trucider.
Jusqu’à ce que tu ne sois satisfait.

Sauf que.
Tu n’étais pas satisfait.
Et tu ne le seras surement jamais.

“Arrête. Tu ne pourras jamais la faire revenir”.

C’était la voix d’Alba qui t’avait stoppé. L’une de celles qui t’avaient élevé. Une des seules qui restaient. De sa voix calme, elle t’avait raisonné. A quoi bon rester ? Ici, plus rien ne vous attendait.
A part, sans s’étonner.
Un jugement, pour de tels crimes éhontés.
Car la justice n’est pas aveugle.
A celui qui a l’or, tout est marchandable.
Oh ! la justice est loin d'être aveugle.
Face à celui qui a l’or, comme elle devient serviable !
Mais vous, vous n'aviez rien. Mais vous, vous étiez des moins que rien. Mais vous, vous alliez mourir comme des chiens.
Alors, puisqu’on ne croyait pas en votre honnêteté, il ne vous restait qu’à vous réfugier dans la criminalité.

“Alors, vous préférez crever la gueule ouverte comme de bons petits chiens, ou voguer sur les flots comme des rats qui méprisent le divin ?”

C’est comme ça qu’il vous avait recrutés et emmenés dans son équipage.
Archibald.
Un criminel aussi, prétendait-il. Bien qu’il maniait chacune de ses phrases avec style. Bien que pour un pirate, il restait très habile. Bien qu’il avait une gueule d’ange. Bien qu’il ait choisi de survivre dans la fange. Ce criminel, il vous tendait la main. Ce criminel, il prétendait que vous n'étiez pas si distincts.
Archibald.
C’est lui qui t’avait introduit à la vie à la dure. C’est grâce à lui que tu es devenu un dur. Tu y es devenu non pas un marin, mais un pirate. Tu ne te cachais plus, tu marchais désormais avec une stature droite. Tous les jours, au lieu de t'apitoyer, tu travaillais. Enfin, est venu le jour où ta valeur, tu devais la prouver. Les pirates n’avaient rien de tendre : si sur terre tu serais criminel, sur mer, tu ne valais pas plus. Il fallait mériter. Il fallait gagner. Il fallait travailler. Et, comme ta mère te l’a toujours enseigné. Il te fallait briller. Si elle était partie, si ton soleil était parti. Toi, fils du soleil, tu devais briller.
Archibald.

Il vous a introduits ici, il vous a appris à naviguer, il vous a appris la criminalité, il vous à appris à ne pas avoir de regrets - il vous a appris à survivre
Archibald

Il t’a appris à te battre, à mordre, à tuer, à ne pas lâcher, à perdre, à être humilié, à gagner, à triompher - à briller.
Archibald.

Il était ton frère d'armes comme ton rival, tu le détestais autant que tu l’aimais, il te battait autant que tu le battais, il t’impressionnait autant que tu le méprisais.
Et c'est bien pour ça que tu ne lui pardonneras jamais.


Trahir
Ce n’est pas le simple acte de fuir
Sinon de laisser les autres mourir
Trahison
Pour toi, il s’agit de la pire des actions
Celle qui brise toute confiance à sa fondation
Être trahi, c’est ce qui t’as cassé
Ce qui a transformé un innocent en diable enragé
Être trahi, c’est ce que tu ne pardonnes pas
Alors pour toutes les peines du monde, tu te vengeras



Personne ne déroge aux règles de la piraterie. Lorsqu’on y entre, c’est pour la vie.
Mais ce n’était pas une vie pour Alba. Tu le savais qu’elle n’en voulait pas. Tu le savais, que ça ne lui convenait pas. Tu le savais, qu’elle n’y survivra pas. Tu savais, qu’elle ne voulait pas rester là.
Mais la liberté, elle ne s’obtient pas comme ça. Comme pour tout, il fallait la mériter. Comme pour tout, il fallait la gagner. Comme pour tout, elle allait devoir lutter. Et si elle perdait, eh bien… elle allait crever.
Tu t’étais porté volontaire. Car Alba n’était pas vraiment une guerrière. Car tu ne voulais pas la voir essayer pour encore perdre une mère. Tu devais affronter leur meilleur guerrier - et gagner.
Tu le savais, mais tu le craignais. Que c’est sur Archibald, que c’est tombé.

“Tu voulais nous apprendre à survivre, mais maintenant tu veux l’empêcher de vivre ?”
“Viens te battre, Seris. Tu sais qu’ici, tout se mérite”.

Jamais vous ne vous étiez battus aussi durement. Malgré ses belles paroles, Archibald restait un pirate avant tout. Pour garder sa position, il te battrait jusqu’au bout.
Tu avais tout donné. Tu l’avais gravement blessé, tu pensais avoir gagné. Un moment d’hésitation, qui t’a tout coûté.
Ton oreille, arrachée. Ta victoire, arrachée. Alba, arrachée. Pour un tel affront jeté, les conséquences allaient vous détruire à jamais.
Alba les avait payées. Car les pirates ne gardaient pas une personne qui ne voulait pas rester. Mais toi, qu’allait-on faire de toi ? Toi, qui t’étais porté volontaire pour te battre à sa place, toi, qui restait pourtant incroyablement doué, toi, qui désormais les haïssais à jamais, qu’allait-on faire de toi ?
La mort était une sentence appropriée. Mais malgré tout ce qu’il avait fait, il avait protesté.
Archibald.
Ce nom ne rimait qu’avec haine désormais. Pourtant, c’est lui qui avait suggéré de te balancer aux oubliettes, au lieu de s'exécuter. “Ce serait du gâchis” qu’il disait. “Ce serait une seconde chance pour toi” qu’il disait. “Ce serait peut-être l’occasion de te racheter” qu’il disait.
Alors, si tu l’avais esquivée une première fois.
Lucarrion t’avait cette fois ci happé dans ses bras.


Tu as toujours méprisé la faiblesse
Te retrouver démuni face à tes ennemis
Car tu sais que rien ne sert d’implorer leur merci
Tu as toujours recherché la force
Celle qui fera trembler tes ennemis
Contre lesquels tu n’auras aucune merci
Aujourd’hui encore, tu ne montreras aucune faiblesse
Face aux traîtres qui ne font qu’utiliser de viles bassesses



Toi qui pensais t’être élevé, toi qui pensais enfin avoir trouvé un but à cette vie qui t’a toujours rejeté.
Te voilà aujourd’hui au plus bas que tu pouvais tomber. Dans cette prison aux regards hagards. Dans ce trou où n’y trainent que des barbares. Tu étais devenu un moins que rien. Et personne n’accorde de valeurs aux chiens.
Tous les jours, tu luttais, tu braillais. Tous les jours, tu prophanais, envers ces faux dieux qui n’ont jamais entendu les prières que tu leur as adressées. Tous les jours, tu te battais. Tous les jours, tu perdais, tu gagnais. Mais jamais tu ne lâchais. Jamais tu ne te laissais aller. Toujours, tu voulais être le soleil qui continuerais de briller.
Mais ta persévérance avait fini par payer. Car il t’avait remarqué.
Nassim.
Lui, il était familier de la prison. Lui, il en était le gardien qui faisait taire ceux qui voulaient jouer aux polissons. Ceux qui, comme toi, voulaient jouer aux cons. Mais jamais tu ne le laissait te fermer le clapet. Parce qu’à chaque fois, tu n’en avais pas assez. Oh ! ce que tu le haïssais ! Oh ! Lui qui te regardait de haut, ce que tu voulais le faire tomber ! Alors jamais tu ne t’en lassais. Si c’était à cause de ton manque de discipline qu’il te battait, tu allais encore plus l’importuner. Jusqu’à ses derniers retranchements, tu allais le pousser. Oh ! c’est qu’il était vieux, c’est qu’il en avait vu passer ! Mais jamais des petits gars aussi hargneux, aussi persévérants, aussi mordants, aussi haineux et en même temps confiants que toi, il l’avouait.
Le vieux, il avait fini par t’apprécier. Ça aurait du te flatter…
Ca te dégoûtait. Tu ne faisais pas ça pour son attention, tu avais vraiment envie de le tabasser. Mais tu étais un gamin qu’il aimait bien. Alors, il t’avait tendu la main.
Mais la piraterie - mais Archibald - a brisé en toi toute confiance que tu pouvais placer en l’humanité. Mais la piraterie - mais Archibald - a brisé en toi quelque chose, qui jamais ne pourra être retourné.
Tu avais saisi cette main tendue. Evidemment, qu’avec toi elle s‘est vite retrouvée tordue.
Nassim.
Le vieux n’abandonnait pas. Il t’a appris, pour être plus efficace dans la criminalité, à bien connaître la légalité. Il t’a appris, pour bien écraser tes ennemis, avec qui tu devrais être ami. Il t'a appris, pour mieux gagner, ce que tu pouvais te permettre de perdre. Il t'a appris que les brutes n’étaient pas celles qui survivaient, il t'a appris à réfléchir.


Le temps guérit tous les maux
C’est ainsi que les sages trouvent la paix
Mais ta peine et ta haine, ne peuvent s’écrire avec des mots
Ta jeunesse n’est qu’une excuse pour que tu partes te venger



Pourrir ici ? ça n’a jamais été le chemin que tu as choisi. Un jour, tu reprendras la mer, tu partiras. Un jour, tu retourneras débusquer ces rats. Un jour, tu partiras en vendetta.
Et lorsque le Père de l'Aube s’est éveillé, il t'a regardé. Tu le sais : c’est pour ça que devant toi, un œil divin s’est matérialisé. C’est pour ça que le pouvoir du Feu t’a été accordé. Pour brûler ceux qui à l‘eau t’ont jeté. Devant une telle manifestation, tu n’as pas pu te retenir : tu t’es esclaffé.

“Un merdeux qui méprise les Dieux se voit accorder leur pouvoir… Je ne sais pas si les Dieux sont aveugles ou au contraire miséricordieux.”

Nassim ne comprenait pas. Toi, tu ne comprenais pas. Mais qu’importe ? tu t’en foutais de ça.
Tu avais le pouvoir, désormais. Tu pouvais brûler qui tu voulais, désormais. Et surtout, tu pouvais grimper cette horreur, désormais.
SI le divin pouvait t’être accordé, tu n’allais pas te faire prier. Tu allais les atteindre, tu allais les dépasser.
Si le divin te tendait la main, tu allais la tordre aussi.



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❝ Surplombant monts et marées ! ❞
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Fille du Crépuscule
Dim 15 Sep - 12:45
Attention, voilà le staff !

Un chien fou avec un feat de chien fou


Tu es validé !

J'aime beaucoup la façon dont tu as écrit l'histoire, des phrases courtes, répétitives, comme la façon dont il renacle ses pensées... J'aime beaucoup cette petite immersion, et le perso est intéressant ! Je me demande un peu où il va aller, soit vers un peu plus de calme, soit, au contraire, dans une déferlante de violence et de bravades...

Bienvenue à toi sur Mirror of Magic.

Penses à faire ta fiche technique pour pouvoir combattre librement, sinon, tu peux aussi très bien rechercher des partenaires pour tes premières aventures. Mais c'est toujours mieux avec la fiche technique, ça donne plus de libertés concernant tes capacités et puis...

Tu as un gain de potentiel avec cette validation !

Ainsi tu commences l'aventure avec 1000 points de Potentiel !

Bravo, et bon shopping pour tes étiquettes !



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