La demoiselle mesurant les 1m71 et étant légère, l’on peut comprendre pourquoi l’on aurait tendance à la briser facilement. Son physique qui paraît frele, sensible, du à la couleur de sa peau qui est fort clair. L’on pourrait même y croire en une poupée de porcelaine.

Elle possède de long cheveux blanc qu’elle attache le plus souvent, l’on compare souvent sa couleur de cheveux à la pureté de la neige. Le peu de personne ayant pu toucher ses cheveux pourront témoigner d’une douceur sans pareil que l'on regrette de la laisser partir. Il en est pareil pour sa peau, mais là, n’essayez pas, sauf si elle vous autorise.

Le regard qu’elle possède est doux, pur et innocent. On a tendance à ne plus savoir si elle est chevalière ou non. Mais dans son regard  l’on ne peut réellement  lire ce qu’elle pense, La demoiselle possède aussi un regard qui peut devenir sombre et effrayant, le genre de regard que l’on ne désire pas voir, surtout si elle tient une lame. Ses regards ne veulent pas toujours dire ce qu’elle représente.

Le corps de la jeune femme ne comporte pas la moindre cicatrice, ce qui renforce la sensation de la croire fragile. Zoéline n’est peut être pas aussi robuste que les chevaliers, mais elle possède une très bonne agilité qui permet de compenser par rapport à la robustesse des autres.



Zoéline est une jeune femme qui fait ce qu’elle peut pour réussir, son objectif est important, elle veut prouver sa valeur, être reconnue. Mais la demoiselle est consciente que cela ne sera pas une chose aisée. Et c’est avec toute sa détermination qu’elle y mettra du sien, n’en restant pas moins persévérante, l’abandon n’est pas vraiment ce qu’elle apprécie. Néanmoins elle n’est pas assez folle pour poursuivre si elle sait que la mort l’attend à coup sûr !

La jeune demoiselle peut se montrer sympathique et généreuse, elle n’est pas non plus revancharde. Par contre si il faut se montrer violente elle le sera ! Il vaut mieux qu’elle reste calme que de devenir une tempête qui ravagera celui qui l’a déclenchée ! Elle n’est pas du genre à avoir peur facilement non plus, sauf dans certains cas… Si l’on vient à la toucher par derrière sans prévenir, cela ravivera un mauvais souvenir et là ce sera problématique car autant elle peut rester immobile de peur que si pour elle cela sent un danger imminent elle frappera simplement et violemment la personne !

Notre Zoéline est du genre à garder pour elle quand cela ne va pas. N’étant pas du genre à s’ouvrir facilement aux gens dû à son vécu, Zoéline reste humaine. Elle peut sentir la solitude, le rejet et un tas de choses. Des choses qui font que certaines nuits elle pleure en silence. Dans le fond, elle espère pouvoir rencontrer quelqu’un qui puisse l’écouter et la comprendre. Mais  la demoiselle ne s’y fait pas de faux espoirs.

Généralement souriante et rassurante, l’on sait qu’on peut compter sur elle. Elle peut se montrer douce et pure comme la neige, rassurante et chaleureuse comme le soleil. Bien qu’on puisse avoir l’impression qu’elle n’ai aucun souci et qu’elle puisse protéger tout le monde du mal. Dans cette vision, Zoéline se dit que personne ne voudra réellement la protéger et la préserver du mal vu l’image qu’elle peut donner.




“Je suis née en plein hiver à la fin de l’an 0 il me semble. Et le prénom que mon père m’a transmis est Zoéline. Je n’ai jamais compris pourquoi ce choix, le nom de ma mère peut être ? C’est ainsi. Mon père était un fier chevalier, luttant contre les bandits et ennemis du royaume. Un homme que je ne voyais que très peu, ma mère dans tout ça ? Ah… Elle est morte en me mettant au monde, d’après mon père je lui ressemble beaucoup. Ce qui le rend triste derrière son sourire.

Ma vie n’est pas si banale que ça, depuis petite je sais que l’on me trouve étrange. Depuis petite je veux manier l’épée, mon père était contre et je ne l’écoutais pas, en somme il n’osait pas non plus me gronder ou punir… Bien que j’aurais pu être considéré comme une enfant reine, je ne forçais pas.  J’en ai fais des frayeurs à mon père, surtout quand j’ai mordu un voleur à l’étalage à la jambe. Je me rappelle encore du coup de pied de cet homme… Ce qui a mis mon père en colère, je me rappelle bien encore de cette scène… Mon père massacra le voleur. Ce dernier fut si terrifié qu’il accepta de se rendre si l’on éloignait mon père de lui. C’était un homme bon et généreux. J’ai beaucoup apprit en observant mon père. Il m’a appris à lire et à écrire quand il le pouvait ! C’était un homme irréprochable, mais profondément triste.

Quand il est parti… Je ne devais avoir que dix ans, ses derniers mots me hantent de temps en temps… Il m’avait déclaré avant de rendre son dernier souffle, que j’étais plus resplendissante que ma mère, que je n’avais pas à pleurer pour lui, car il partait déjà…  Le plus marquant fut qu’il m’avait dit de suivre la voie que je voulais, que je n’ai pas à me retenir car cela pourrait ne pas lui convenir… Je n’ai pas pleuré tout de suite, mais après que son dernier souffle soit rendu. J’ai donc pris la décision de suivre la voie de mon père et d’aller au plus loin, voulant devenir tout simplement la meilleure lame du royaume et peut-être même du monde.

Un comte vint à ma rencontre deux semaines après le décès de mon père pour m’aider à apprendre ce que mon père n’avait pas eu le temps d’apprendre. L’étiquette, l’escrime, monter à cheval et d’autres choses. Mais étrangement il ne m’inspirait pas confiance, faisant cela car il voulait payer une vieille dette envers mon père.



J’erra plusieurs jours pour chercher un endroit où vivre, quand j’eu une idée de génie. Si je voulais me rapprocher de mon rêve, il fallait que je fasse mes preuves. Direction le château, je fut prise… Comme simple servante, la déception fut profonde, mais je ne le montrait pas, gardant simplement le sourire.Je m'exécutais aux tâches que l’on me donnait bien que… C’était irritant de ne pas  avoir été prise au sérieux pour manier une épée. Il m’arrivait de pouvoir voir l’entraînement des chevaliers, j’en avais le niveau… Mais quitte à avoir des soucis, j'ai un jour défier un apprenti de mon âge. Le combat ne devait pas être gagné d’avance aux yeux de tous, mais dans les miens. j’étais sûr de gagner, j’avais pris en compte la différence entre nos physique et forces, mais je ne connaissais pas ses capacités. Le duel dura deux minutes et la victoire fut la mienne. L'instructeur ne sembla pas content et demanda a un autre de ses élèves de m’affronter, bah ok… Le duel fut
tout aussi rapide et ma victoire était encore là. Et de servante je passa apprentie chevalière.

Durant les sessions d’entraînement je remarquais facilement que certains ne voulaient pas que je réussisse, les petits coup bas se faisaient dans le dos de l’instructeur, hors jamais je ne mettais au jour l’identité de mes harceleurs. S' ils pouvaient être poussés par la jalousie, moi j’étais poussée par mon rêve et mon objectif. Comme on me disait, il ne faut pas abandonner. Il faut simplement persister et si cela devient dur et que l’on ne peut plus endurer… Il faut pleurer, oui… Cela m’arrivait de pleurer de temps en temps durant la nuit, sans que personne ne le remarque. Je me sentais seule et personne ne voulait m’aider, mais… Étrangement les choses changèrent et le calme revint. Jamais je n’eu à savoir qui avait fait cela, j’avais enduré près de deux ans de harcèlement, qu’il soit direct ou non. Qui aurait pu le remarquer et ainsi me protéger ? Je cherche encore au jour d’aujourd’hui.

J'eus à effectuer des patrouilles avec de vrais chevaliers afin de parfaire mon apprentissage, bien que généralement il n’y avait rien à signaler, les chevaliers faisaient pour s’exercer des duels d'entraînement. Chose qui n’était pas plus mal car cela me permettait de pouvoir jauger et apprendre les forces et faiblesses de chacun, bien entendu… Contre de vrais chevaliers je n’avais pas la moindre chance. Mais j'eus la chance que la plupart me donne des conseils, pour eux c’était une bonne chose de pouvoir voir grandir des apprentis, bien que dans mon groupe d’apprentie j’étais la seule fille… Mais le point fort que j’avais d’après les chevaliers, c’était mon temps de réaction face aux attaques rapides et les attaques surprises. Bref.

Jusqu’à mes 18 ans je n’avais de cesse de m’entraîner, bien que beaucoup auraient préféré me voir ailleurs, je restai sur mon objectif, devenant ainsi une jeune chevalière à force. Maniant l’épée comme une chevalière digne de ce nom, sachez que je ne m’arrêterais pas là, bien que l’on ne m’affecta qu’à des patrouilles pour rassurer la population, je veux montrer quitte à ce que ce soit au roi directement… Que ma valeur est mal considérée !

Ou qu'ils soient, il est certain que les parents de Zoéline gardent un oeil sur leur chère et tendre enfant. Puisse-t-elle transformer cette inaltérable innocence en une force plus grande encore, afin de purger le Royaume qu'elle sert des comportements douteux comme celui de ce Comte. Qui sait, peut-être que ce voyage la mènera à gravir le Père de l'Aube la première ? En tout cas...


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