Mirror of Magic
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Voilà vingt ans que les dieux demeurent silencieux. Même le Père de l'Aube, cette immense montagne qui dominait Nymlerith et dont le fanal illuminait les cieux, s'est éteint. Depuis lors, le monde est en proie aux conflits. Pourtant, une lueur d'espoir semble renaître avec l'apparition de nouveaux légataires de l'Œil Divin. On raconte qu'un porteur qui serait capable de gravir le Père de l'Aube pourrait atteindre une forme de divinité. Pourquoi pas vous ?
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Novo denique perniciosoque exemplo idem Gallus ausus est inire flagitium grave, quod Romae cum ultimo dedecore temptasse aliquando dicitur Gallienus, et adhibitis paucis clam ferro succinctis vesperi per tabernas palabatur et conpita quaeritando Graeco sermone, cuius erat inpendio gnarus, quid de Caesare quisque sentiret. et haec confidenter agebat in urbe ubi pernoctantium luminum claritudo dierum solet imitari fulgorem. postremo agnitus saepe iamque, si prodisset, conspicuum se fore contemplans, non nisi luce palam egrediens ad agenda quae putabat seria cernebatur. et haec quidem medullitus multis gementibus agebantur.
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Meela Naïs, la vipère de Qalish [En attente de validation]
Fiche de présentation :
https://mirrorofmagic.forumactif.com/t213-meela-nais-la-vipere-d
Citation :
❝ Approche ♪ Approche ♪ Et laisse toi emporter par la danse ♪♥ ❞
Image :
Meela Naïs, la vipère de Qalish [En attente de validation] 27656104fd57cd3a85e820b9f0b4c6b9a136722d
Étiquettes :
[ACUPUNCTURE]
[ARTS MARTIAUX]
[TALENTUEUSE]
[CHARMEUSE]
[POING DU SAGE]
Âge :
24 ans
Race :
Humaine
Métier :
Danseuse itinérante
Potentiel :
1020
Messages :
9
Date d'inscription :
26/05/2024
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Meela Naïs
Meela Naïs
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Meela Naïs
Dim 26 Mai - 23:59

Fiche de présentation

NOM PRENOM
Âge
24 ans

Genre
Féminin

Race
Humaine

Faction
Qalish

Métier
Danseuse itinérante//Assassin

Potentiel désiré
900

Œil divin
Aucun

Étiquette de départ (uniquement si aucun œil divin)
[Acupuncteur]

Feat
Nécromancienne – par CK

Codes du réglement




Description physique

Sous les feux scintillants de la scène, une femme d'origine qalish se tient, enveloppée dans une aura de mystère et de grâce. Sa tenue est un chef-d'œuvre complexe de voiles blancs, chaque couche de tissu se mouvant avec une fluidité qui évoque les vagues d'une mer tranquille. Le blanc immaculé des voiles contrastant magnifiquement avec la profondeur envoûtante de ses cheveux noirs, qui tombent en cascades brillantes et soyeuses jusqu'au milieu de son dos.

Son visage, partiellement dissimulé par un voile diaphane, laisse entrevoir des traits délicats et harmonieux, suggérant une beauté délicate. Deux yeux d'un violet hypnotisant percent le voile, attirant irrésistiblement le regard de quiconque a la chance de les croiser. Ces yeux, semblables à des améthystes étincelantes, sont emplis de mystères et de promesses indicibles, ajoutant à son allure une dimension presque surnaturelle.

Ses mouvements sont une danse en soi, un ballet de grâce et de précision. Chaque geste, chaque courbure de son corps semble raconter une histoire millénaire, héritée de ses ancêtres et transmise à travers les générations. Ses bras s’élèvent et se replient avec une élégance infinie, les doigts effleurant l'air comme pour tisser un enchantement. Le scintillement subtil des bijoux ornant ses poignets et chevilles ajoute une touche de magie à sa prestation, répercutant la lumière dans des éclats d'argent et de nacre.

Le tissu des voiles, aussi léger que la brume, danse autour d'elle, créant des motifs éphémères dans l'air. Parfois, un voile se soulève légèrement, offrant un aperçu fugace de sa silhouette gracieuse et bien proportionnée, avant de retomber avec une délicatesse étudiée. Le voile qui dissimule son visage est orné de fines broderies d'argent, dessinant des arabesques élégantes qui mettent en valeur la perfection de son teint aux nuances de caramel.

Sa beauté ensorcelante ne réside pas seulement dans son apparence, mais aussi dans l'aura qu'elle dégage. Une combinaison de force tranquille et de douceur éthérée émane d'elle, captivant et apaisant tout à la fois. Chaque pas qu'elle fait semble imprégné d'une ancienne sagesse, chaque sourire léger qui se devine sous le voile porte une promesse de mystère et de découverte.

Lorsqu'elle danse, c'est comme si le temps s'arrêtait, comme si le monde entier retenait son souffle pour ne pas rompre la magie. Son art est une poésie en mouvement, une mélodie silencieuse qui résonne dans les cœurs et les âmes des spectateurs. Ses yeux violets, fenêtres de son âme, brillent d'une lumière intérieure, témoignant de la passion et de la dévotion qu'elle consacre à son art.

Enveloppée dans ses voiles blancs, la danseuse semble flotter entre rêve et réalité, une vision de beauté intemporelle et de grâce éternelle. Sa présence est une symphonie visuelle, un hommage à la richesse de la culture qalish et à la puissance de l'expression artistique.

Description psychologique

Sous le voile de l’artiste itinérante, Meela dissimule une nature méthodique et calculatrice, forgée par des années d'entraînement rigoureux et d'expériences intenses. Son esprit est une toile tissée de disciplines ancestrales et de rituels méticuleux.

Derrière ses yeux violets envoûtants se cache une intelligence aiguë et une vigilance constante. Elle possède une capacité éprouvée par le temps à lire les gens, à détecter les signes de faiblesse ou de mensonge, ce qui lui permet de s'adapter rapidement à de nombreuses situations. Son esprit analytique est toujours en alerte, évaluant chaque environnement, chaque personne qu’elle rencontre, pour en tirer avantage. Cette habileté fait d'elle une tueuse efficace, capable de planifier et d'exécuter ses missions avec une précision chirurgicale.

De sa mère, elle a hérité la grâce et la sensualité d'une danseuse du ventre, mais aussi l'art de captiver et de séduire. Layla, avec ses talents de comédienne, a inculqué à Meela l'importance du charme et de la présence scénique, transformant chaque interaction en une performance soigneusement orchestrée. De son père, Meela a acquis une rigueur intellectuelle et une compréhension approfondie de la médecine, ainsi que des techniques subtiles de manipulation psychologique, empruntées à l'acupuncture, une compétence qu’elle utilise de manière létale. Sa connaissance approfondie des points vitaux du corps humain lui permet de neutraliser ses cibles de manière silencieuse et presque imperceptible. Cette expertise médicale lui donne un sentiment de contrôle et de pouvoir sur la vie et la mort, un aspect essentiel de son identité. Percevant ses actes non pas comme de simples meurtres, mais comme des interventions précises, presque artistiques, dans l'ordre naturel des choses.

Sa danse s’est vue complétée, enrichit, transformée sous l'emprise de la musique hypnotique de Zaheed, chaque note étant une chaîne invisible qui l'entravait. La mélodie avait le pouvoir de la transporter dans un état second, où sa volonté se dissolvait et où elle devenait une marionnette docile. Ce conditionnement a fait naître en elle une faiblesse persistante pour l'hypnose par la musique, une faille que ceux qui connaissent son passé pourraient exploiter.

Malgré ces cicatrices psychologiques, Meela a su préserver une partie de son esprit, une étincelle de résistance et de lucidité. Cette étincelle, bien que vacillante, a survécu aux années d'asservissement et d'endoctrinement. Elle est le noyau dur de son être, un refuge intérieur où elle conserve ses souvenirs les plus précieux et ses espoirs les plus tenaces.

Sous sa façade de danseuse gracieuse, elle dissimule une détermination de fer et une grande une résilience. Sa vie d’artiste itinérante lui offre la couverture parfaite pour ses activités clandestines, lui permettant de se fondre dans différentes cultures et communautés sans éveiller de soupçons. Cette existence nomade lui procure également une liberté dont elle a besoin, loin des attaches et des responsabilités ordinaires.

Cette combinaison unique de talents fait de Meela une manipulatrice et une séductrice particulièrement compétence, apte à envoûter ses cibles en jouant sur leurs désirs et leurs peurs avec la précision d'un marionnettiste. Ses dons de comédienne lui permettent de se fondre dans n'importe quel rôle, d'adopter n'importe quelle façade pour atteindre ses objectifs.

Malgré la froideur apparente de ses actes, elle n'est pas dépourvue de sentiments. Elle possède une profonde appréciation pour la beauté et l'art, des passions qui lui servent d'ancrage émotionnel. Ses performances de danse sont autant un exutoire qu'une couverture, lui permettant d’exprimer des émotions refoulées et de maintenir un équilibre psychologique fragile. Cependant, elle garde ses émotions sous un contrôle strict, consciente que toute faille pourrait être exploitée par ses ennemis ou ses cibles.

Sa relation complexe avec Zaheed a façonné une personnalité aux multiples facettes. D'un côté, elle possède une froideur calculée, une capacité à détacher ses émotions de ses actions, acquise par nécessité pour survivre. De l'autre, elle est animée par une intensité émotionnelle rare, un feu intérieur qui brûle avec une passion et une douleur presque palpable.

Cette femme est une énigme, une dualité incarnée entre la douceur apparente et la brutalité intérieure. Son passé est parsemé de sacrifices et de choix difficiles qui l'ont façonnée en une tueuse redoutable, mais aussi en une artiste passionnée. Sa loyauté va à ceux qui l'engagent, mais elle garde toujours une part d’indépendance, un espace mental où elle est seule maîtresse de son destin.

Histoire
Chapitre I - Une enfance heureuse

Le port de Mizutsune était un carrefour vibrant, où les cultures et les peuples se rencontraient, échangeaient et s’enrichissaient mutuellement. C'est dans ce lieu animé, où les senteurs d'épices exotiques se mêlaient aux cris des marchands et aux chants des marins, que l’histoire de Meela commence.

Jia, un médecin itinérant d'origine kuro, était arrivé à Mizutsune avec sa valise de remèdes et son cœur d'explorateur. Passionné par les connaissances médicales, le jeune homme avait quitté l’archipel pour s’installait dans un nœud de commerce cosmopolite où le monde irait de lui-même à lui, l’abreuvant de ses récits. Ayant passé de nombreuses années le nez plongé dans les livres et les représentations du corps afin de parfaire ses connaissances, il ne cherchait plus à présent qu’à les mettre au service d’autrui. Sans le savoir il cherchait quelque chose, ou peut-être quelqu'un, qui donnerait un nouveau sens à ce temps passé reclus.

Un jour, au détour d'une allée du marché de Mizutsune, Jia aperçut une danseuse dont la grâce et la beauté lui coupèrent le souffle. Le port abritait souvent des artistes, mais aucune ne brillait autant que cette femme. Ses mouvements étaient fluides et envoûtants, chaque geste racontant une histoire millénaire. Elle s'appelait Layla, et elle était d'origine qalish, membre d'une caravane d'artistes itinérants.

Layla était tout ce que Jia avait toujours cherché sans le savoir. Sa présence rayonnante et sa passion pour la danse le fascinèrent immédiatement. Mais approcher Layla n’était pas une tâche aisée. La jeune femme était entourée d’amis et de protecteurs, et malgré son sourire charmant, elle demeurait inaccessible. Ne sachant comment l’aborder, c’est avec désespoir que le médecin assista au départ de la caravane, pensant avoir sottement laissé passer sa chance…

Pourtant, ce n’est pas la dernière fois que Jia eu la chance d’admirer la danseuse en secret. Année après année, pendant près de quatre ans, la caravane revint au port. Chaque année le médecin se jurait d’aborder cette femme qui hantait ses nuits et pourtant chaque année la caravane quittait le port sans qu’il ne soit parvenu à rassembler le courage d’aborder cet être qu’il pensait sorti d’un autre monde. Visiblement à court de patience, le destin décida de s’en mêler. Lors de leur cinquième séjour à Mizutsune, une maladie inconnue frappa les membres de la caravane quelques jours après leur arrivée. La situation était désespérée, et la peur se propageait aussi rapidement que la maladie elle-même. Les autorités du port, habituées à traiter durement les foyers de maladie, n’hésitèrent pas à placer l’ensemble de la caravance en quarantaine, offrant enfin à Jia, l’occasion d’aborder la dame de ses pensées. Fort de ses connaissances en médecine traditionnelle il offrit son aide pour limiter la propagation de la maladie et obtint de ses supérieurs de travailler à soigner les malades plutôt que simplement les laisser mourir.

Jours et des nuits, il travailla sans relâche, usant d’herbes, d’aiguilles et de remèdes ancestraux pour soigner les malades. Sa dévotion et son expertise impressionnèrent non seulement les membres de la caravane, mais également la danseuse qui faisait battre son coeur. Elle ne voyait pas en lui le soupirant balbutiant, mais un guérisseur compétent, un homme au cœur généreux et à l'esprit infatigable.

Une fois la maladie éradiquée, la gratitude de la caravane envers Jia était immense. Layla, reconnaissante au-delà des mots, commença à passer de plus en plus de temps avec lui. Au fil du temps ils se découvrirent une affinité profonde, une connexion qui transcendait les mots et les gestes. Leur amour fleurit dans les ruelles animées du port, un amour né de la danse et de la guérison, de la grâce et de la science.

L'enfance de Meela fut un mélange harmonieux de disciplines artistiques et scientifiques, chaque jour apportant son lot de découvertes et d'apprentissages. Sous l'œil attentif de sa mère, Meela commença à apprendre les bases de la danse. Elle imitait les mouvements de Layla avec enthousiasme, ses petites mains et ses pieds s'efforçant de suivre les rythmes et les gestes gracieux. Bien que ses premiers essais soient maladroits, son assiduité et son désir de bien faire impressionnèrent la caravane. Chaque petit progrès était célébré, chaque mouvement appris une victoire.

De même, les leçons de médecine avec son père étaient remplies de curiosité et d'émerveillement. Jia montrait à Meela comment reconnaître les herbes médicinales et lui en expliquait les effets positifs comme négatifs. Les après-midis passés à l'aider à préparer des potions et à poser des aiguilles d’acupuncture étaient pour Meela des moments privilégiés de partage et d'apprentissage. Elle était loin d'être experte, mais son enthousiasme et sa volonté d'apprendre contrebalançaient son expérience toute juvénile.

Avec une enfance emplie d'amour, de savoirs et de voyages, Meela grandit en cultivant ses talents avec persévérance et dévouement. Elle ne devint pas immédiatement une danseuse ou une guérisseuse accomplie, mais ses fondations solides et son environnement riche en enseignements lui permettaient de progresser jour après jour sous l’œil de ses parents.



Chapitre II : Entre le désert et la mer

De ses 8 à 12 ans, Meela plongea plus profondément dans le mode de vie de la caravane de ses parents. Chaque année, au printemps, la caravane quittait l’oasis de Shamedar pour entreprendre un voyage périlleux à travers le désert jusqu'au port de Mizutsune, où elle échangeait les produits du désert et des localités sur sa route qalishis. Ce cycle devint le rythme de vie de Meela, et elle apprit à naviguer entre les deux mondes avec aisance.

Le voyage entre le port de Mizutsune et l’oasis de Shamedar n'était pas une simple promenade. Le désert était un lieu de beauté mais aussi de dangers constants. Les pillards étaient une menace omniprésente, leurs attaques imprévisibles ajoutant une tension constante au voyage. Les membres de la caravane devaient rester vigilants, toujours prêts à défendre leurs biens et leurs vies.

Meela, bien que jeune, comprenait l'importance de ces dangers. Savourant les histoires des anciens sur les attaques passées et les stratégies de survie. Ses parents lui enseignèrent les bases de l’autodéfense et de la vigilance. Sa mère, lui apprit comment observer les signes subtils dans le désert – une ombre mouvante, un éclat de lumière métallique – qui pouvaient signaler une embuscade imminente.

Mais les pillards n'étaient pas les seuls dangers. Des créatures monstrueuses se cachaient également dans le sable, prêtes à bondir sur des proies isolées. Les membres de la caravane racontaient des histoires de bêtes terrifiantes aux griffes acérées et aux crocs voraces. Bien qu’effrayants, ces récits par la peur qu’ils convoquaient dans son jeune esprit aidaient Meela à maintenir une attitude prudente et alerte sans succomber totalement à l’insouciance de la jeunesse. Elle apprit à se déplacer silencieusement, à rester proche des autres et à éviter de s'éloigner du groupe.

Malgré les dangers, la vie dans la caravane était riche en expériences et en apprentissages. Meela s'intégra activement dans les activités quotidiennes, développant des compétences variées qui allaient au-delà de la danse et de la médecine. Elle aida à monter et démonter les campements, apprit à s'occuper des animaux et à cuisiner pour de grandes tablées. Chaque tâche l’ancrant un peu plus dans la communauté nomade de la caravane, l’encourageait à la considérer, tout autant que ses parents, comme une sorte de grande famille étendue dont la sécurité et la santé des uns, contribuaient à celles des autres.

Mornes et régulières, les journées d’activités étaient dictées par les mouvement du soleil. Meela accueillait l’aube aux côtés de sa mère, saluant la course du disque par la répétition de pas de danse rituels étirant le corps et renforçant la discipline de l’esprit. Layla la guidait à travers les mouvements complexes de cet art antique, lui apprenant à sentir le rythme de la musique et à raconter des histoires par ses gestes. aidant son père à préparer des remèdes et à soigner les membres de la caravane. Au départ de la caravane et jusqu’au soir elle rejoignait son père dans leur véhicule. Jia lui enseignant patiemment l'art de l’acupuncture et l'usage des plantes médicinales qu'ils trouvaient en route. Toujours curieuse, mais pas toujours de la leçon du jour Meela harcelait régulièrement son père de questions avant de se perdre en longues rêveries en écoutant les réponses interminables de son professeur.

L'arrivée à l'oasis de Shamedar était toujours un moment de soulagement et de célébration. Après des semaines de voyage à travers le désert, l'oasis représentait un havre de paix et de prospérité. Les palmiers luxuriants et les sources d'eau douce offraient un contraste saisissant avec les étendues arides qu'ils avaient traversées.

À Shamedar, la caravane pouvait se reposer et se ravitailler. Meela appréciait particulièrement ces moments de tranquillité, où elle pouvait explorer les environs en sécurité et approfondir ses apprentissages sans la pression du voyage. Elle passait de longues heures à perfectionner sa danse sous les palmiers, et à aider son père à soigner les habitants de l'oasis et les membres de la caravane.

Les soirées étaient animées par des spectacles où Meela commença petit à petit à se produire aux côtés de sa mère. Chaque performance était une occasion d'améliorer ses compétences et de gagner en confiance. Toutes ne furent pas une réussite, mais la patience bienveillante de la majorité de la caravane aidait toujours la jeune enfant à retrouver confiance.

Lorsque le printemps revenait, la caravane se préparait à quitter l’oasis pour retourner au port de Mizutsune. Le voyage de retour était aussi périlleux que l'aller, mais Meela se sentait plus préparée et confiante chaque année. Elle avait appris à lire les étoiles pour naviguer, à discerner les signes de danger et à s'entraider avec les autres membres de la caravane.

À Mizutsune, Meela retrouvait l'effervescence du port avec joie. Les retrouvailles avec les habitants et les commerçants étaient chaleureuses, et les performances de danse de la caravane toujours attendues avec impatience. La nouvelle du mariage de Layla était loin d’avoir découragé la liste des prétendants qui se vouaient compétition féroce pour attirer son regard et passer un moment avec elle. Meela pensa pendant longtemps que son père était en paix avec cela, sa mère ayant prouvé qu’elle l’avait choisit lui parmi tant d’autres et confirmait son choix chaque jour, mais avec le temps l’enfant apprit à discerner la tristesse et l’inconfort derrière le sourire patient de son père.

Chapitre III : La fin de l’innocence
L'année de ses 12 ans marqua un tournant tragique dans la vie de Meela. Ce printemps-là, alors que la caravane entamait une nouvelle traversée du désert en direction de Mizutsune, l'atmosphère semblait plus tendue que d'habitude. Les murmures d'attaques de bandits circulaient, mais personne ne s'attendait à l'horreur qui allait frapper.

En plein cœur du désert, sous un ciel étoilé, la caravane fut prise en embuscade par un groupe de bandits qui surgit des dunes sans signe avant-coureur. Les cris de panique et le cliquetis des armes brisèrent la tranquillité de la nuit. Les membres de la caravane se défendirent vaillamment, mais la surprise et la brutalité de l'attaque ne leur laissèrent que peu de chances de survie. Meela, terrifiée, se retrouva séparée de son père dans la mêlée.

Elle vit des amis et des compagnons tomber sous les coups des assaillants. Son père, combattit avec courage mais fut gravement blessé avant de disparaître dans le chaos. Meela et sa mère, Layla, furent capturées avec plusieurs autres membres de la caravane.

Enchaînées et maltraitées, Meela, sa mère et de nombreux autres membres de leur caravane furent traînées hors du carnage, rejoignant la longue file de prisonniers destinés à marcher longuement vers le sud pour être vendus comme esclaves. Layla, dans un acte de désespoir pour protéger sa fille et les autres captifs, n’hésita pas à jouer de tous ses atouts pour accaparer l’attention du chef des bandits, un homme cruel et charismatique du nom d’Arik. Utilisant sa beauté et ses talents de danseuse, elle parvint à gagner son intérêt et sa confiance.

Pour Meela, voir sa mère agir ainsi fut un choc profond. Elle ne comprenait pas entièrement les motivations de Layla, mais ressentait une honte et une confusion immense. La dignité de sa mère semblait compromise, et Meela luttait pour concilier cette image avec celle de la femme forte et respectée qu'elle avait toujours connue.

La situation prit une tournure encore plus tragique lorsque l'un des lieutenants d’Arik, un homme ambitieux nommé Kadir, vit une opportunité dans l'ingérence de Layla dans la petite vie politique du groupe. Jaloux et avide de pouvoir, Kadir rallia discrètement des soutiens au fil des semaines que durèrent leur trajet vers le sud.

Profitant d’un soir où Arik était occupé dans sa tente avec Layla, Kadir réunit les soutiens les plus loyaux de leur chef pour tenter de les éliminer d’un coup. La tentative ne rencontra cependant pas le succès escompté. Réduits en nombre, mais pas complètement défaits, les hommes se rassemblèrent autour de leur chef pour un dernier carré sanglant qui hélas l’ambitieux Kadir sortir victorieux. Peu après, pour asseoir son autorité et éliminer toute menace, il ordonna l'exécution de Layla. Meela, impuissante et horrifiée, fut forcée de regarder sa mère être mise à mort, un moment qui la marquerait à jamais.

Affaiblis, les survivants à la solde de Kadir décidèrent d’emprunter des chemins plus discrets, usant de sentiers secrets à travers les dunes. Croyant être à l'abri, ils relâchèrent leur vigilance, pour tomber sur bien plus redoutable qu’eux… Dans un épisode étrangement similaire à la première attaque, les brigands furent pris au dépourvus au cœur de la nuit, une force armée s’engouffrant dans leur camp avec la vitesse et la violence d’un ouragan. Les assaillants n’avaient cependant rien de simples bandits. Les Bats-le-Désert n’eurent pas à lutter bien longtemps pour éliminer leurs proies et bien peu parvinrent à s’enfuir, abandonnant leurs prisonniers à un prédateur plus dangereux.

Meela ne sut jamais si Kadir comptait au nombre des victimes ce soir-là ou s’il était parvenu à s’enfuir comme le lâche qu’il était. Encore aujourd’hui, la question a le don de la prendre par surprise certaines nuits, lui faisant caresser l’espoir d’un jour retrouver l’homme et de lui faire payer ce qu’il avait fait subir à sa mère.

Les Bats-le-Désert firent le tri parmi les prisonniers en réservant certains pour le marché aux esclaves et d’autres pour leur propre camp. C’est ainsi qu’en moins de trois mois, Meela changea de maître pour la troisième fois

Elle trouva cependant un semblant de sécurité chez les Bats-le-Désert. Les rebelles, bien que rudes et combattants aguerris, n’étaient pas dénués de coeur. Ils soignèrent ses blessures physiques avant de la mettre au travail, offrant l’effort comme remède aux visions d’horreurs qui emplissaient encore ses nuits.

Tout d’abord chargée du nettoyage et de la cuisine au camp, qui ne tarda pas à l’employer comme éclaireuse dans les dunes. La jeune fille accepta rapidement la proposition, tout aussi consciente que la tigresse que seule la mort dans les dunes attendrait toute tentative de fuite. Refusant de se laisser aller, le cœur emplit du feu glacial de la couleur sourde, elle prit sur elle de maintenir les enseignements de ses parents, dorénavant seul moyen pour elle de continuer à faire vivre le souvenir de sa famille.

Chapitre IV : De la Résilience à la Résistance

À son arrivée dans le camp des Bats-le-Désert, Meela fut d'abord chargée de tâches simples mais cruciales. Elle s'occupa de la cuisine, de la gestion des provisions et de l'entretien du campement. Ces tâches domestiques, bien que modestes, lui permirent de gagner lentement, mais sûrement, la confiance des rebelles et de mieux comprendre leur mode de vie. Les Bats-le-Désert fonctionnaient comme une famille soudée, et chaque membre, quel que soit son rôle, était important pour la survie du groupe.

L’habitude de Meela à évoluer dans le désert et son pas dansant finirent par attirer l’attention de la cheffe du groupe, une tigresse du nom de Tareem. Elle chargea certains des leurs de former Meela aux arts de la reconnaissance afin d’évoluer en avant de leurs troupes, en plein désert, pour repérer les pièges et embuscades potentielles. Sous la tutelle d’un vétéran expérimenté, Kael, elle confirma ce qu’elle avait déjà commencé à apprendre durant son enfance à la caravane : se déplacer discrètement, lire les signes du désert et repérer les dangers avant qu'ils ne se manifestent, à l’image des gigantesques vers prédateurs qui façonnaient les dunes. Sa petite taille et sa rapidité faisaient d'elle un atout précieux pour les missions de reconnaissance.

Ses compétences en danse, apprises auprès de sa mère, se révélèrent également utiles. Sa grâce et son agilité la rendaient capable de se faufiler dans des espaces restreints et d'échapper à la vue des ennemis. Les Bats-le-Désert la surnommèrent bientôt "la Vipère", en raison de sa capacité à disparaître et à réapparaître sans un bruit.

Alors que l’intégration de Meela au sein des Bats-le-Désert approchait de son anniversaire, le groupe fut secoué par un changement violent. Leur meneuse charismatique, Tareem, annonça son départ pour réintégrer les terres des hommes-bêtes au nord du désert et entamer une carrière en dehors du banditisme. La tigresse avait façonné le groupe après l’éviction de son prédécesseur, transformant une troupe de rebelle au cœur noble en véritable contingent militaire. Incompris par de nombreux membres du groupe son départ laissa un vide difficile à combler.

Sa succession vint sous la forme d’une idéologie différente qui profita de se vide pour se hisser à la tête du groupe. Eren, un homme pragmatique et ambitieux, prit les rênes du groupe. Sous sa direction, les Bats-le-Désert commencèrent à élargir leurs opérations. Leur nouveau meneur croyait fermement que pour renforcer leur lutte, ils devaient s'ouvrir à l’étranger et quitter leur position isolationniste. Pour cela, il envoya des éclaireurs, puis des messages au nord, au-delà des terres des hommes-bêtes et jusqu’au port de Mizutsune pour ouvrir des voies secrètes de commerce dans le désert, voies que les Bats-le-Désert domineraient… Cette stratégie visait à obtenir des armes plus sophistiquées et à intensifier leur résistance.

Si Meela vécut initialement mal le départ de Tareem, se sentant une nouvelle fois abandonnée, dans un vortex infini de changement et de disparitions depuis l’attaque sur la caravane. Les discours de leur nouveau chef le soir, au coin du feu, finirent par trouver le chemin de son esprit. Elle se prit elle aussi à rêver d’une Qalish qui ne serait plus divisée. Sa positionna l’amena à participer activement aux démarches d’Eren, aux côtés de Kael, elle dirigea ses pas vers Mizutsune, dans l’espoir fou d’y retrouver son père. Hélas, de Jia nulles traces au port et ne pouvant s’attarder plus longuement une fois sa mission achevée, il retourna dans le désert, ce cocon aride et hostile, berceau de si nombreux souvenirs, bons comme mauvais.

Chaque mission la laissait espérer de trouver une trace, un signe, du passage de la caravane, que certains avaient pu survivre et qu’ils pourraient lui donner des nouvelles de son père, mais le temps passait et le désert restait sourd à ses prières. À 14 ans, lors d'une mission particulièrement risquée, Meela et ses compagnons tombèrent dans une embuscade tendue par les troupes du pharaon. Une bataille féroce s'ensuivit, Kael se sacrifia pour permettre à certains de s’enfuir, mais même cela ne fut pas suffisant. Sans relâche les troupes du pharon traquèrent les survivants du groupe d’éclaireur et comme d’autre Meela fut capturée. Emprisonnée, elle connut les tourments de ses geôliers avant d’être menée vers le grand rassemblement où l’on tirerait pleinement profit de son corps.

Mise en vente sur le marché d’une Oasis qu’elle avait pourtant connu comme un refuge, elle fut enchaînée, exposée au soleil ardent, présentée, inspectée… On l’a força à se mettre en valeurs, mais elle ne finit pas sa route dans l’un des nombreux bordels de la ville, étonnamment c’est un vieil homme qui finit par débourser une somme conséquente pour la racheter au nez et à la barbe d’un maquereau local.

Zaheed, de son nom, se présenta comme un charmeur de serpents itinérant. Un commerce qui n’expliquait pas la somme qu’il n’avait pas hésité à débourser pour elle. Craignant un moment qu’il ne l’ait acheté pour son plaisir personnel, Meela découvrit après leur départ que si c’était bien son corps qui avait attiré l’œil du vieux homme, ce n’était pas pour jouir de ses charmes qu’il avait déboursé son argent… Zaheed était réputé pour ses spectacles envoûtants où il manipulait des serpents venimeux avec une habileté terrifiante. Cependant, sous cette façade de divertissement, le vieil homme menait une double vie d'assassin, utilisant ses spectacles pour masquer ses opérations meurtrières.

Zaheed, voyant en Meela un signe du désert, s’il n’était aveugle à la beauté héritée de sa mère, il avait surtout remarqué la musculature discrète de danseuse de la jeune femme et décidé qu’elle offrirait la diversion parfaite une fois pleinement formée. Sa grâce naturelle et ses talents en danse en faisaient une candidate idéale pour captiver le public et détourner l'attention de ses véritables intentions. Feignant de jouer le jeu, la jeune femme attendit que son nouveau « maître » s’enfonce avec elle suffisamment dans le désert pour lui fausser compagnie.

Un soir, elle profita du sommeil du vieil homme pour se glisser silencieusement entre les dunes et le laisser derrière elle. Elle connaissait les sentiers des Bats-le-Désert et savait qu’elle finirait par tomber sur une de leurs patrouilles. Se dissimulant le jour, marchant la nuit, elle progressa trois nuits durant. Mais au terme du 4e jour, alors qu’elle s’éveillait, elle eut la surprise de se réveiller attachée, au coin d’un feu. Le simple fait de la déplacer aurait dû la réveiller, mais l’étrange engourdissement son corps la renseigna rapidement sur les raisons de ce sommeil, elle avait été empoisonnée.

De l’autre côté des flammes, le vieil homme l’observait, le regard rieur, son panier à côté de lui et son chameau confortablement installé comme dossier comme si elle n’était jamais partie.

Les mois qui suivirent furent parmi les plus terribles que connut Meela. Elle avait perdu sa famille, sa mère, son père, sa culture, mais jamais encore, même enchaînée, elle n’avait été prisonnière de son propre corps. Chaque soir au coin du feu, le vieil homme mélangeait un peu de drogue à sa nourriture, la forçant à l’ingurgiter avant de sortir sa flûte. Au gré des notes, il plongeait la jeune femme en transe, jouissant de son désespoir, la faisant danser au gré de ses doigts et de son souffle. Sans pitié, il perfectionna les bases transmises par sa mère. Elle saigna à force de répétition, la corne de ses mains et de ses pieds fut assouplie par des crèmes pour ne pas donner une impression de rugosité et de callosité malgré l’entrainement et lorsqu’enfin il la considéra prête, il fit en sorte de marquer son âme comme corps.

Un soir, ils se joignirent à une petite caravane, une famille et leur guide, quatre personnes à peine. Il était suicidaire d’entamer la traversée du désert en si petit nombre et ils auraient dû se méfier de voyageurs souhaitant partager leur feu, mais la femme avait bon cœur et les arguments nécessaires pour faire céder son époux à ses lubies. Zaheed leur offrit un spectacle pour remercier leur générosité, enfermant comme à son habitude Meela avec les serpents dans son large panier, il commença à jouer, infiltrant son esprit, la dénuant de libre arbitre, laissant flotter sa conscience sur un nuage étrange et cotonneux. Bercés par la musique, la famille comme le guide ne firent bientôt plus attention au musicien pour se concentrer sur la danseuse, ses foulards captaient la lumière, ondulant, comme saupoudrés d’étoiles. Ses larges mouvements, les rotations de ses hanches, la langueur lascive du mouvement de ses cuisses, faisant naître un feu dangereux dans l’esprit de ses spectateurs. Imitant les ondulations ophidiennes de ceux avec qui elle partageait le panier, elle capta leur attention, envoûtant leurs sens, inhibant leur réflexion en leur faisant ignorer l’étrange vapeur qui se dégageait à présent des flammes. Guidée par la musique, elle dénoua ses foulards, un à un, accélérant le pas, dansant autour des flammes, autour de la famille. Des serpents cueillirent la femme et l’enfant sans qu’ils s’en aperçoivent, soudainement figés par le venir qui s’infiltrait dans leurs veines et jusqu’à leur cœur, mais Zaheed fit en sorte de marquer le cœur de Meela, de l’éteindre afin de l’avoir pleinement sous son emprise…

Un foulard à la main, elle se dirigea vers l’homme, ondulant autour de lui, sur lui, derrière lui… Enroulant le tissu de soie autour de sa gorge, elle recueillit jusqu’à son dernier souffle avant de trancher la gorge du guide…

Meela s’éveilla au matin, le corps encore rougit par le sang de sa seconde victime, au milieu du carnage et afin d’asseoir une dernière fois son emprise sur elle, le vieil homme l’obligea à enterrer les cadavres dans les dunes.

La jeune femme découvrit quelques semaines plus tard que l’on avait embauché Zaheed pour éliminer le guide, qui agissait comme espion au service du pharaon et renseigné ses troupes sur les passages entre l’oasis et les terres des hommes-bêtes, mais son cœur lui ne survécut pas à nuit. Elle découvrit à cette occasion la véritable bassesse de l’homme et l’effet que pouvait avoir une haine trop longtemps couvée.


Chapitre V : D’Acier trempé
Meela passa les six années suivantes sous le joug implacable de Zaheed, le vieil homme qui l'avait réduite en esclavage. Ces années furent marquées par une douleur constante, des manipulations psychologiques et une formation rigoureuse qui transformèrent lentement la jeune fille en une arme humaine redoutable.

Lorsqu'elle fut capturée par Zaheed, Meela était encore une adolescente pleine de colère et de peur. Pour s'assurer de sa soumission, Zaheed la drogua régulièrement, utilisant des substances qui altéraient sa perception et étouffaient ses sentiments. Sous l'influence de ces drogues, Meela se trouvait dans un état de semi-conscience où ses mouvements et ses actions étaient dictés par la musique de Zaheed.

Une fois certains de son ascendant sur elle Zaheed commença à modeler Meela en une tueuse efficace et sans pitié. Il lui enseigna les arts subtils de l'assassinat, comment tuer discrètement avec ses mains nues, comment frapper aux points vitaux et comment utiliser les éléments environnants comme des armes. Les serpents qu'il manipulait lors de ses spectacles devenaient également des instruments de meurtre, et Meela apprit à les utiliser pour tuer silencieusement.

Les séances d'entraînement étaient brutales. Zaheed n'avait aucune pitié et exigeait la perfection. Toute erreur était punie sévèrement, renforçant l'instinct de survie et l'efficacité de Meela. Sous son joug, elle devint une tueuse de sang-froid, capable d'exécuter des missions avec une précision chirurgicale.

Pendant ces années, la danse de Meela devint une arme à part entière. Les mouvements gracieux qu'elle avait appris de sa mère se transformèrent en gestes mortels. Zaheed utilisait sa musique pour contrôler Meela, et chaque note jouée devenait un ordre auquel elle ne pouvait échapper. La danse, autrefois source de joie et d'expression, devint pour elle un outil de mort.

Meela exécutait des cibles pour Zaheed, souvent des rivaux politiques ou des ennemis de ses clients. À chaque mission, elle était un spectre silencieux, apparaissant comme par magie, tuant sans bruit, puis disparaissant dans la nuit. Son esprit, engourdi par les drogues, ne percevait que faiblement l'horreur de ses actes.

Et pourtant le destin vint une nouvellement se jouer des acteurs de cette tragédie. À l'âge de 20 ans, Meela commença à percevoir des changements dans la routine de Zaheed. Le vieil homme, usé par les années et par la fatigue, commençait à montrer des signes de faiblesse. Sa vigilance faiblissait, et par moments, il oubliait de droguer Meela. Ces instants de lucidité furent d'abord rares et confus pour elle, mais ils devinrent progressivement plus fréquents.

Chaque période de clarté mentale était une bouffée d'air frais. La jeune femme se souvenait de sa vie avant Zaheed, de sa famille, de la caravane, et des Bats-le-Désert. La rage et le désir de vengeance, étouffés pendant des années, commencèrent à renaître en elle.

Meela profita de ces moments de lucidité pour élaborer un plan. Elle savait que Zaheed la sous-estimait désormais, pensant qu'elle était totalement brisée et sous son contrôle. Mais Meela avait appris la patience et la subtilité de la vengeance. Elle attendit le moment opportun, observant les faiblesses croissantes de Zaheed.

Finalement, une nuit, Zaheed oublia encore de lui administrer sa dose quotidienne de drogue. Meela, bien que faible, sentit son esprit clair et affûté. Elle attendit que Zaheed soit endormi, puis, avec une précision qu'elle avait perfectionnée au fil des années, elle se glissa silencieusement vers lui. Utilisant les techniques qu'il lui avait enseignées, elle immobilisa le vieil homme et, d'une main ferme, elle mit fin à ses jours.

Avec la mort de Zaheed, Meela se libéra enfin de ses chaînes. La rage et la douleur qui l'avaient habitée se mêlaient à un sentiment de soulagement. Elle brûla le campement de Zaheed, effaçant toutes traces de son esclavage et des horreurs qu'elle avait commises sous son contrôle.



Chapitre VI : Vers un nouveau destin

La transformation de Meela en une tueuse avait été brutale, mais elle émergeait de cette épreuve avec une détermination farouche et une volonté de survivre. Désormais libre, elle se dirigea vers l'horizon, prête à écrire le prochain chapitre de sa vie. Elle était une danseuse, elle occupait du centre de la scène, captivé les regards tout en ayant appris à comment s’y soustraire. Elle ne serait plus l’esclave, plus la subordonnée de quiconque. A présent ELLE choisirait à qui donner la vie et à qui donner la mort, ELLE choisirait ses combats, ses objectifs… A l’horizon, deux noms, deux images s’opposaient. Jia, la vie, son père dont elle ignorait s’il était encore en vie ni s’il reconnaîtrait celle en laquelle sa petite fille avait mué et Kael, ce chien… Il avait été la première pierre qui avait entraîné le reste de sa vie dans une avalanche, elle le retrouverait, lui ou ses restes et vengeait le sort de sa mère…

Voilà 4 ans que la vipère de Galish est sortie de son œuf, quatre ans de voyages, de recherches, encore vaines. Mais elle retrouverait ces hommes…


Fiche de présentation :
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Oeil divin :
astro
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❝ Gravissez mes sommets pour vous révéler ! ❞
Image :
Meela Naïs, la vipère de Qalish [En attente de validation] Zy2TMbr
Étiquettes :
01. Dieu
02.
03.
Âge :
Intemporel
Race :
Dieu
Métier :
Administrer le Cosmos
Feat :
Targon
Potentiel :
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Messages :
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Date d'inscription :
19/01/2018
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Père de l'Aube
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Père de l'Aube
Jeu 30 Mai - 21:08
Attention, voilà le staff !

Danse des larmes



Ta vie n'a pas été facile, pourtant tu représentes l'union entre deux cultures différentes, deux nations, si le destin ne t'avait pas arrachée à tes parents peut-être ta vie aurait été emplie de richesse grâce à ton éducation mi-Qalishi mi-Kuroïte, hélas il en fût autrement.
Tu as été modelée par les difficultés, puis par la main sinistre d'un maître assassin à la solde du Pharaon, et désormais tu es libre, plus rien ne t'entrave, mais est-ce que ta voie ne serait pas déjà toute tracée ? Danser, divertir, puis assassiner, c'est ce que tu fais depuix dix ans, et pour atteindre tes objectifs acquis dans la liberté tu vas sûrement devoir continuer.
Tu es donc....validée !

Bienvenue à toi sur Mirror of Magic.

Penses à faire ta fiche technique pour pouvoir combattre librement, sinon, tu peux aussi très bien rechercher des partenaires pour tes premières aventures. Mais c'est toujours mieux avec la fiche technique, ça donne plus de libertés concernant tes capacités et puis...

Tu as un gain de potentiel avec cette validation !

Ainsi tu commences l'aventure avec 1000 points de Potentiel !

Bravo, et bon shopping pour tes étiquettes !



Meela Naïs, la vipère de Qalish [En attente de validation]
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