Darui était patient, comme à son habitude.

Il s'était rapidement adapté au désert, depuis sa première mésaventure, dont Gwendolin l'avait tiré. Il avait appris à survivre à la chaleur et surtout à la sécheresse. Tel qu'il était actuellement, il pouvait passer des jours ainsi, à attendre une opportunité d'accéder à sa cible. Eren... Il avait entendu toutes sortes d'histoires à son sujet. Un homme d'action, aux capacités impressionnantes. Et surtout, un homme en terrain connu...

Il avait teint sa cape d'un jaune imitant surprenament bien la couleur du désert, et son hakama avait subi le même traitement. Il s'était muni d'un lourd baton aux extrémités sphériques, une arme inhabituelle, mais qui lui semblait parfaitement indiquée pour affronter l'épée et le bouclier de son ennemi. On lui avait vanté une force extrême, et des flammes particulièrement puissantes, mais ni l'une ni l'autre ne lui faisait réellement peur.

Il avait affronté bien plus fort que lui, mais contrairement aux autres personnes aussi entrainées que lui, il savait faire preuve de nuances dans sa façon de se battre. Il n'était jamais le même, d'un combat à l'autre, mais toujours ce dont il avait besoin pour triompher, cette fois-ci. Alors il s'était préparé, et n'avait pas relâché un instant son attention, depuis les trois jours qu'il observait le camp. Et enfin, une opportunité se présenta.

Doucement, il se laissa glisser en bas de la dune où il se trouvait, dans un chuintement feutré. Le bruit du sable l'apaisait, et l'aidait à raffermir sa volonté. Son regard, cependant, ne quittait pas sa cible, et il le suivit en silence pendant plusieurs minutes. Il devait réfléchir à sa façon de se présenter. Il n'avait pas envie d'un assassinat en bonne et due forme, bien que la nuque du jeune homme lui semblbe terriblement friable...

Alors, il changea légèrement sa façon de se déplacer, de sorte que le bruit de ses pas se fasse audible, qu'il soulève du sable à chacune de ses foulées... qu'il ressemble à un simple guerrier. Et, les bras invisibles sous sa cape, son baton fermement accroché à son dos et sa capuche baissée, il prit la parole.

"Ulankhan... Etes vous un homme d'honneur ?"

Le campement des Bat-le-désert était en pleine activité en cette chaude journée. Le soleil battait son plein dans le ciel, étouffant tout ceux qui oseraient marcher dans sa lumière, la plupart des guerriers et des artisans finissant leurs derniers préparatif avant le soir. Car après de telles journées, au couchée du soleil, ce n'est pas l'astre solaire qui illumine la nuit mais les villages qui s'enflamment.

Le Khan, peu surprenamment, n'était ni au campement, ni dans sa yourte de commandement. Tout son conseil rapproché était resté dans celui-ci pour coordonner les efforts de guerre en cours, pendant que notre bon suzerain était en plein désert, seul.

C'était une habitude avant chaque combat, dans n'importe quel environnement. Eren allait se balader dans les alentours du village pour se vider l'âme, l'esprit et le cœur. Une promenade méditative qui lui permettait de faire un sommaire des troupes en place, du plan de la soirée, de ce qui pourrait arriver, tout était pensé maintenant, revue une dernière fois pour que tout se passe bien.

Et comme c'était juste avant la bataille, le Khan était bardé de la tête au pied. Dans son armure lamellaire sombre, casque coiffé d'un plumeau rouge en son sommet et de son fidèle masque à gueule de lion, en plus évidemment de son sabre et de sa rondache. Ce n'était pas très pratique, marcher dans un terrain si difficile, en plein cagnard faisait évidemment suer à grosse goûte le guerre mais, c'était un bon moyen de s'échauffer avant la bataille selon-lui. Sauf qu'il n'aurait pas à autant s'échauffer que d'habitude.

Ses oreilles félines s'agitent en entendant les pas qui deviennent audible pour lui, la poigne sur la garde de sa lame s'affermissant toute seule, par pure réflexe. De par dessus son épaule, le regard albâtre de l'homme-bête se pose sur ce qui est pour l'instant, juste un type caché sous sa cape. Lentement alors, son corps vient pivoter vers son nouvel interlocuteur pour demander;

Une armure d'excellente facture... Il avait bien fait de prendre une arme contondante.

Même lui aurait eu du mal à trancher ce genre d'armures. Il n'était pas spécialement un homme de lames, cependant... Elles étaient bien plus pratiques et expéditives, mais la palette de coups qu'elles permettaient était forcément réduite. Une arme contondante pouvait servir de mille autre façons. Déjà, en silence, il visualisait où frapper. Les articulations étaient toujours une bonne cible. Un sabreur y trouvait des failles dans l'armure, mais quelqu'un armé d'une masse ou, comme dans son cas, d'un bâton, pouvait déboiter des articulations, briser des os importants, ou, mieux encore, éteindre la soif de sang de son adversaire.

Darui n'aimait pas cela, cependant. Il préférait une farouche volonté de vivre. L'abandon n'avait aucune saveur. Cette cruauté n'était pas gratuite, mais qui aurait pu en douter, pourtant ? Comment pouvaient ils savoir ce qui passait dans la tête de l'assassin impassible ?

Lentement, sa main droite vint trouver le bâton dans son dos pour le dégainer et le faire doucement tournoyer d'une main, tout en prenant la parole.

"L'honneur... J'ai récemment eu un débat avec un autre habitant du désert, à ce sujet... Dites-moi, Ulankhan, quel honneur y'a t'il à mordre la main qui vous nourrit ? Quel honneur y'a t'il à utiliser une force qui n'est pas la vôtre pour remettre en question un ordre qui n'existe que grâce au sang versé par des générations entières de vos ancêtres et de ceux que vous combattez ? Ah, mais je connais déjà votre réponse... Et vous n'avez pas tort. L'honneur n'a de valeur que pour ceux dans le même camp que nous. Et ici-bas, je ne suis du camp de personne...

Peu importe. Laissez-moi vous poser la véritable question qui nous importe... Avez-vous désigné un successeur à votre trône ?"

Sans un mot d'avertissement de plus, il se précipite en avant. Son premier pas soulève une gerbe de sable d'une hauteur spectaculaire, mais les suivants n'en font rien. En quelques instants à peine, il est sur le jeune Khan, préparant sa première attaque... Lorsque ce dernier ne voit plus qu'une cape, lancée à son visage. Une gerbe de sable derrière lui, mais il est déjà trop tard, et le bâton s'apprête à s'abattre sur l'arrière de son crâne.

Mais c'est qui encore ce zigoto ? Ce pâtre de pacotille, avec son bâton et sa cape ? Il y avait bien trop de gens étranges dans le désert, de nos jours. La délitation de l'état de Qalish ne faisait que s'empirer, à la simple vue de cette homme qui venait faire un monologue devant Eren, comme s'il avait le droit, comme si le Khan même avait envie de l'écouter alors qu'il était venu se détendre juste avant un combat, lui qui était venu se vider l'esprit, pas penser à ce genre de chose.

Mais avant même qu'il n'ait eu le temps de réfléchir à tout cela, à faire poindre n'importe quelle réponse, la cape en fasse de lui laissant le sable se soulever en un nuage épais. L'étrange homme n'était plus là, avant même qu'il ne s'en rend compte. Le guerrier s'enflamme instantanément en comprenant ce qu'il lui arrive sauf qu'il est un peu trop tard. Le coup de bâton frappe son casque, déformant complètent l'acier et faisant sauter le masque qui ne tenait que grâce à un gond.

Le regard albâtre n'est maintenant que flamme, le casque éclaté tombant mollement au sol, maintenant inutile, du sang coulant légèrement de là où le bâton frappa. Il ne pouvait pas se manquer à nouveau, cet assassin semblait surpuissant.

D'un coup de poignet, le sabre couvert d'arabesque est sorti de son fourreau de cuir. Un sabre de cavalerie, long, élancé, redoutable. Le Khan se retourne et envoie un coup de lame droit vers le centre d'équilibre de Darui, ne cherchant pas vraiment à toucher, juste à provoquer une petite réaction, un blocage. Juste après, utilisant la finesse de la lame pour lancer une seconde attaque, il empoigne à deux main l'épée pour venir pourfendre de son estoc l'épaule porteuse du bâton, le but étant de rendre complètement hors-jeu le bras de l'assassin.

Le coup a porté, avec une facilité déconcertante.

Mais l'homme ne semble pas sonné. Sa maîtrise Pyro semble correspondre à ce que l'on raconte de lui, et son corps nimbé de flammes offre peu d'ouvertures. Une raison de plus pour s'être muni d'un bâton, et non d'une dague. Il allait avoir besoin de portée, pour endurer la chaleur des flammes sans en être réellement inquiété. Et en effet, il ne l'est pas. Le mouvement pour libérer son sabre de son fourreau est précis, et sa première attaque tout autant... La parade est simple : une rotation du poignet pour que la tige de métal renvoie l'arme sur le côté. Il s'agit sans doute d'une simple ouverture de la part du kahn, et cet instinct est le bon.

Avec un talent rare, que seul un expert comme lui sait apprécier, l'homme-bête enfonce sa garde, venant glisser son arme contre celle de son adversaire, utilisant à merveille ses caractéristiques pour mener à terme une attaque d'une grande justesse... Le regard indolent de Darui jauge son adversaire, alors que la lame commence à s'enfoncer dans sa chair. Sa musculature est incroyablement développée, plus encore que la sienne, mais cela n'a rien de si étonnant. Il appartient à un groupe vulgaire, qui place la force au-dessus de tout, dans un combat.

La crispation de son visage trahit sa colère. Colère d'avoir été pris en défaut ? Colère d'être ainsi menacé ? Ou colère latente, rampante, qui cherche la moindre excuse pour se libérer ? Sa posture à deux mains trahit là aussi une immaturité dans son style de combat. Tôt ou tard, il devra se saisir de sa rondache. Mais la position de ses mains ne laisse que peu de place au doute, et il identifie rapidement sa première cible, tandis que l'acier de son adversaire achève de mordre sa chair.

Juste avant que la lame n'atteigne sa clavicule, il vient se tourner, tendant le bras droit derrière lui pour le mettre hors de portée de son adversaire et se dérober à la lame, tandis que son coude gauche vient tout naturellement trouver son foie et s'y enfoncer. Un choc trop superficiel, qui n'aura aucun dommage long terme sur son adversaire, mais qui a au moins pour effet de le repousser, tandis que Darui reprend à son tour ses distances, jouant avec son adversaire.

Un maître... ? Qui pourrait bien être son maître ? En aucun cas, il n'est celui qui lui a donné son nom. C'est un pantin, un crétin utile qui lui permet de faire ce qu'il désire. Kira... Oui, cela ressemble déjà plus à un maître. Mais ce n'est là encore pas exact. Darui est son protecteur, non son serviteur. Et si sa loyauté est indéfectible, son indépendance l'est tout autant... Peu importe. Seule la chasse compte, en cet instant.

En silence, il évalue sa blessure à l'épaule, marchant lentement dans le sable pour observer les mouvements de son adversaire. Elle saigne, certes, et son bras est plus faible qu'à l'acoutumée, mais il saura passer outre. C'est là l'autre avantage des armes contondantes... Une blessure perforante est impressionnante, mais le choc que l'individu a subi à la tête lui a fait au moins autant de dégats, sans que ce soit visible. Lentement, les douleurs s'accumuleront, et bientôt, le mettront à sa merci. Il ne s'agit que d'endurance et de patience. Par chance, Darui ne manque d'aucune des deux...

A nouveau, il bondit sur sa cible. Le bâton tournoie, reflétant la lumière du soleil pour aveugler le jeune Khan, chaque rotation entraînant un coup dans la garde de son adversaire, ou au contraire créant une pause déstabilisante, une incertitude constante dans un torrent d'acier inexpugnable. Les parades du jeune Khan sont bonnes, et s'il s'était entraîné à autre chose qu'à la force, sans doute aurait il pu prévoir la suite des événements...

Soudain, la tempête s'arrête, et l'assassin exécute un mouvement surprenant. Sa main gauche vient trouver la base de son bâton, tandis qu'il fait un pas en arrière, et avec toute l'amplitude que lui donne sa nouvelle prise, il abat toute sa force sur l'épaule droite du Khan, cherchant sans conteste à lui déboiter, voire à briser son omoplate.

L'armure du fier Khan, fabriquée par les meilleurs artisans de sa tribue, subit à chaque coup porté. Cette fois-ci, c'est son épaulière et toute la plaque qui couvre son avant-bras qui se retrouve broyé sous le coup du puissant bâton, pliant la plaque avec aise. Là où une armure plus solide, d'une seule plaque aurait pu bien mieux absorber les coups, les multiples plaques de l'armure lamellaire ne font pas le poids face à une arme très peu utilisé contre lui. Une gerbe de sang sort de sa bouche quand le bâton quitte sa peau, son bras droit tremblant légèrement.

Heureusement, son armure était bonne, sinon, il n'aurait sûrement plus de bras à ce moment-ci. Sur son visage, surtout les effets des puissants coups contendants commence à faire effet. Sous ses cheveux, légèrement sur la gauche de sa mâchoire aussi, un hématome commençait à se faire voir, la douleur déformant subtilement le faciès du Khan qui tentait comme à son habitude de ne rien faire transparaître mis à part un air de guerrier stoïque. Devant un tel adversaire, aisément équivalent à sa force, c'était la pire chose à faire.

Malgré son bras tremblant de douleur, pris par un puissant pincement au niveau de l'os, le corps entier du Khan commence à s'enflammer de plus belle, un tourbillon virevoltant autour de lui jusqu'à venir se concentrer dans son bras, puis sa dextre pour finir par envelopper la lame, laissant voir à travers les flamme le fer qui commence à rougir, les arabesques brillant d'autant plus sur le sabre ardent comme milles enfers. Le combat s'était transformé en compte à rebours, un combat d'endurance qui ne durera que quelques minutes, si le Khan ne plie pas avant, il faudra que ce soit l'assassin.


La lame enflammée vient alors frapper plusieurs fois vers le torse de son adversaire, si elle ne touche pas, ses flammes viennent lécher sa peau et le tissu de ses vêtements, la chaleur oppressante de la lame s'approchant toujours plus à chaque coup, c'est comme si l'on luttait contre une personnification d'un incendie. Une fournaise qui, quand elle frappe, brûle la peau en plus de la trancher. Et, si le tissu est assez inflammable, c'est la tenue entière de Darui qui prend feu, de quoi le déranger de tant à autre si elle ne s'enflamme pas carrément.

Avec un peu de chance, cette attaque allait bien handicaper celui qui se tient en face de lui, qui combat malgré le puissant coup d'estoc qu'il a reçu dans le bras. Car celui d'Eren vient d'être mis hors-jeu, le guerrier ayant trop forcé dessus pour donner ces brutales taillades. Il change de main, sa sénestre venant récupérer le sabre, la rondache changeant de côté elle aussi, tout ceci toutefois, reste futile. Se défendre lui coûtera beaucoup et donner un coup sera bien moins efficace, l'ambidextrie n'étant pas l'un des talents de notre bon pillard. 

Une autre gerbe de sang vient teinter son joli minois de rouge, l'hémoglobine couvrant désormais son menton, le contrecoup de l'effort porté sur son bras ébranlé par le puissant coup. Son regard de braise attend le prochain coup avec patience et minutie, cherchant à se défendre d'une attaque qui risque d'être décisive.

Se battre dans le désert avait quelque chose d'étrangement poétique.

Le soleil brûlait leur peau, et les attaques des deux combattants étaient tout ce qui emplissait l'air. La façon dont son arme fendait l'air, et le vrombissement de son bâton tournant de façon effrénée dans ses mains, les claquements du métal contre le métal... Une mélodie simple, violente, celle qui l'avait maintenu en vie jusque là. Il était à sa place, ici, non dans un simple combat, mais dans celui qui était l'un des rares à le stimuler. Il n'en donnait peut être pas l'impression, avec son regard fermé et son expression neutre, le souffle à peine irrégulier, pourtant, il était bien plus concentré qu'il ne l'était souvent.

Relâcher sa garde était hors de question. Son choix d'arme avait été parfait. Le bâton permettait de maintenir une distance entre eux, et surtout, de dévier les attaques avec fluidité. Un bouclier aurait été une erreur dramatique : le Khan était bien plus fort que lui et aurait défoncé sa défense en quelques coups à peine. Et malgré ce choix adéquat, la fatigue déjà visible du chien fou, et toutes les précautions qu'il prenait, il pouvait sentir ce frisson. A la moindre erreur, ce n'était pas une morsure qu'il risquait, mais bele et bien un égorgement.

Enfin, les flammes apparurent. Elles engouffrèrent tout son cops, avant de se concentrer sur son arme. Une chaleur écrasante, plus intense même que celle qu'il avait déjà pu affronter chez d'autres porteurs Pyro, hormis la folle au loup... Il s'accorda un pas de plus de distance pour mieux résister à leur baiser, mais cela ne suffit pas à lui faire oublier le véritable enjeu du combat.

Il ne s'agissait pas d'un combat à la mort, mais simplement de voir lequel d'entre eux tombebrait en premier. La mort viendrait ensuite réclamer son dû. Darui aurait peut être pu le vaincre en prenant des risques, mais il n'en avait aucune envie. Sa tâche allait bien plus loin que de vaincre Eren. Il ne pouvait pas mourir ici, alors pourquoi le ferait il ? En revanche, le jeune Khan, lui, n'avait pas d'autres choix que de vaincre au combat.

La chaleur des flammes était aberrante, et il se félicita d'avoir jeté la cape avant même d'arriver au contact. Comme il l'avait prédit, elle se serait enflammée en quelques instants, et les blessures auraient été bien plus sévères. Rien qu'à cette distance, il pouvait sentir la peau de ses bras rougir, et même cloquer. Chaque coup était dévié, et il se déplaçait avec une grâce surprenante, au milieu du désert, tourbillon d'acier et de muscle, toujours assez imprévisible pour forcer son adversaire à rester sur la défensive, mais déviant les attaques avec dextérité.

Son bras le faisait souffrir, et, s'il devait perdre, ce serait à cause de cette blessure... Doucement, comme l'on approche une bête blessée, il tendit sa conscience vers son épaule, et observa la plaie de l'intérieur. Ce n'était que de la chair, aucun tendon ou os n'avait été mutilé, mais le coup avait été incroyablement précis. Un autre combattant que lui aurait été mis définitivement hors-jeu. Chaque mouvement tirait sur ses chairs blessées, et la douleur se répercutait dans ses tendons, descendait tout le long de son bras, pulsait à ses oreilles...

Il banda sa volonté, et ferma son esprit à la douleur. Son point de vue sur le combat devint externe, et seul le chant du métal et des flammes lui parvenait encore. La danse, encore et toujours. L'espoir et le désespoir de son adversaire, et le calme, en lui, imperturbable, immuable, infini.

Il n'avait qu'à tenir. Cela ne prendrait plus longtemps.