Bienvenue sur Nymlerith
COntextE
Voilà vingt ans que les dieux demeurent silencieux. Même le Père de l'Aube, cette immense montagne qui dominait Nymlerith et dont le fanal illuminait les cieux, s'est éteint. Depuis lors, le monde est en proie aux conflits. Pourtant, une lueur d'espoir semble renaître avec l'apparition de nouveaux légataires de l'Œil Divin. On raconte qu'un porteur qui serait capable de gravir le Père de l'Aube pourrait atteindre une forme de divinité. Pourquoi pas vous ?
accéder au contexte completDerniers sujets
nEWS
29.08.24+200 de Potentiel pour les nouveaux personnages Halogiens, et +500 si il s'agit d'une Eiskloster (Sorcière des Glaces) de Serendia ! (Non cumulable)
12.04.24Le forum est OUVERT !
04.02.24Ouverture en Beta de Mirror of Magic, soyez gentils ! 200 points de Potentiel offerts pendant cette période !
29.01.24Début des travaux sur Mirror of Magic !
Équipe staFF
AstaFondatrice
DanteFondateur
AstarionModérateur
FarahModérateur
AhrimanModérateur
ÉvÉnements
Ici sont notés les derniers événements en cours.
Ici sont notés les derniers événements en cours.
Ici sont notés les derniers événements en cours.
COMPENDIUM
Voici les liens vers les annexes du forum. Comme nous sommes encore en pleine phase de travaux, ne soyez pas surpris si certaines sections vous redirigent vers la page du Compendium, tandis que d'autres mènent directement aux annexes. Nous avons estimé qu'il serait plus pratique pour vous de commencer à naviguer dès maintenant, même si certains éléments sont encore en cours de finalisation.
Songe d'une nuit d'été
Mirror of Magic :: Le Continent de Nym :: Les Landes de Meridiem :: Le Regard du Roi :: La Grande Cité de Rivellon :: La Citadelle Royale
Oeil divin :
astroCitation :
Voir le soleil se lever et croire que hier n'a jamais existé.Image :
Étiquettes :
OEIL DIVIN : ASTROPOPULAIRE : V
AMI DES ANIMAUX
TALENTUEUX : I
ERUDIT
SORCIER
ABJURATEUR
MAÎTRE DES REMPARTS
ORBE DESTRUCTRICE
Âge :
20 ansRace :
Demi-elfeMétier :
Prince HéritierPotentiel :
2111Messages :
70Date d'inscription :
18/03/2024Force :
8Constitution :
8Dextérité :
8Intelligence :
13Sagesse :
8Charisme :
11champ json :
{"prez":"https://mirrorofmagic.forumactif.com/t2-modele-de-presentation","oeilDivin":"7"}Adrian Hresvaelgr
voir mes étiquettes
étiquettes
Adrian Hresvaelgr
Songe d'une nuit d'été
Ft. Noctis de Lumen
Chargée de ses parfums d'été, la brise s'invitait dans la vaste pièce pour y semer toutes ses plaisantes senteurs. L'air était doux, agréable, presque enchanteur tandis que l'aube d'un nouveau jour s'en venait peindre le ciel nocturne de ses belles couleurs. L'éclat particulier que le soleil matinal offrait alors aux tentures et aux bibelots de l'appartement princier se voulait tout simplement remarquable. Un voile d'or étincelant venait tranquillement caresser les mosaïques endormies afin de les ramener à la vie, pendant que l'héritier du trône ouvrait les yeux pour s'éveiller aux sons de l'aurore. Il était encore tôt. Cela ne faisait aucun doute et le palais abandonné au silence en témoignait. Au sourire qui naquit sur ses lèvres, Adrian devait admettre son plaisir. Lui qui devait généralement lutter pour ouvrir un oeil avant l'heure des premières leçons, pouvait aujourd'hui se targuer d'un haut fait mémorable ; le plus jeune des Hresvaelgr s'était réveillé avant l'arrivée de ses domestiques.
Tournant la tête sur le côté, afin d'aviser la sonnette de majordome d'un regard de canaille, l'héritier du trône se prit à sourire. L'habitude voulait qu'il tende le bras pour actionner la clochette dorée, mais Adrian entendait contrevenir à la coutume pour profiter d'un moment de paix qu'il savourait d'ores et déjà dans un soupir. Ramenant ses bras au-dessus de sa tête blonde, il s'étira de tout son long. La couche princière était des plus confortable. L'oreiller gonflé de ses plumes de canard blanc et de duvet embaumait un délicieux parfum de fleurs. Les draps tissés de soie cajolaient sa peau laiteuse et le matelas parfaitement adapté à ses préférences continuait de le bercer. Pour autant, l'heure n'était plus au repos.
Encouragé par le lumineux soleil qui décorait le ciel de son baldaquin, Adrian sauta hors de son lit. S'habiller seul était une première étape dans son projet d'émancipation. Parfaitement ordonnés, par-dessus un chevalet de bois précieux, ses vêtements n'attendaient que sa main parée de bagues. Chemise blanche à jabot et pantalon noir, le demi-elfe les cueillit aussitôt sa toilette finie. Puis il noua ses longs cheveux d'or à l'aide d'un catogan et sans plus attendre, il se dirigea vers la porte de ses appartements pour quitter sa chambre.
Un premier regard jeté dans les couloirs vides du château le laissa satisfait. Il serait le premier à rejoindre le grand séjour dans lequel la famille royale prenait son petit-déjeuner. Un sentiment étrange en vint pourtant à éperonner sa pensée, tandis qu'il prenait la direction du salon. Était-il vraiment normal de ne croiser personne ici ? D'un coup d'oeil soudainement inquiet, Adrian avisa le long corridor qui s'ouvrait devant lui. Statues de marbre et armures lustrées, vases d'exception et larges tableaux... Mais... Pas une seule âme pour le saluer. Personne... Ni garde, ni domestique... Tout simplement, personne.
Ainsi stoppé dans son élan euphorique, l'héritier meridien demeura un instant sur place. Son visage en proie au doute, il tourna la tête vers la fenêtre sur sa droite. La lueur du jour l'aveugla au point qu'il en vint à papillonner des yeux. Quelque chose clochait. L'évidence l'étreignit cependant qu'il tendait l'oreille pour n'entendre que le silence. Un frisson horrible et désagréable dévala le long de son échine. Oui, quelque chose clochait.
Serrant les dents, pour ne surtout pas laisser filer la panique qui avait noué sa gorge, Adrian se remit en marche. Sur son passage, il ouvrit chacune des portes qui à droite, comme à gauche, donnaient sur des pièces vides. Il se mit à courir, appelant son frère, mais seul le silence lui répondit. Entièrement déboussolé, Adrian se stoppa une nouvelle fois. Pourquoi n'y avait-il personne ? Il baissa la tête pour s'offrir un temps de réflexion avant de relever les yeux quand, venues de nul part, les notes de musique d'un violon à l'agonie semblèrent l'appeler.
Se remettant à courir, il se laissa guider par cette aubade chaotique ignorant chacun des sons qui semblèrent refluer au rythme de ses pas. Rires d'enfants, jeux de garnements, bruits de lames et cris. Rires d'enfants, jeux de garnements, bruits de lames et pleurs... La porte d'où s'échappaient les notes de musique de son propre violon s'ouvrit avec fracas, tandis qu'il la poussait pour pénétrer dans une pièce déserte.
"Dante ?!" Il appela, avant d'avancer sur le tapis moelleux. "Dante ? Lâche mon violon veux tu ? Tu vas tuer quelqu'un avec les sons que tu en tires !"
Une nouvelle fois, le silence seul lui répondit. Serrant les dents, Adrian chargea en direction de la fenêtre ouverte persuadé que son frère l'attendait de l'autre côté. Cependant, sur le balcon qu'il rejoignit ainsi d'un pas trop décidé, il se retrouva plutôt nez à nez avec une parfaite inconnue.
Cheveux blancs et yeux vairons, silhouette de poupée et tenue fantaisiste, la vue de cette presque enfant le figea sur place. D'ailleurs, s'agissait-il d'une fille ou d'un garçon ? Les membres étrangement engourdis, la voix atone et le geste suspendu, Adrian s'interrogeait. Immobile et silencieux, il n'aspirait qu'à s'approcher plus près. Pourtant, son corps tout entier voulait lui dire le malaise d'un étrange pressentiment. Et tandis que ses yeux d'or se portaient vers le pendule qui balançait à la taille de cet étrange visiteur, le prince héritier agrippa le pendentif accroché à son cou.
"Qui êtes-vous ?" Furent les seuls mots qu'il parvint à prononcer, avant de reculer d'un pas vers la pièce derrière lui. Mais cette dernière avait disparu, à l'instar du palais meridien.
Chargée de ses parfums d'été, la brise s'invitait dans la vaste pièce pour y semer toutes ses plaisantes senteurs. L'air était doux, agréable, presque enchanteur tandis que l'aube d'un nouveau jour s'en venait peindre le ciel nocturne de ses belles couleurs. L'éclat particulier que le soleil matinal offrait alors aux tentures et aux bibelots de l'appartement princier se voulait tout simplement remarquable. Un voile d'or étincelant venait tranquillement caresser les mosaïques endormies afin de les ramener à la vie, pendant que l'héritier du trône ouvrait les yeux pour s'éveiller aux sons de l'aurore. Il était encore tôt. Cela ne faisait aucun doute et le palais abandonné au silence en témoignait. Au sourire qui naquit sur ses lèvres, Adrian devait admettre son plaisir. Lui qui devait généralement lutter pour ouvrir un oeil avant l'heure des premières leçons, pouvait aujourd'hui se targuer d'un haut fait mémorable ; le plus jeune des Hresvaelgr s'était réveillé avant l'arrivée de ses domestiques.
Tournant la tête sur le côté, afin d'aviser la sonnette de majordome d'un regard de canaille, l'héritier du trône se prit à sourire. L'habitude voulait qu'il tende le bras pour actionner la clochette dorée, mais Adrian entendait contrevenir à la coutume pour profiter d'un moment de paix qu'il savourait d'ores et déjà dans un soupir. Ramenant ses bras au-dessus de sa tête blonde, il s'étira de tout son long. La couche princière était des plus confortable. L'oreiller gonflé de ses plumes de canard blanc et de duvet embaumait un délicieux parfum de fleurs. Les draps tissés de soie cajolaient sa peau laiteuse et le matelas parfaitement adapté à ses préférences continuait de le bercer. Pour autant, l'heure n'était plus au repos.
Encouragé par le lumineux soleil qui décorait le ciel de son baldaquin, Adrian sauta hors de son lit. S'habiller seul était une première étape dans son projet d'émancipation. Parfaitement ordonnés, par-dessus un chevalet de bois précieux, ses vêtements n'attendaient que sa main parée de bagues. Chemise blanche à jabot et pantalon noir, le demi-elfe les cueillit aussitôt sa toilette finie. Puis il noua ses longs cheveux d'or à l'aide d'un catogan et sans plus attendre, il se dirigea vers la porte de ses appartements pour quitter sa chambre.
Un premier regard jeté dans les couloirs vides du château le laissa satisfait. Il serait le premier à rejoindre le grand séjour dans lequel la famille royale prenait son petit-déjeuner. Un sentiment étrange en vint pourtant à éperonner sa pensée, tandis qu'il prenait la direction du salon. Était-il vraiment normal de ne croiser personne ici ? D'un coup d'oeil soudainement inquiet, Adrian avisa le long corridor qui s'ouvrait devant lui. Statues de marbre et armures lustrées, vases d'exception et larges tableaux... Mais... Pas une seule âme pour le saluer. Personne... Ni garde, ni domestique... Tout simplement, personne.
Ainsi stoppé dans son élan euphorique, l'héritier meridien demeura un instant sur place. Son visage en proie au doute, il tourna la tête vers la fenêtre sur sa droite. La lueur du jour l'aveugla au point qu'il en vint à papillonner des yeux. Quelque chose clochait. L'évidence l'étreignit cependant qu'il tendait l'oreille pour n'entendre que le silence. Un frisson horrible et désagréable dévala le long de son échine. Oui, quelque chose clochait.
Serrant les dents, pour ne surtout pas laisser filer la panique qui avait noué sa gorge, Adrian se remit en marche. Sur son passage, il ouvrit chacune des portes qui à droite, comme à gauche, donnaient sur des pièces vides. Il se mit à courir, appelant son frère, mais seul le silence lui répondit. Entièrement déboussolé, Adrian se stoppa une nouvelle fois. Pourquoi n'y avait-il personne ? Il baissa la tête pour s'offrir un temps de réflexion avant de relever les yeux quand, venues de nul part, les notes de musique d'un violon à l'agonie semblèrent l'appeler.
Se remettant à courir, il se laissa guider par cette aubade chaotique ignorant chacun des sons qui semblèrent refluer au rythme de ses pas. Rires d'enfants, jeux de garnements, bruits de lames et cris. Rires d'enfants, jeux de garnements, bruits de lames et pleurs... La porte d'où s'échappaient les notes de musique de son propre violon s'ouvrit avec fracas, tandis qu'il la poussait pour pénétrer dans une pièce déserte.
"Dante ?!" Il appela, avant d'avancer sur le tapis moelleux. "Dante ? Lâche mon violon veux tu ? Tu vas tuer quelqu'un avec les sons que tu en tires !"
Une nouvelle fois, le silence seul lui répondit. Serrant les dents, Adrian chargea en direction de la fenêtre ouverte persuadé que son frère l'attendait de l'autre côté. Cependant, sur le balcon qu'il rejoignit ainsi d'un pas trop décidé, il se retrouva plutôt nez à nez avec une parfaite inconnue.
Cheveux blancs et yeux vairons, silhouette de poupée et tenue fantaisiste, la vue de cette presque enfant le figea sur place. D'ailleurs, s'agissait-il d'une fille ou d'un garçon ? Les membres étrangement engourdis, la voix atone et le geste suspendu, Adrian s'interrogeait. Immobile et silencieux, il n'aspirait qu'à s'approcher plus près. Pourtant, son corps tout entier voulait lui dire le malaise d'un étrange pressentiment. Et tandis que ses yeux d'or se portaient vers le pendule qui balançait à la taille de cet étrange visiteur, le prince héritier agrippa le pendentif accroché à son cou.
"Qui êtes-vous ?" Furent les seuls mots qu'il parvint à prononcer, avant de reculer d'un pas vers la pièce derrière lui. Mais cette dernière avait disparu, à l'instar du palais meridien.
Oeil divin :
cosmoCitation :
❝ Vivre, c'est mourir ! ❞Image :
Race :
HumaineFeat :
Furina - Genshin ImpactPotentiel :
1140Messages :
11Date d'inscription :
15/02/2024Force :
9Constitution :
10Dextérité :
9Intelligence :
8Sagesse :
8Charisme :
10champ json :
{"prez":"","oeilDivin":"8"}Noctis de Lumen
voir mes étiquettes
étiquettes
Noctis de Lumen
Songe d'une nuit d'été
Ft. Adrian
Il était fréquent, pour échapper à la misère, de se tourner vers les aphrodisiaques, ces substances censées apporter des lueurs et des chaleurs suffisantes pour faire oublier les souffrances lointaines. Mais pour la mutante, ces opiacés n'étaient jamais nécessaires pour s'évader. Elle avait l'habitude de vivre des expériences extraordinaires, comme traire les mammelles d'un tigre sur une calotte polaire ou surfer sur des cocotiers la tête en bas.
Cette situation, pourtant si peu conventionnelle, semblait presque banale pour elle. Là, elle jouait du violon face à un balcon - que d'autres auraient pu qualifier de fenêtre, mais appelons cela un tiroir extérieur, si vous le permettez ! Cependant, sa mélodie avait dérangé quelqu'un, qui avait décidé de marcher sur ses notes harmonieuses. Ce geste agaça profondément notre musicienne, qui réagit par un grognement désapprobateur.
Noctis
BRAVO ! Tu viens d'interrompre mon CONCERTO !
Soudain, une curieuse envie s'empara d'elle : celle de manger les cordes de son violon. Sans hésiter, elle céda à cette pulsion étrange. À sa grande surprise, elles avaient un goût à la fois sucré et pimenté. Satisfaite de cette découverte gustative, elle pivotât sur un seul talon et lança son violon en direction du garnement osant perturber SON rêve.
Noctis
C'est MON rêve, et si t'es pas content, t'as qu'à te réveiller !
Elle lui lança alors ces mots tandis que le violon filait comme un boomerang droit en direction du chérubin, dont la chevelure semblait tissée de soie teintée d'aurore. Elle-même n'était pas en reste, avec ses yeux vairons au regard vindicatif et sa coule capillaire semblable à une lagune. Il venait de perturber son solo, et elle espérait qu'il attraperait son fidèle instrument en vol pour collaborer à son interprétation musicale, pour se faire pardonner. Ce titre d'ailleurs, elle allait le nommer...
Noctis
Chapeau à l'envers !
Elle s'exclama d'une voix haute et victorieuse, faisant glisser son haut-de-forme vers l'arrière d'un geste assuré. Pourtant, cela ne changea rien à l'apparence du chef dû à sa symétrie manifeste jusqu'aux moindres détails de ses décoration. Cette déclaration aurait l'air parfaitement curieuse pour quiconque n'ayant là point le contexte de sa pensée, mais le rêve n'était-il pas déjà assez fou comme ça pour fantasmer encore un peu ?
Oeil divin :
astroCitation :
Voir le soleil se lever et croire que hier n'a jamais existé.Image :
Étiquettes :
OEIL DIVIN : ASTROPOPULAIRE : V
AMI DES ANIMAUX
TALENTUEUX : I
ERUDIT
SORCIER
ABJURATEUR
MAÎTRE DES REMPARTS
ORBE DESTRUCTRICE
Âge :
20 ansRace :
Demi-elfeMétier :
Prince HéritierPotentiel :
2111Messages :
70Date d'inscription :
18/03/2024Force :
8Constitution :
8Dextérité :
8Intelligence :
13Sagesse :
8Charisme :
11champ json :
{"prez":"https://mirrorofmagic.forumactif.com/t2-modele-de-presentation","oeilDivin":"7"}Adrian Hresvaelgr
voir mes étiquettes
étiquettes
Adrian Hresvaelgr
Songe d'une nuit d'été
Ft. Noctis de Lumen
Parfaitement interdit, Adrian fixait la créature qui s'agitait face à lui. Il ne comprenait rien, ni à ses actes, ni non plus à ses mots. Pour autant avait-il saisi les paroles de l'étrange personnage, quand il avait fait mention d'un rêve lui appartenant. Le Meridien voulait alors croire en cette hypothèse, aussi sûrement qu'il s'imaginait capable de fuir les lieux simplement en se réveillant. Parce que la situation était assez invraisemblable et loufoque pour correspondre aux caprices de l'onirisme, et parce qu'elle tenait très objectivement de l'improbable. D'ailleurs, s'il devait lustrer sa pensée d'un peu de raison, Adrian ne pouvait qu'acquiescer à ce constat. Tout ce qui se passait ici, n'avait aucun sens.
Il chercha alors un point d'ancrage auquel lié son esprit. Une image, un tableau ou un son qui pourrait le ramener à la réalité. Très naturellement, son regard se posa sur le violon que l'étrange individu tenait entre ses mains. L'instrument lui appartenait. Il était à lui. Il le savait et il le ressentait jusqu'au plus profond de son être. Et ce sentiment par trop éprouvant, prenait des proportions tout à la fois irrationnelles et déraisonnables.
"C'est mon violon !" Se prit-il alors à rétorquer comme un enfant capricieux, avant que l'instrument n'en vienne à voler dans sa direction.
Par réflexe, Adrian esquiva le projectile. "Mais ça va pas ?"
Il cria presque, avant de tourner la tête pour chercher son violon du regard. Comme porté par le vent, l'instrument semblait flotter dans les airs et tandis qu'il tournoyait sur lui même, il se prit à suivre une trajectoire courbe pour lentement revenir en direction de son lanceur. Cependant bien décidé à récupérer son bien, Adrian choisit de lâcher son médaillon pour tenter de l'intercepter. Il leva donc le bras et dès que le violon passa au-dessus de ses doigts tendus, il sauta pour en attraper le manche.
Son instrument de musique revenu entre ses mains, le Prince meridien fronça les sourcils en découvrant ses cordes dévorées. "Tu l'as abîmé." Murmura-t-il, l'air attristé.
Le regard baissé sur son violon, il soupira pendant que ses doigts caressaient le bois de sa volute joliment sculpté en spirale. Toutefois, ses yeux se relevèrent vers son étrange compagnon de songe. Il plissa les lèvres et arqua un sourcil tout en l'observant. Chapeau à l'envers... Cela ne voulait strictement rien dire. Chapeau à l'envers... Libérant tout l'air contenu dans ses poumons en l'expirant très lourdement, Adrian roula des yeux.
Ce que tu dis n'a ni queue ni tête et puis... Ce n'est pas ton rêve. Ce songe m'appartient tout autant qu'il est à toi.
Pour le prouver, le Meridien chercha quelque extravagance à entreprendre. Une idée folle lui vint soudain à l'esprit et avant qu'il ne se décide à la chasser, il leva sa main libre pour arracher quatre cheveux à son crâne. Il testa leur solidité et apprécia leur longueur d'un oeil d'expert, avant de les encheviller sur la tête du violon. Puis il les étira au-dessus de la table d'harmonie et les glissa dans le chevalet pour ensuite les nouer au cordier. Son oeuvre accomplie, il jugea de son travail en souriant.
"Cela devrait faire l'affaire." Annonça-t-il tout en positionnant l'instrument contre sa clavicule.
Son menton glissé dans la mentonnière, il se mit à pincer les cheveux d'or figurant désormais les cordes de son violon, afin d'en tirer quelques sons harmonieux. Le résultat sembla lui convenir, car Adrian se mit à sourire plus largement. Pour autant, il lui manquait toujours un accessoire pour aller au bout de sa démonstration. Relevant le nez, il esquissa une légère moue, avant de faire claquer les doigts de sa main libre. Un archet apparu presque aussitôt dans le creux de sa paume.
Cette fois pleinement satisfait, l'héritier de meridiem se mit à jouer.
Parfaitement interdit, Adrian fixait la créature qui s'agitait face à lui. Il ne comprenait rien, ni à ses actes, ni non plus à ses mots. Pour autant avait-il saisi les paroles de l'étrange personnage, quand il avait fait mention d'un rêve lui appartenant. Le Meridien voulait alors croire en cette hypothèse, aussi sûrement qu'il s'imaginait capable de fuir les lieux simplement en se réveillant. Parce que la situation était assez invraisemblable et loufoque pour correspondre aux caprices de l'onirisme, et parce qu'elle tenait très objectivement de l'improbable. D'ailleurs, s'il devait lustrer sa pensée d'un peu de raison, Adrian ne pouvait qu'acquiescer à ce constat. Tout ce qui se passait ici, n'avait aucun sens.
Il chercha alors un point d'ancrage auquel lié son esprit. Une image, un tableau ou un son qui pourrait le ramener à la réalité. Très naturellement, son regard se posa sur le violon que l'étrange individu tenait entre ses mains. L'instrument lui appartenait. Il était à lui. Il le savait et il le ressentait jusqu'au plus profond de son être. Et ce sentiment par trop éprouvant, prenait des proportions tout à la fois irrationnelles et déraisonnables.
"C'est mon violon !" Se prit-il alors à rétorquer comme un enfant capricieux, avant que l'instrument n'en vienne à voler dans sa direction.
Par réflexe, Adrian esquiva le projectile. "Mais ça va pas ?"
Il cria presque, avant de tourner la tête pour chercher son violon du regard. Comme porté par le vent, l'instrument semblait flotter dans les airs et tandis qu'il tournoyait sur lui même, il se prit à suivre une trajectoire courbe pour lentement revenir en direction de son lanceur. Cependant bien décidé à récupérer son bien, Adrian choisit de lâcher son médaillon pour tenter de l'intercepter. Il leva donc le bras et dès que le violon passa au-dessus de ses doigts tendus, il sauta pour en attraper le manche.
Son instrument de musique revenu entre ses mains, le Prince meridien fronça les sourcils en découvrant ses cordes dévorées. "Tu l'as abîmé." Murmura-t-il, l'air attristé.
Le regard baissé sur son violon, il soupira pendant que ses doigts caressaient le bois de sa volute joliment sculpté en spirale. Toutefois, ses yeux se relevèrent vers son étrange compagnon de songe. Il plissa les lèvres et arqua un sourcil tout en l'observant. Chapeau à l'envers... Cela ne voulait strictement rien dire. Chapeau à l'envers... Libérant tout l'air contenu dans ses poumons en l'expirant très lourdement, Adrian roula des yeux.
Ce que tu dis n'a ni queue ni tête et puis... Ce n'est pas ton rêve. Ce songe m'appartient tout autant qu'il est à toi.
Pour le prouver, le Meridien chercha quelque extravagance à entreprendre. Une idée folle lui vint soudain à l'esprit et avant qu'il ne se décide à la chasser, il leva sa main libre pour arracher quatre cheveux à son crâne. Il testa leur solidité et apprécia leur longueur d'un oeil d'expert, avant de les encheviller sur la tête du violon. Puis il les étira au-dessus de la table d'harmonie et les glissa dans le chevalet pour ensuite les nouer au cordier. Son oeuvre accomplie, il jugea de son travail en souriant.
"Cela devrait faire l'affaire." Annonça-t-il tout en positionnant l'instrument contre sa clavicule.
Son menton glissé dans la mentonnière, il se mit à pincer les cheveux d'or figurant désormais les cordes de son violon, afin d'en tirer quelques sons harmonieux. Le résultat sembla lui convenir, car Adrian se mit à sourire plus largement. Pour autant, il lui manquait toujours un accessoire pour aller au bout de sa démonstration. Relevant le nez, il esquissa une légère moue, avant de faire claquer les doigts de sa main libre. Un archet apparu presque aussitôt dans le creux de sa paume.
Cette fois pleinement satisfait, l'héritier de meridiem se mit à jouer.
Oeil divin :
cosmoCitation :
❝ Vivre, c'est mourir ! ❞Image :
Race :
HumaineFeat :
Furina - Genshin ImpactPotentiel :
1140Messages :
11Date d'inscription :
15/02/2024Force :
9Constitution :
10Dextérité :
9Intelligence :
8Sagesse :
8Charisme :
10champ json :
{"prez":"","oeilDivin":"8"}Noctis de Lumen
voir mes étiquettes
étiquettes
Noctis de Lumen
Songe d'une nuit d'été
Lorsque cette mélodie céleste se glissa jusqu'aux oreilles de l'étrange silhouette drapée de blanc et de bleu, il sembla que le temps lui-même retenait son souffle. Dans cette salle opulente où la musique du Dauphin de Meridiem régnait en souveraine absolue, les secondes s'étirèrent en une éternité dorée.
Le prince, déjà éclatant avec ses boucles d’or et ses yeux ambrés, se para d'une grâce presque surnaturelle en cet instant suspendu. La folie passagère qui hantait Noctis s'évapora, chaque note agissant comme un baume sur elle, ramenant une clarté éphémère, mais précieuse pour lui parler avec lucidité. Une ancre autant pour lui que pour elle semblait-il, mais si jouer du violon était une part de l'éducation royale, Noctis ne se souvenait pas d'où lui venait ce calme propice à la raison dû à ces notes sucrées. Son passé, son enfance, étaient embrumés avec son exil vers les Terres Australes.
L'énergumène, soudainement conscient de la nécessité de briser le silence sacré, se redressa et ajusta soigneusement son veston de velours, dont les boutons étincelaient comme les bijoux d’un dandy bourgeois. Il s'inclina légèrement, laissant échapper ces mots avec une douceur inattendue...
Noctis de Lumen
Ces notes sont exquises, une merveille pour l'âme. Je ne saurais les laisser sans en connaître l'artisan.
Vous êtes... ?
Moi je suis... Noctis... Oui ! *Gonfle le thorax* Noctis DE LUMEN !
La gobeline, dans sa ruse maladroite, avait choisi un bien mauvais terrain pour ses illusions. Se parer des atours d'une noble du royaume céleste pouvait certes tromper les yeux des gueux sans méfiance, mais face au Prince lui-même, la supercherie paraissait bien fragile.
Pourtant, peut-être dansait-elle sur le fil ténu de l'audace, espérant que le Prince, dans sa magnanimité ou son amusement, lui accorderait un peu de licence pour ses prétentions excentriques, fermant les yeux sur les caprices d'une éternelle enfant aux rêves bigarrés.
Noctis retrouve un semblant de raison devant la mélodie divine d'Adrian, et s'ancre dans son rêve à son tour, essayant ainsi de faire connaissance.
Oeil divin :
astroCitation :
Voir le soleil se lever et croire que hier n'a jamais existé.Image :
Étiquettes :
OEIL DIVIN : ASTROPOPULAIRE : V
AMI DES ANIMAUX
TALENTUEUX : I
ERUDIT
SORCIER
ABJURATEUR
MAÎTRE DES REMPARTS
ORBE DESTRUCTRICE
Âge :
20 ansRace :
Demi-elfeMétier :
Prince HéritierPotentiel :
2111Messages :
70Date d'inscription :
18/03/2024Force :
8Constitution :
8Dextérité :
8Intelligence :
13Sagesse :
8Charisme :
11champ json :
{"prez":"https://mirrorofmagic.forumactif.com/t2-modele-de-presentation","oeilDivin":"7"}Adrian Hresvaelgr
voir mes étiquettes
étiquettes
Adrian Hresvaelgr
Songe d'une nuit d'été
Ft. Noctis de Lumen
Adrian continuait de jouer, son archet dansant avec une aisance presque instinctive sur les cordes de son violon. Chaque note semblait flotter dans l’air comme un murmure venu des étoiles, imprégnant la pièce d’une douceur surnaturelle. Il se perdait dans la mélodie, les yeux mi-clos, un sourire tranquille aux lèvres, complètement absorbé par la beauté de ce moment. La musique était pour lui un refuge, un langage qu’il maîtrisait bien plus que les mots et il aimait se laisser emporter par ses propres improvisations, surtout dans un lieu aussi mystérieux que celui-ci.
Cependant, quand la voix de Noctis s'éleva, proclamant fièrement son nom, quelque chose dans le ton solennel et théâtral de l'inconnue fit naître un sourire différent sur les lèvres du semi-elfe, un sourire chaleureux, empreint de curiosité et d’un brin de malice.
En vérité, la déclaration de Noctis le surprit moins qu'elle ne l’amusa. Cette "Noctis de Lumen" semblait sortie tout droit d'une légende. Elle lui faisait l'effet d'un personnage intrigant et solennel, bien loin des rencontres ordinaires qu'il avait l'habitude de faire à la cour.
Adrian ouvrit les yeux, ses boucles dorées se balançant doucement alors qu'il penchait la tête sur le côté pour mieux observer Noctis. Il y avait dans ce nom une musicalité qui lui plaisait, quelque chose de lumineux, presque mystique. L'espace d'un instant, il s'arrêta de jouer laissant la dernière note se dissiper doucement dans l'air et tout en étouffant un petit rire, il répondit avec une lueur espiègle dans le regard : "Noctis de Lumen, hein ?" Il savourait la sonorité du nom, comme s'il goûtait à un fruit exotique. "Un nom qui brille presque autant que les étoiles dans le ciel de Meridiem !"
Posant délicatement son violon sur une table proche, le jeune prince se redressa, ses yeux toujours rivés sur Noctis. Il s’approcha d'elle, les sourcils légèrement froncés par une curiosité naissante. Malgré son rang princier, Adrian n’avait jamais vraiment perdu cette capacité enfantine à s’émerveiller du monde qui l'entourait. Et ce rêve, où il se trouvait maintenant en présence d'un être si captivant, ne faisait qu'exacerber cette curiosité.
Pour autant, Adrian devait bien le reconnaître, il ne savait pas vraiment où il était ni pourquoi cette inconnue se trouvait ici avec lui, mais cela ne l’inquiétait pas. Dans cet endroit étrange, où le sol semblait parfois se dissoudre sous ses pieds pour laisser place à un océan de nuages scintillants, tout était possible et il aimait se laisser porter par cette incertitude, comme on se laisse bercer par une mer calme.
"Moi, je suis Adrian. Tout simplement et seulement Adrian." Lança-t-il avec un sourire. "Et j’adore les surprises comme celle-ci. Rencontrer quelqu’un d’aussi intrigant dans un endroit aussi… étrange, c’est plutôt excitant, vous ne trouvez pas ?"
Adrian se mit à marcher lentement autour de Noctis, ses mains croisées derrière son dos. Il n'était pas du tout indisposé par l'étrange apparence de son interlocutrice, bien au contraire. Il voyait dans cette rencontre une occasion de jouer, d'explorer. Chaque mouvement de Noctis, chaque regard, chaque geste, était pour lui une nouvelle pièce du puzzle qu'il prenait plaisir à assembler dans son esprit.
"Vous avez l’air tellement sérieux, Noctis, mais ici, tout semble possible." Continua-t-il d’un ton léger et presque joueur. "Dans cet endroit, nous pouvons être qui nous voulons, faire ce que nous voulons." Il marqua une pause, ses yeux s’illuminant soudainement d’une idée qui venait de germer dans son esprit.
"Oh, j'ai une idée !" S'exclama-t-il avec un enthousiasme presque palpable. "Et si nous dansions ? Après tout, la musique est déjà là et il n'y a rien de tel qu'une danse pour célébrer une rencontre aussi inattendue, n’est-ce pas ?" Il se retourna vers Noctis, ses yeux brillant d’une joie simple et pure, celle d’un jeune homme qui aime vivre dans l’instant, sans se soucier des conséquences.
Au sein de la cour de Meridiem, Adrian avait souvent assisté à des bals somptueux, des danses parfaitement chorégraphiées où chaque pas était soigneusement calculé pour impressionner la noblesse environnante. Mais ici, dans ce rêve étrange et magnifique, il n’avait aucune envie de suivre des règles ou des conventions. Il voulait juste s’amuser, se laisser emporter par la musique et la magie de l’instant.
L'héritier du trône tendit une main ouverte vers Noctis, son sourire s'élargissant encore. "Qu’en dites-vous, Noctis ? Une danse pour sceller ce moment et laisser le destin nous surprendre encore un peu ?"
Il laissa sa proposition flotter entre eux, comme une invitation à plonger encore plus profondément dans cet univers onirique. Il y avait une innocence et une légèreté dans sa demande, une absence totale de prétention. Pour le jeune prince, proposer une danse était une manière naturelle de prolonger cette rencontre. Peu importait que ce soit un rêve ou la réalité ; il voulait juste profiter de ce moment unique.
Et cependant qu'il patientait, le décor autour d’eux sembla répondre à cette idée de danse. Les murs de la pièce, autrefois solides et imposants, commencèrent à s’effacer doucement, remplacés par un paysage de lumière et d’étoiles. Le sol sous leurs pieds devint transparent, révélant un ciel nocturne infini en dessous d’eux, parsemé de constellations scintillantes. Adrian regarda autour de lui, émerveillé par cette transformation, comme un enfant découvrant un nouveau jouet.
"Regardez, Noctis ! C'est l'univers tout entier qui nous invite à danser !" S’exclama-t-il, sa voix pleine de ravissement. Pour lui, ces changements étaient tout à fait naturels, comme une réponse à son désir de rendre ce moment encore plus magique.
Il fit quelques pas, tournoyant légèrement sur lui-même, ses mouvements gracieux et spontanés, sans chercher à suivre un rythme précis. Ses boucles dorées flottaient autour de son visage, illuminées par la lueur douce des étoiles environnantes. Il se sentait léger, libre, comme si le poids de son rang princier n’existait plus.
"Venez donc !" Lança-t-il en tendant à nouveau la main.
Toujours souriant, son regard empli d'une confiance innocente, il se mit à rire. Il ne comprenait peut-être pas entièrement ce qu’était ce rêve, ni pourquoi il se trouvait là, mais cela n’avait pas d’importance pour lui. Il fit encore quelques pas, invitant Noctis à le rejoindre, ses mouvements fluides et naturels. La musique, bien qu’ayant cessé, semblait encore résonner dans l’air, une mélodie silencieuse qui n’existait que dans leur esprit. Pour Adrian, cette danse était une manière de créer un lien, de tisser une connexion au-delà des mots et des noms. C’était une manière de dire, sans vraiment le dire, qu’il acceptait ce rêve, qu’il accueillait cette rencontre avec un cœur ouvert et une âme joyeuse.
Adrian continuait de jouer, son archet dansant avec une aisance presque instinctive sur les cordes de son violon. Chaque note semblait flotter dans l’air comme un murmure venu des étoiles, imprégnant la pièce d’une douceur surnaturelle. Il se perdait dans la mélodie, les yeux mi-clos, un sourire tranquille aux lèvres, complètement absorbé par la beauté de ce moment. La musique était pour lui un refuge, un langage qu’il maîtrisait bien plus que les mots et il aimait se laisser emporter par ses propres improvisations, surtout dans un lieu aussi mystérieux que celui-ci.
Cependant, quand la voix de Noctis s'éleva, proclamant fièrement son nom, quelque chose dans le ton solennel et théâtral de l'inconnue fit naître un sourire différent sur les lèvres du semi-elfe, un sourire chaleureux, empreint de curiosité et d’un brin de malice.
En vérité, la déclaration de Noctis le surprit moins qu'elle ne l’amusa. Cette "Noctis de Lumen" semblait sortie tout droit d'une légende. Elle lui faisait l'effet d'un personnage intrigant et solennel, bien loin des rencontres ordinaires qu'il avait l'habitude de faire à la cour.
Adrian ouvrit les yeux, ses boucles dorées se balançant doucement alors qu'il penchait la tête sur le côté pour mieux observer Noctis. Il y avait dans ce nom une musicalité qui lui plaisait, quelque chose de lumineux, presque mystique. L'espace d'un instant, il s'arrêta de jouer laissant la dernière note se dissiper doucement dans l'air et tout en étouffant un petit rire, il répondit avec une lueur espiègle dans le regard : "Noctis de Lumen, hein ?" Il savourait la sonorité du nom, comme s'il goûtait à un fruit exotique. "Un nom qui brille presque autant que les étoiles dans le ciel de Meridiem !"
Posant délicatement son violon sur une table proche, le jeune prince se redressa, ses yeux toujours rivés sur Noctis. Il s’approcha d'elle, les sourcils légèrement froncés par une curiosité naissante. Malgré son rang princier, Adrian n’avait jamais vraiment perdu cette capacité enfantine à s’émerveiller du monde qui l'entourait. Et ce rêve, où il se trouvait maintenant en présence d'un être si captivant, ne faisait qu'exacerber cette curiosité.
Pour autant, Adrian devait bien le reconnaître, il ne savait pas vraiment où il était ni pourquoi cette inconnue se trouvait ici avec lui, mais cela ne l’inquiétait pas. Dans cet endroit étrange, où le sol semblait parfois se dissoudre sous ses pieds pour laisser place à un océan de nuages scintillants, tout était possible et il aimait se laisser porter par cette incertitude, comme on se laisse bercer par une mer calme.
"Moi, je suis Adrian. Tout simplement et seulement Adrian." Lança-t-il avec un sourire. "Et j’adore les surprises comme celle-ci. Rencontrer quelqu’un d’aussi intrigant dans un endroit aussi… étrange, c’est plutôt excitant, vous ne trouvez pas ?"
Adrian se mit à marcher lentement autour de Noctis, ses mains croisées derrière son dos. Il n'était pas du tout indisposé par l'étrange apparence de son interlocutrice, bien au contraire. Il voyait dans cette rencontre une occasion de jouer, d'explorer. Chaque mouvement de Noctis, chaque regard, chaque geste, était pour lui une nouvelle pièce du puzzle qu'il prenait plaisir à assembler dans son esprit.
"Vous avez l’air tellement sérieux, Noctis, mais ici, tout semble possible." Continua-t-il d’un ton léger et presque joueur. "Dans cet endroit, nous pouvons être qui nous voulons, faire ce que nous voulons." Il marqua une pause, ses yeux s’illuminant soudainement d’une idée qui venait de germer dans son esprit.
"Oh, j'ai une idée !" S'exclama-t-il avec un enthousiasme presque palpable. "Et si nous dansions ? Après tout, la musique est déjà là et il n'y a rien de tel qu'une danse pour célébrer une rencontre aussi inattendue, n’est-ce pas ?" Il se retourna vers Noctis, ses yeux brillant d’une joie simple et pure, celle d’un jeune homme qui aime vivre dans l’instant, sans se soucier des conséquences.
Au sein de la cour de Meridiem, Adrian avait souvent assisté à des bals somptueux, des danses parfaitement chorégraphiées où chaque pas était soigneusement calculé pour impressionner la noblesse environnante. Mais ici, dans ce rêve étrange et magnifique, il n’avait aucune envie de suivre des règles ou des conventions. Il voulait juste s’amuser, se laisser emporter par la musique et la magie de l’instant.
L'héritier du trône tendit une main ouverte vers Noctis, son sourire s'élargissant encore. "Qu’en dites-vous, Noctis ? Une danse pour sceller ce moment et laisser le destin nous surprendre encore un peu ?"
Il laissa sa proposition flotter entre eux, comme une invitation à plonger encore plus profondément dans cet univers onirique. Il y avait une innocence et une légèreté dans sa demande, une absence totale de prétention. Pour le jeune prince, proposer une danse était une manière naturelle de prolonger cette rencontre. Peu importait que ce soit un rêve ou la réalité ; il voulait juste profiter de ce moment unique.
Et cependant qu'il patientait, le décor autour d’eux sembla répondre à cette idée de danse. Les murs de la pièce, autrefois solides et imposants, commencèrent à s’effacer doucement, remplacés par un paysage de lumière et d’étoiles. Le sol sous leurs pieds devint transparent, révélant un ciel nocturne infini en dessous d’eux, parsemé de constellations scintillantes. Adrian regarda autour de lui, émerveillé par cette transformation, comme un enfant découvrant un nouveau jouet.
"Regardez, Noctis ! C'est l'univers tout entier qui nous invite à danser !" S’exclama-t-il, sa voix pleine de ravissement. Pour lui, ces changements étaient tout à fait naturels, comme une réponse à son désir de rendre ce moment encore plus magique.
Il fit quelques pas, tournoyant légèrement sur lui-même, ses mouvements gracieux et spontanés, sans chercher à suivre un rythme précis. Ses boucles dorées flottaient autour de son visage, illuminées par la lueur douce des étoiles environnantes. Il se sentait léger, libre, comme si le poids de son rang princier n’existait plus.
"Venez donc !" Lança-t-il en tendant à nouveau la main.
Toujours souriant, son regard empli d'une confiance innocente, il se mit à rire. Il ne comprenait peut-être pas entièrement ce qu’était ce rêve, ni pourquoi il se trouvait là, mais cela n’avait pas d’importance pour lui. Il fit encore quelques pas, invitant Noctis à le rejoindre, ses mouvements fluides et naturels. La musique, bien qu’ayant cessé, semblait encore résonner dans l’air, une mélodie silencieuse qui n’existait que dans leur esprit. Pour Adrian, cette danse était une manière de créer un lien, de tisser une connexion au-delà des mots et des noms. C’était une manière de dire, sans vraiment le dire, qu’il acceptait ce rêve, qu’il accueillait cette rencontre avec un cœur ouvert et une âme joyeuse.
Mirror of Magic :: Le Continent de Nym :: Les Landes de Meridiem :: Le Regard du Roi :: La Grande Cité de Rivellon :: La Citadelle Royale
Songe d'une nuit d'été