Mirror of Magic
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Voilà vingt ans que les dieux demeurent silencieux. Même le Père de l'Aube, cette immense montagne qui dominait Nymlerith et dont le fanal illuminait les cieux, s'est éteint. Depuis lors, le monde est en proie aux conflits. Pourtant, une lueur d'espoir semble renaître avec l'apparition de nouveaux légataires de l'Œil Divin. On raconte qu'un porteur qui serait capable de gravir le Père de l'Aube pourrait atteindre une forme de divinité. Pourquoi pas vous ?
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Novo denique perniciosoque exemplo idem Gallus ausus est inire flagitium grave, quod Romae cum ultimo dedecore temptasse aliquando dicitur Gallienus, et adhibitis paucis clam ferro succinctis vesperi per tabernas palabatur et conpita quaeritando Graeco sermone, cuius erat inpendio gnarus, quid de Caesare quisque sentiret. et haec confidenter agebat in urbe ubi pernoctantium luminum claritudo dierum solet imitari fulgorem. postremo agnitus saepe iamque, si prodisset, conspicuum se fore contemplans, non nisi luce palam egrediens ad agenda quae putabat seria cernebatur. et haec quidem medullitus multis gementibus agebantur.
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〖 HEINRICH 〗I defy you, stars
Fiche de présentation :
https://mirrorofmagic.forumactif.com/t195-heinrich-i-defy-you-st
Oeil divin :
anemo
Citation :
❝ and she burns like the sun ❞
Image :
〖 HEINRICH 〗I defy you, stars Xu7o
Étiquettes :
[SEIGNEUR], [POPULAIRE III : PAYS], [ARMÉES II], [Main d'Œuvre : V], [GÉNÉRAUX]
Âge :
27
Race :
humain
Métier :
dirigeant des Remparts du Daguet
Feat :
Gawain — FATE/SERIES
Potentiel :
0
Messages :
2
Date d'inscription :
30/04/2024
Force :
10
Constitution :
12
Dextérité :
8
Intelligence :
8
Sagesse :
8
Charisme :
8
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Heinrich Lockart
Heinrich Lockart
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Heinrich Lockart
Mar 30 Avr - 22:00

Fiche de présentation

Heinrich Lockart
Âge
27 longues années à se tenir là où nombreux ont péris.

Genre
de sexe masculin, c'est aussi ainsi qu'il se considère et se définit.

Race
il semblerait qu'il soit humain; bien qu'il ait du sang elfique dans ses veines.

Faction
Méridiem, sa patrie et la cause de tous ses maux.

Métier
l'unique dirigeant des Remparts du Daguet, protecteur de la frontière.

Potentiel désiré
autant ou un peu moins qu'Aconia (900 - 1000)

Œil divin
pourvu de la puissance anémo, doucereux cadeau empoisonné.

Étiquette de départ
[SEIGNEUR], [POPULAIRE III : PAYS], [ARMÉES II], [Main d'Œuvre : V], [GÉNÉRAUX]

Feat
FATE/SERIES - Gawain - Heinrich Lockart

Codes du réglement




Description physique
Son corps a été taillé pour le combat.

Des grandes mains calleuses qui soulèvent sans relâche son espadon pour porter un énième coup — ses biceps et triceps qui se tendent sous l'effort qui leur est demandé. Chacun de ses membres trapus se gainent, pour accompagner le mouvement, mettre plus de force que nécessaire dans cette entaille. Et puis, son épée revient, promptement disposée en diagonale devant lui; le bruit du fer qui s'entrechoque se transforme en un écho dans ses oreilles alors que le choc est réceptionné de façon égale aux quatre coins de sa chair. Quelques unes de ses mèches d'un blond cendré dansent devant ses prunelles claires, caresse son nez aquilin, force son esprit brumeux à ressentir chacun de ses nerfs, chacune des sensations de sa peau, jusqu'à la moindre goutte de sueur. Sa mâchoire carrée se contracte, laissant apparaître une estafilade blanche sur son menton.

La gigantesque cape au col en fourrure agrandit ses déjà larges épaules. La moindre parcelle de son épiderme est couverte, rarement sans ses jambières ou ses gantelets. Son armure est une seconde peau — plus agréable que la première, dont il ne supporte plus la vue. Lorsque tous ces tissus lourds tombent au sol, il ne lui reste plus qu'à observer la violence de ce corps qu'il répudie. Entailles sur entailles, cicatrices par dizaines. Celles-ci ne lui donnent plus aucune fierté, pas même de l'amertume. Il fait ce qu'il sait le mieux faire; Heinrich détourne le regard.

Son corps n'est pas seulement taillé pour le combat; principalement pour le triomphe.

Description psychologique
Heinrich, par lui-même, n'est rien.

Aux yeux des autres, toutefois, on lui affuble une multitude d'affixes et de titres par lesquels, alors seulement, il devient capable de justifier sa propre existence. Toute sa vie a été consacrée à faire de son mieux pour être à la hauteur de ces exigences, qu'elles deviennent les seules et indéniables vérités à propos de lui. Esclave de l'héritage familial, ce nom attribué à sa naissance a plus de valeur que sa propre vie ne cesse de lui rappeler le patriarche. Le déshonneur est interdit — et dévier du chemin qui lui a été tracé un crime qui ne saurait être pardonné. Dès lors, il baisse la tête et se soumet, en tant que molosse bien élevé; dans l'espoir qu'un jour, ces bras austères l'entourent, et lui témoignent enfin un peu de chaleur.

Et lorsque les attentes et ses responsabilités achèvent de l'étouffer, Heinrich est dans son lit, à contempler le plafond, incapable de trouver le sommeil. Il rêve éveillé - absurde, enfantin, - mais il rêve. C'est dans sa tête qu'il passe le plus clair de son temps : ses pensées sont ultimement autant un refuge qu'un bourreau. Traîtresses, mais d'une familiarité dont il est inconcevable de se passer. C'est là que lui, persuadé de n'être pas plus qu'une coquille vide, une entité habillé d'un déguisement humain donne pourtant, paradoxalement, un sens à sa vie qui lui est propre. Il n'est plus un soldat ou un guerrier, ou même un héritier. Dans le havre de son esprit, l'homme est simplement lui-même. Il aime les champs de millet qui entourent leur domaine, l'odeur de linge frais de sa génitrice, le thé floral et toutes ces choses qui lui sont personnelles, qui constituent inévitablement une personne.

Le sommeil lui vient facilement. Le réveil, également. En sueurs froides à cause d'images graphiques de ses affrontements; datant de déjà plusieurs années, mais bien trop fraîches dans sa mémoire. Des visages défigurés, des mares de sang, et toutes les horreurs qui définissent la guerre. Parfois, la culpabilité opprime son cou, menace de l'asphyxier — d'autres fois, il se contente de rester immobile, en proie à l'apathie la plus totale. Ces cauchemars deviennent plus vivides au fur et à mesure qu'il vieillit, comme si l'empathie qu'il avait si longtemps réprimé au profit du massacre se remettait à jaillir de son cœur meurtri. Une faiblesse de plus, de trop : qui ne convient pas à ce qu'il est censé être. Pour l'étouffer, il réduit ses temps de repos, cesse de fermer ses yeux. Le mal qui le ronge, il persiste à l'expier au combat. Si ça n'arrange rien, pourvu que ça le tue.

Histoire
LES LOCKART

Des générations que les Lockart se sont installés dans leur bastion, faisant face au domaine des Lodjur et aux cimes enneigées d'Halogia. Des générations que leur querelle frontalière fait rage, motivés par les intérêts de leur nation respective. Difficile de trouver plus loyal que les Lockart, une loyauté ironiquement cultivée par leur distance par rapport à la capitale. Cet éloignement ne les a pourtant pas empêché d'envoyer une partie de leur force armée et leur cadet pour mater la rébellion, il y a vingt ans de cela; en support au mariage de la haute-prêtresse elfique et d'Aragoras Hresvaelgr. Après tout, la grand-mère de Morion Lockart, le seigneur actuel à cette époque, était elle aussi une elfe — une union qui expliquerait leur emplacement géographique et leur rôle.

I

Des minuscules doigts entourent le sien, juste un peu plus grand et boudiné. Sur la pointe des pieds se tient l'enfant, observant de ses énormes prunelles azur le nouveau-né qui tient dans les bras de celle qu'il appelle mère. Par les immenses fenêtres, un rayon de soleil illumine la pièce, teintée de bordeaux par les rideaux encore fermés. Lui, le benjamin, est enfin grand frère — du haut de ses trois ans, il est rempli de fierté. Une main lui ébourrifie affectueusement les cheveux, emmêlant un peu plus sa tignasse blonde.

Mère ne se lève plus après la naissance de sa petite sœur. Il reste assis contre le mur, à quelques centimètres de l'imposante porte en bois de pin laissée entrouverte par mégarde. Si jamais on le surprenait à écouter ainsi, il serait sûrement puni; ce n'est toutefois pas de ses frères dont il se méfie : eux aussi, se tiennent non loin. Un domestique les repère et les chasse, mais il est bien trop tard. Ils sont jeunes, mais en ont assez entendu pour comprendre.

C'est la première fois qu'il est confronté à la mort. Il est habillé de noir par ses servants et est sommé de rester aux côtés de sa fratrie pour la cérémonie. Sa petite main serre celle du cadet en larmes — leur aîné fait tout pour contenir ses larmes. Le plus jeune des trois, se contente de fixer le corps immobile disposer devant lui et ne que se faire la réflexion qu'il ne ressemble pas à sa génitrice. Elle n'était pas aussi pâle, pas aussi paisible. Il déteste ce terme. Il se souvient des pas de danse qu'elle lui a appris, des histoires fabuleuses qu'elle leur racontait à propos de la capitale et du sud de Méridiem, la façon dont ses yeux s'illuminaient dès qu'elle abordait le sujet. Non, ce cadavre ne peut pas être le sien.

II

La toute première fois qu'il tient une épée, Heinrich a huit ans. Tradition familiale à laquelle il est impossible de se soustraire, ses frères ayant également commencé au même âge que lui. Son destin est d'aller, un jour, épauler son géniteur à la frontière, contre les terribles Lodjur. Moins enthousiaste que son aîné, il aime toutefois la pratique de l'épée — même si constamment perdre face à sa fratrie se révèle extrêmement frustrant. Les larmes lui viennent facilement, et on lui affuble le surnom de fillette pour se moquer de ces dernières. Il fait en sorte qu'elles arrêtent de couler.

Sept ans plus tard, le cadet péri dans un affrontement lors d'une escarmouche à la frontière. Le revoilà à sa place, douze ans plus tôt, tenant cette fois-ci la main de leur plus jeune sœur. La scène lui est étrangère et affreusement similaire à la fois; dire que juste hier, il s'était encore moqué de ses talents d'épéiste. Le jeune garçon tourne la tête vers son géniteur. Il voit sa mâchoire se contracter, et sa tête se baisser vers un de ses conseillers. Le seigneur Lockart tourne les talons, trop occupé pour avoir le luxe de se morfondre. C'est du moins ce qu'il veut croire.

III

Le garçon devient inévitablement un homme, aux talents d'épéiste indéniables. Ce n'est toutefois pas le légendaire champ de bataille familial qui l'attend; son géniteur choisit plutôt de l'écarter des combats contre les Lodjur qui lui ont étés promis depuis qu'il est petit, dont la haine a été soigneusement cultivée. Morion envoie son fils chez les Balenos, en prétextant qu'il lui faut plus d'entraînement. Ce dernier est alors envoyé en mer, où il sert d'escorte à de nombreux navires marchands, dans le but de faire face à la piraterie qui depuis la destruction de Port-Liberté semble lentement mais sûrement de nouveau faire surface. Ces années sont loin d'être tranquilles, mais il apprend plus qu'il n'aurait jamais pu l'espérer. À chaque fois qu'il aperçoit la côte de l'Archipel et Orochi qui trône à son bout, il se dit que peut-être le chemin et le sang versé en valait la peine.

Heinrich revient quelques années plus tard au domaine familial, rappelé par le patriarche. L'aîné a été blessé au combat — malheureux incident qui lui coûte désormais l'usage de l'une de ses jambes, et le rend illégitime à la succession; un Lockart qui ne se bat pas ne vaut rien aux yeux de Morion. Dès lors, c'est le plus jeune de la fratrie qui est hissé à la place d'héritier. Ses relations avec son frère s'enlisent, et celles avec sa sœur sont impossibles à entretenir : cette dernière ayant été mariée à un noble à l'autre bout de la nation.

IV

L'Œil Divin n'arrange pas la situation. À l'émerveillement de tous, le Père de l'Aube s'éveille, apportant avec lui ses bénédictions; c'est le pouvoir des vents qui lui est confié, celui de leur Dieu Valefor. C'est la première fois qu'il voit son père lui sourire, lui accorder une grande tape dans le dos. Malgré la vieillesse, il semble toujours aussi inébranlable. Un essai à la divinité, un pouvoir qui ne demande qu'à être exploité. Quel honneur ce serait pour la famille Lockart de compter une déité parmi leurs descendants ? Tous les yeux sont rivés sur lui, scrutent ses moindres mouvements.

Morion Lockart s'écroule un jour, lors d'une simple patrouille. La nouvelle ne tarde pas — c'est au successeur d'assumer les responsabilités du chef de famille. Seul à son chevet, Heinrich est dépassé. Il n'a pas le temps de protester, la protection de la frontière n'attend pas. Ses conseillers lui font bien comprendre : les Lodjur sont des chiens sur lesquels on peut jamais détourner le regard.

V

La femme qu'il affronte ne lui fait pas penser à un chien. Elle est redoutable; elle est puissante. Le soleil illumine sa chevelure pâle, lui donne des reflets argentés. Ses yeux ressemblent à des topazes taillées par le plus grand artisan. Il n'entend plus le bruit des épées qui s'entrechoquent, ne sent plus le froid qui lui fouette le visage, ou le givre qui recouvrent ses cils à chaque assaut de son adversaire.

Il n'a jamais posé les yeux sur quelqu'un d'aussi désirable. La seigneuresse Lodjur possède tout ce qui lui fait défaut. Heinrich le voit dans ses prunelles qui brûlent de fougue.

Nul doute le taraude; si une divinité devait s'incarner dans ce monde, c'est cette forme qu'elle prendrait.

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